"Cold in July", "Dallas Buyers Club"... Les années 80 n'ont jamais été aussi tendance !

Avec "Cold In July ou "Dallas Buyers Club", les années 80 ont de nouveau pris d'assaut les affiches en 2014 ! Zoom sur les fictions de ces deux dernières années qui nous ramènent en plein dans les 80's...

Anne Marie Fox

Les années 80... du sida

Dallas, 1986. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales.

Pourquoi les eighties ?

Parce que Dallas Buyers Dallas Club raconte une histoire vraie qui prend ses racines dans les années 80, plus précisément lorsque Ron Woodroof apprend qu'il est séropositif. Si toutes les belles histoires pouvaient être racontées en temps et en heure, le film serait né il y a 20 ans, au moment où le scénariste Craig Borten rencontre Woodroof et met en mots sont histoire. Heureux d'imaginer que son combat pourrait devenir un film, Woodrof dira même : "J’aimerais partager tout ce que je sais avec les gens, et j’aimerais que les gens sachent ce que moi j’ai dû apprendre tout seul à propos du gouvernement, des agences pharmaceutiques et du SIDA. J’aimerais me dire que, finalement, tout ça a servi à quelque chose."

Malheureusement, Woodrof ne verra jamais ce film sur sa vie. Il décède très peu de temps après, en 1992, alors que sept ans plus tôt, on ne lui donnait que 30 jours à vivre. Le scénario de Borten ne tombera dans les mains de Jean-Marc Vallée qu'en 2010.

Comment ?

Dallas Buyers Club a dû être produit avec peu de financements et en peu de temps. Le film a été tourné en seulement 25 jours, caméra à l'épaule sans lumières artificielles, offrant au film cette impression de réalité rétro. Les équipes costumes, maquillage et coiffures ont, par ailleurs, énormément travaillé pour recréer l'ambiance des années 80.

Ils ont déniché des vieux badges, de vieux magazines qu'ils ont placé dans les décors, scruté des archives et des revues pour capter les looks de l'époque, écumé les boutiques de vêtements afin de mettre la main sur les essentiels de l'époque, comme les vestes à épaulettes, les jeans taille haute ou les ensembles en polyester. Pour Rayon (Jared Leto), ils ont créé un look glam-rock des années 70, que Leto a gardé tout le long du tournage. Tous ces accessoires ont permis aux acteurs, déjà bien investis (Leto et McConaughey ont perdu énormément de poids pour leurs rôles), de se propulser dans leurs personnages et ce passé.

 

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