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    Cannes 2015 : la presse "sonnée" par Le Fils de Saul

    Plongée dans l'horreur de la Shoah, le drame Le Fils de Saul, premier long métrage du cinéaste hongrois László Nemes, a particulièrement impressionné la presse.

    En bref

    De quoi ça parle ?

    Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau.

    Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture.

    La revue de presse

    • Jérôme Vermelin / Métronews : "L’horreur est partout, dans le cadre, hors champ, mais le plus souvent dans le cerveau du spectateur, précipité la tête la première dans cet aller simple pour l’enfer. Ce qui explique sans doute pourquoi on ressort de la projection sonné. Gagné par une émotion sourde mais bien présente." Voir la critique complète
    • Pierre Murat / Télérama : "En filmant le travail quotidien de l'horreur du camp de la mort d'Auschwitz, le réalisateur hongrois évite l'exhibitionnisme mais n'échappe pas à la complaisance." Voir la critique complète
    • Alain Spira / Paris Match : "Oppressant, dérangeant jusqu’à la nausée, ce film qui évite soigneusement tout voyeurisme et toute dimension spectaculaire, mérite de devenir une référence, voire un classique. Il serait surprenant, pour ne pas dire choquant, que « Le fils de Saul » reparte de Cannes sans une récompense. Mais il n’existe pas de prix du désespoir absolu…" Voir la critique complète
    • Justin Chang / Variety : "Le Fils de Saul est une description sombre et sans compromis de l'Holocauste, comme il n'en a jamais été faite, bien que le sujet ait été traité maintes fois déjà au cinéma. Un exercice magistral d'effacement de la narration et de surcharge sensorielle, qui rejoue avec audace l'horreur familière en des termes existentiels..."  Voir la critique complète
    • Eric Kohn / Indiwire : "Le premier film de László Nemes est un drame intense sur Auschwitz, dans lequel la tension ne retombe jamais. (...) La capacité du cinéaste à mêler une histoire de survie dans un camp de concentration à une énergie cinématographique stimulante est d'autant plus impressionnante qu'il s'agit de son premier film." Voir la critique complète

    Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac'

    • Un plan séquence d'introduction suffoquant. Le visage de Géza Röhrig, l'interprète de Saul, en gros plan. L'horreur des camps dans le flou environnant...
    • Disciple du maître hongrois Béla Tarr, le jeune László Nemes (38 ans - Le Fils de Saul est son premier film) est une vraie révélation. Un cinéaste d'une maturité cinématographique impressionnante. A suivre...
    • La formule "proposition de cinéma" est malheureusement galvaudée. Saul Fia (en version originale) en est une. Avec une utilisation étonnante (et glaçante) du flou...
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