La Colline a des yeux (1977)
Blood Relations Co.
De quoi ça parle ?
En partance pour la Californie, une famille se retrouve accidentellement au beau milieu d'une zone d'essais de l'aviation américaine. Contraints de quitter leur véhicule, ils se retrouvent pourchassés par une bande de dégénérés.
Pourquoi faut-il le voir ?
A sa sortie, La Colline a des yeux a divisé. Un journaliste du Figaro par exemple écrivait : "il n’est certes pas un spectacle à conseiller à tous publics, mais je défie absolument quiconque s’y aventurera de décrocher une seconde" tandis que Télérama lançait : "Quel que soit l’angle sous lequel on appréhende ce film, il est repoussant. (…) C’est horrible et abject." Avec les années pourtant, le film est devenu culte. S'il a mal vieilli dans l'image, dans le son... bref, a à peu près tous les niveaux, sa force et sa violence restent intactes aujourd'hui. Et comme pour La dernière maison sur la gauche, le remake de 2006 signé par le frenchie Alexandre Aja a gardé le meilleur de l'original pour en faire un excellent film d'horreur contemporain.
La Colline a des yeux marque les débuts sur le grand écran de l'acteur Michael Berryman, dans le rôle du cannibale dégénéré « Pluto », qui devient alors un Ssymbole malgré lui du cinéma bis (voir Z) et d’horreur en raison de son physique déformé. Wes Craven ne ménage pas Berryman, qui tourne cinq mois dans le désert sous une chaleur écrasante, alors qu’il ne peut transpirer… Avec son physique inquiétant, l’acteur, qui n’incarne finalement qu’un membre de la tribu familiale dégénérée du film pendant quelques minutes, apparaît toutefois sur tous les supports promotionnels du film.
Le saviez-vous ?
La Colline a des yeux s'inspire de l'histoire de la famille de Sawney Bean, un clan sauvage et cannibale qui, début 1600, aurait évolué près d'Edimbourg, dans les régions montagneuses de l'Est de l'Ecosse...
La bande-annonce du film :
