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    Oscars et César : la fin des (très) longs discours

    Les Académies des Oscars outre-Atlantique et des César en France ont tranché : fini les longs discours. Désormais, chaque lauréat aura un temps de parole limité. Le point sur ces nouvelles mesures.

    45 secondes. Tel est le temps de parole dont dispose les lauréats sur scène, après avoir récupéré la précieuse statuette. Fini les "merci papa, merci maman", les discours interminables, les tunnels de parole qui cassent le rythme de ces remises de prix. C'est en tout cas le point de vue de l'Académie. 

    Désormais, chaque nommé devra transmettre la liste des personnes à remercier en cas de victoire. Des noms qui défileront en bas de l'écran, à l'image de ce qui se pratique sur les chaînes d'actualité. Mais alors si le grand gagnant n'utilise pas ses 45 secondes pour remercier producteurs et agents, comment va-t-il utiliser son temps de parole ? Et bien l'Académie espère ainsi encourager des discours plus personnels, plus profonds, à l'instar des mots prononcés par Patricia Arquette l'an passé : au moment de recevoir son Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle, la comédienne avait prononcé un vibrant discours en faveur de l'égalité homme femmes aux Etats-Unis.

    Au vu des récentes polémiques - qui ont d'ailleurs mené l'Académie à prendre des mesures fortes  - les lauréats auront sûrement beaucoup de choses à dire le 28 février prochain.

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    Oscars / César, même combat 

    Et du côté de la France, qu'en est-il ? Et bien même combat : les "Césarisés" auront 2 minutes pas plus pour se faire entendre. "L'année dernière, le prix du meilleur film a été remis à une heure moins cinq ! A cette heure-là, tout le monde dort. Ce n'est plus possible ! Cette année, il est impératif que tout soit fini à minuit moins cinq. Démerdez-vous. Pas plus de deux minutes et demie par intervention", a déclaré Alain Terzian samedi midi au déjeuner des nommés du Fouquet’s. L'objectif est le même. La maîtresse de cérémonie Florence Foresti a d'ailleurs précisé qu'une petite musique se lancerait dès le début du discours du lauréat et le son monterait crescendo afin de faire comprendre à l'intéressé qu'il est temps de quitter la scène. Pour autant, cela serait dommage d'interrompre un discours en faveur de la liberté d'expression, comme celui tenu par Abderrahmane Sissako l'an dernier. 

    Alors, question : est-il possible d'être profond en 45 secondes ? Verdict le dernier week-end de février. 

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