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    Josh Wakely (Beat Bugs) : "Il y a quelque chose d’universel dans la musique des Beatles"

    Netflix vient d’ajouter à son catalogue Beat Bugs, série d’animation qui fait découvrir aux enfants le répertoire des Beatles. Rencontre avec son créateur et showrunner, Josh Wakely.

    Kate Romero/Netflix

    Comment ce projet est-il né ?

    Josh Wakely : A 8/9 ans déjà j’écoutais les chansons des Beatles. Je me demandais à l’époque qui pouvait bien être le Sergent Pepper ou ce qu’était le Yellow Submarine. Ce sont des chansons qui parlent d’amour. J’ai trouvé ça très profond et j’ai tout de suite adhéré à leur monde. Et je pense que c’est quelque chose qui ne m’a jamais quitté. Lorsque mon frère a eu des enfants, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas vraiment de programmes pour les plus petits – même lorsque l’on était à l’âge d’or de la télévision. Avec Netflix, la donne a changé. Je voulais créer une série qui leur fasse découvrir celles qui sont pour moi les meilleures chansons jamais écrites. Leur mélodie peut vraiment plaire aux enfants. Ce que ces chansons racontent ont été une excellente source narrative : "I Want to Hold Your Hand", With a Little Help from My Friends… Elles ont un sens pour les enfants, on parle d’amour, d’amitié, de respect. Bon pour être honnête, lorsque j’ai pitché mon idée de série à des producteurs, ils m’ont pris pour un fou !

    Quel est votre premier souvenir lié aux Beatles ?

    Josh Wakely : Je me revoie écouter des titres comme "Twist and Shout", "I Want to Hold Your Hand" ou encore "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band". Je pensais à l’époque qu’ils étaient chantés par des groupes différents. Ma mère m’a alors dit que c’était le même et je me souviens avoir été étonné. Comment un seul et même groupe peut-il raconter toutes ces histoires diverses et variées ? C’est vraiment un privilège pour moi de faire découvrir cet imaginaire aux enfants.

    Je suis persuadé que dans 100 ans nous parlerons des Beatles de la même manière que l’on fait de Shakespeare.

    Comment avez-vous convaincu les artistes (Sia, Pink, James Corden…) de participer à cette BO ?

    J.W : J’ai tout d’abord contacté Eddie Vedder (du groupe Pearljam ndlr). J’avais besoin d’un artiste iconique et dont la voix était assez reconnaissable pour jouer l’un de mes personnages. Je lui ai envoyé une lettre ainsi que l’un des épisodes. Je ne pensais pas qu’il allait me répondre mais il l’a fait : il a adoré le projet et le message que la série délivrait. Je suis persuadé que dans 100 ans nous parlerons des Beatles de la même manière que l’on fait de Shakespeare.

    Netflix

    C’est vrai que Les Beatles sont ancrés dans l’imaginaire collectif …

    J.W : C’est vrai qu’il y a quelque chose d’universel dans leur musique et c’est quelque chose que l’on a senti sur le tournage. La chanson "All You Need Is Love" parle d’elle-même : son message passera à n’importe quelle époque. Et maintenant plus que jamais.

    Avec cette série, votre objectif est de faire connaître les Beatles aux enfants mais elles s’adressent aussi aux parents non ?

    J.W : Exactement. J’ai un enfant et je sais que le soir, il aime regarder la télé avant d’aller dormir. En tant que parent, je préfère choisir un programme qui nous plaît à tous les deux. C’est une sorte de tradition. Netflix permet de créer des séries familiales.

    Avez-vous "testé" votre série sur votre enfant ?

    J.W : (Rires). Je ne veux pas être le genre de parent qui oblige son enfant à regarder un programme précis mais je peux vous raconter cette anecdote : un matin, je lui ai demandé de choisir un dessin animé sur Netflix et son choix s’est porté sur Beat Bugs. Malheureusement la série n’était pas encore disponible, alors je lui ai montré la bande-annonce. Il a adoré et en a redemandé !

    Propos recueillis en table ronde à Paris le 12 avril dernier.

    Beat Bugs sur Netflix

     

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