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    Coincoin et les Z'inhumains : que pense la presse française de la suite de P'tit Quinquin ?

    Ce soir, Arte diffuse les deux derniers épisodes de "Coincoin et les Z'inhumains", la suite de "P'tit Quinquin". La presse française a-t-elle succombé à cette nouvelle frasque de Bruno Dumont, plus radicale encore que la précédente ?

    Roger Arpajou / Arte

    Synopsis : Suite à la découverte inexpliquée d’un magma extraterrestre, Quinquin, qui se fait désormais appeler Coin Coin, et les inspecteurs Roger Van der Weyden et Rudy Carpentier se retrouvent embarqués dans une nouvelle et folle aventure policière et existentielle…

    Coincoin et les Z'inhumains, série en quatre épisodes écrite et réalisée par Bruno Dumont. Elle est la suite de la série P'tit Quinquin, diffusée en 2014. 

    Avec Alane Delhaye, Bernard Pruvost, Philippe Jore, Julien Bodart, Christophe Verheeck, Alexia Depret, Lucie Caron...

    Episodes 3 & 4, ce soir à 20h55 sur Arte et en ligne sur Arte.tv

    Que pense la presse de Coincoin et les Z'inhumains ?

    Selon 20 Minutes :

    "L’occasion d’embarquer dans une nouvelle folle aventure policière, fantastique, existentielle et encore plus ovniesque. (…) Et Bruno Dumont de nous emmener dans une sorte de Día de muertos aussi foutraque qu’irrésistible."

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    Selon Le Monde :

    "Bruno Dumont n’oublie pas son passé d’enseignant en philosophie, nous donnant bien à penser en même temps qu’il nous donne bien à rire. Considérez cette matière brune qui se propage un peu partout autour de nous et qui partout met au carré la connerie humaine. Ne suggère-t-elle pas qu’en stigmatisant l’étranger qui est parmi nous, homme parmi d’autres hommes qui ne le reconnaissent pas comme tel, c’est, pour le coup, à nous-mêmes que nous risquons de devenir étrangers ? Alors on rit pour ces idées, mais d’un rire jaune… Ce malaise qui poisse à travers le comique de Coincoin et les Z’inhumains est le signe que l’art de Bruno Dumont, aussi éloigné qu’il nous paraisse du réalisme, est résolument de son temps."

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    Selon Le Nouvel Observateur :

    "Bruno Dumont ne se contente pas de donner une suite à son "P'tit Quinquin". Il réfléchit justement à la notion de suite et de série, pense au grotesque des toiles de Bosch et de Brueghel, à leur façon de défigurer les choses et détraque son burlesque en jouant la carte du discordant. Dans Coincoin et les Z'inhumains, il épuise aussi le phénomène de répétition. Ici, tout ne cesse de se dupliquer à l'image du commandant de police Van der Wayden (le spectateur verra bien par quel phénomène), de la voiture des flics en équilibre sur deux roues (gag déjà présent dans "P'tit Quinquin" et maintes fois réutilisé dans cette deuxième saison), ou de la vision d'une grange qui s'écroule entièrement à l'exception de la façade, pour installer un dérèglement général prodigieusement jouissif."

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    Selon Télé 7 Jours :

    "Bruno Dumont reprend ses personnages du "P’tit Quinquin" et les emmène encore plus loin, dans une histoire de magma extraterrestre. Transgressif, drôle, bien filmé, bien joué… Pour peu qu’on accepte le deuxième voire le troisième degré, c’est jouissif !"

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    Selon Les Inrocks :

    "L’alien qui atterrit avec fracas dans les paysages trop propres de la télé française est revenu. Quatre ans après P’tit Quinquin, carton d’audience aussi imprévu qu’historique, Bruno Dumont retrouve le prime time d’Arte avec une suite ébouriffée, Coincoin et les Z’inhumains."

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    Selon La Croix : 

    "Humour absurde, comique de répétition, quiproquos surréalistes… la nouvelle farce grotesque concoctée par Bruno Dumont (qui vient de recevoir un Léopard d’honneur au festival de Locarno en Suisse) fait souvent sourire mais montre aussi ses limites : avec ses dialogues parfois inintelligibles, son jeu approximatif et ses situations sans queue ni tête, les quatre épisodes de Coincoin et les z’inhumains donnent parfois l’impression de tirer en longueur."

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    Selon L'Express :

    "Dumont continue de faire mouche : Coincoin et les Z'inhumains est une série totalement barrée, dont il pousse encore plus loin le principe. Mais ce qui marchait pour P'tit Quinquin, en gros la surprise, le décalage, le bizarre, n'opère plus. Le premier épisode est très prometteur, qui pose des enjeux excitants. Peut-être trop... Le reste a du mal à rebondir : le scénario est très mince, donc décevant, les personnages sont les mêmes du début à la fin, l'ambiance est répétitive, les gags se voient de loin. Reste que Bruno Dumont filme comme personne. Une leçon de mise en scène au service d'une série qui aurait largement méritée d'être ramassée en deux épisodes."

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    Selon Première :

    "Dumont ne découvre plus le mécanisme de la comédie, il l’applique. Il n’interroge plus son style, il croit à son savoir-faire. À tout point de vue, CoinCoin va plus loin que Quinquin. Plus provocateur (les migrants chantants), plus grotesque (les deux flics en roue libre, littéralement), plus étiré, plus fantastique, plus tout et n’importe quoi. Mais pas forcément plus marrant. Il faudrait appeler ça un sequel, davantage qu’une seconde saison : condamné à la surenchère et à une forme de répétition."

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    Selon Télérama :

    "Dumont nous oblige à nous interroger sur la menace, réelle ou supposée, que représente cette exotique invasion noire. Aimantés par les tics faciaux de Van der Weyden ou les cascades sur deux-roues de Carpentier, on pourrait esquiver le sujet. Déroutés par les dialogues sans queue ni tête et les lenteurs de l’enquête, on pourrait s’en détourner. Mais Dumont nous cloue devant l’écran avec une drôle de sensation : celle que l’on éprouve à l’écoute, gênés, des pensées de gens que l’on croyait aimer."

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    Selon Télé 2 semaines :

    "Cette nouvelle aventure garde l'identité très marquée de la série, mais pèche par des personnages à la limite du grotesque."

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