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    Who is Keith Moon ?

    La vie délurée de Keith Moon, feu batteur du légendaire groupe rock, The Who, pourrait être adaptée pour le grand écran.

    On the Moon

    Frénétique, délurée, extravagante, provocante... ces quelques mots résume la vie de Keith Moon, légendaire batteur de The Who, mastodonte groupe rock des années soixante, soixante-dix. Love sex, drug and rock'n'roll en quelque sorte. Une vie faite d'excès en tout genre. Overdosé de somnifères un soir de septembre 78, l'homme aux baguettes d'or ("ses baguettes étaient des aiguilles qui tricotaient nos mailles" avait déclaré Pete Thowsend) arrêtait définitivement ses roulements de tambour.

    Les frasques de cet excentrique percussionniste ("Tout le monde est excentrique, mes excentricités ont simplement une autre forme"), amateur de canulars, des Marx Brothers et de Jerry Lewis, riquent d'être transposer pour le grand écran. Le réalisateur Brad Silberling souhaite en effet développer un long métrage sur la vie et la carrière de celui qui avait lancé un style à part dans son jeu de batterie (les célèbres breaks énergiques).

    Le cinéaste, à qui l'on doit Casper, La Cité des Anges (avec Nicolas Cage et Meg Ryan) et des épisodes de la série Felicity et NYPD Blue, travaille sur cette biopic (à l'instar de celle de Jim Morrisson, formatée par Oliver Stone dans Les Doors) en étroite collaboration avec les trois autres membres restants de ce quatuor à la mod et du pop art contestataire, soit le guitariste, compositeur et leader Pete Townshend, le chanteur (à bouclettes) Roger Daltrey et le bassiste John Entwistle.

    Suite à l'annonce de ce projet cinématographique, plusieurs comédiens se sont manifestés, notamment Nicolas Cage, grand fan de The Who devant l'éternel (on peut d'ailleurs entendre Bell Boy un extrait du groupe dans le dernier Scorsese, A Tombeau Ouvert), qui se serait déclaré intéressé pour endosser les costumes psychédéliques modèle Carnaby Street de Pete Thowshend.

    Toutefois, le projet de Silberling n'est pas d'actualité immédiate, puisque la priorité du metteur en scène reste son Baby's in Black, un thriller inspiré du meurtre de sa fiancée, Rebecca Schaeffer, sauvagement trucidé par un rôdeur en 1989.

    Who's The Who

    Le nom de The Who restera pour toujours associé dans l'esprit de tous (et notamment la génération des babyboomers) à Tommy, d'après l'album éponyme sorti en 1969. Un opéra-(ba)rock complètement déjanté et coloré mis en image par Ken Russel (1975), et avec un casting d'enfer, constitué entre autres de Jack Nicholson, Tina Turner (en acid queen), Elton Wizard John, Eric Clapton, Oliver Reed et Ann-Magret. L'histoire d'un jeune sourd-muet et aveugle, champion de flipper, qui fonde une secte afin de trouver la Lumière.

    Considéré comme l'un des trois plus grands groupes de rock de l'époque (après les Beatles et les Rolling Stones), The Who offrait un rock empreint de pop électrique, de rythm'n'blues, de psychédélisme, de folie. Et de décibels. Des bêtes de scènes à la voix rauque, qui soldaient toujours leurs prestations, faites d'imagination et d'improvisation, par un massacre dans les règles de l'art de leurs instruments. Une énergie et agressivité qui se retrouvaient dans leurs albums, dont le plus célèbre reste, à ce jour, Tommy donnant naissance par la suite aux albums-concepts style Starmania.

    Au décès de Keith Moon, épuisé par les drogues et l'alcool (plusieurs fois, il a perdu connaissance en plein milieu de leurs concerts), le groupe à "la quadruple personnalité" (d'après Quadrophenia) se fait plus discret sur scène et dans les studios d'enregistrement, comme incapables de trouver un successeur au charismatique et rebelle drummer.

    Mais, le quatuor se reforme, grâce à l'arrivée aux baguettes de Zak Starkey (fils de Ringo Starr), remplaçant Kenney Jones. Un album, intitulé The Blues to the Bush, composé des reprises des plus grands succès publics de leur dernière tournée est actuellement disponible non pas dans les bacs des disquaires, mais sur le Net (site http://www.musicmaker.com), où les internautes ont la possibilité de télécharger l'album sous le format MP3 pour 20 dollars. Et pour les amateurs de My Generation, une tournée est prévue outre-Atlantique à partir de juin prochain, avec la complicité de Jimmy Page, ex Led Zep, et de The Black Crowes. A bon entendeur...

    L.B

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