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    Jeanne Balibar en fin de tournage

    Jeanne Balibar et Bruno Todeschini vont bientôt quitter la Tunisie où ils achèvent de tourner "Avec tout mon amour", sous la direction d'Amalia Escriva.

    Mektoub – c'est ainsi ! Toutes les bonnes choses ont une fin. Après plusieurs semaines passées sous le soleil tunisien, Jeanne Balibar (Ça ira mieux demain) et Bruno Todeschini (Code Inconnu) vont regagner la grisaille française. Dans quelques jours s'achèvera le tournage de Avec tout mon amour, premier long-métrage d'Amalia Escriva dont les comédiens interprètent les personnages principaux. Le plateau avait posé ses malles dans le berceau de Carthage le 25 octobre pour sept semaines de tournage. La belle aventure approche à sa fin.

    Pour Amalia Escriva, c'est un cap important qui est franchi. Ancienne élève des Arts Déco et de la Fémis, elle achève là le tournage de son premier long-métrage. Jusqu'ici elle n'avait travaillé le celluloïd qu'en format court ou pour réaliser des documentaires. Des passages obligés qui l'ont inévitablement menée à la réalisation d'un long-métrage : Avec tout mon amour. En octobre de l'année passée le Centre National de la Cinématographie (CNC) lui accorde une avance sur recettes pour le réaliser. En janvier 2000 le scénario de Avec tout mon amour décroche le prix du public aux 12e Festival Premiers Plans d'Angers. Quelques mois plus tard elle passe derrière la caméra.

    Avec tout mon amour c'est l'histoire d' "une femme fragile dans une société contraignante" (Jeanne Balibar), le destin individuel d'une femme pris dans les évolutions de tout un pays. Alger au début du siècle. Colonie française depuis 1830, le pays a déjà vu passer le mythique Abd el-Kader (1839-1947) et la révolte de Kabylie (1870). L'insurrection ponctuelle et localisée est latente. C'est dans ce contexte que sept Européens sont tués dans un petit village algérien. S'en suit le procès des insurgés de Marguerite et le verdict jugé trop clément par certains. Jean Corveler, avocat des insurgés, retrouve sa femme suicidée. Compte à rebours cinématographique, le film part alors à la découverte des personnages, riches colons espagnols, dont la vie est intrinsèquement liée à celle de l'Algérie coloniale.

    M.C.B.

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