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    La Cinecittà fait peau neuve

    Luigi Abete, président de la Cinecittà, projette d'agrandir ses studios en construisant de nouveaux décors permanents dans la Cité romaine du cinéma.

    La Cinecittà change de peau et se refait une seconde jeunesse. Voilà plus de cinquante ans que les fameux studios romains créés par Mussolini en 1937 ont atteint leur âge d'or, en servant de lieux de tournage aux péplums et westerns spaghetti. Aujourd'hui la nouvelle équipe dirigeante de la "Cité du cinéma", chapeautée par Luigi Abete, désire attirer les cinéastes étrangers dans ses murs. A cet effet, le plan de développement prévu ne lésinera sur aucune dépense ni sur aucun effort pour offrir aux producteurs ou aux directeurs de programmes télévisés un espace de création privilégié.

    A l'origine, la Cinecittà s'étend sur une superficie de 400 000 mètres carrés : un atout non négligeable, que viendront bientôt compléter de nouveaux aménagements. A commencer par la construction de plusieurs décors, réalisés selon les volontés des maisons de production intéressées, et financés à 100% par la Cinecittà.

    Eglise, village toscan, cockpit d'avion ou wagons de train grossiront d'ici peu la liste des structures permanentes du studio, qui a notamment conservé deux des sous-marins de U-571 de Jonathan Mostow, ainsi que le New York des années 1860, spécialement reconstitué pour le dernier film de Martin Scorsese (Gangs of New York).

    Le projet est d'envergure, mais la Cinecittà n'en est pas à ses premiers réaménagements. Ainsi, il y a trois ans, 143 millions de francs ont été dépensés afin de moderniser les installations techniques de chacun de ses 22 studios. Un investissement auquel s'ajoutent les 36 millions de francs alloués à la création de "Cinecittà Digital", un département numérique consacré aux effets spéciaux et à la post-production vidéo.

    De la lumière au son, en passant par le montage et les décors, la Cinecittà, que l'on appelle le "Hollywood sur Tibre", regroupe toutes les activités liées au septième art. Une polyvalence qui a su combler des réalisateurs tels qu'Anthony Minghella ( Le Talentueux M. Ripley, Le Patient anglais), Julie Taymor (Titus) et Franco Zeffirelli (Un thé avec Mussolini).

    A.Z.

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