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    Redynamiser le cinéma en Afrique

    Des distributeurs et des exploitants de l'Afrique francophone se sont réunis en octobre à Ouagadougou. Objectif : relancer le cinéma sur le continent.

    Environ quinze films sont produits chaque année en Afrique francophone. Les pays les mieux équipés possèdent chacun une quarantaine de salles alors que la moyenne n'est que de deux à trois salles par pays. Pour redynamiser la distribution et l'exploitation, une cinquantaine de professionnels du cinéma africain se sont réunis à la mi-octobre à Ouagadougou, à l'initiative de l'Agence intergouvernementale de la francophonie (AIF).

    Deux décisions en faveur du cinéma africain

    Deux décisions y ont été prises. Un groupement d'intérêt économique (GIE) composé de distributeurs a été créé. "Les distributeurs pourront mieux se coordonner. Cela permettra, par exemple, que les films sortent en même temps sur l'ensemble de l'Afrique francophone. Ceci diminuerait ainsi les coûts de promotion", a expliqué à AlloCiné Jean-Claude Crépeau, directeur du cinéma et des médias à l'AIF.

    Autre décision : mettre en place une charte de programmation et de transparence des recettes chez les exploitants. "Les exploitants signataires s'engagent sur une diffusion de 40% de films africains. Pour l'instant, sur les 52 films programmés chaque année en moyenne par salle, 85% sont d'origine américaine", affirme Jean-Claude Crépeau.

    Quant à la production africaine, elle a été quasi-absente des grands festivals cette année : aucun film de ce continent à Cannes et à Venise, seul Little Senegal à Berlin. Certains films ont cependant connu de beaux succès critiques comme Ali Zaoua, primé à Montréal ou à Stockholm.

    Marie-Claude Harrer

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