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    Columbine : le cinéma acquitté

    Un juge américain a rejeté la plainte de proches de victimes du massacre de Columbine, qui estimaient films et jeux vidéos responsables du bain de sang.

    Une décision importante. Dans l'éternel débat sur l'éventuelle responsabilité des films et jeux vidéo violents dans le comportement agressif de certains jeunes, l'arrêt du juge américain Lewis Babcock risque de peser lourd. Il vient en effet de rejeter la plainte lancée par des parents des victimes du massacre survenu en avril 1999 au lycée de Columbine de la petite ville de Littleton, dans l'état du Colorado. Deux adolescents avaient ouvert le feu sur leurs camarades de classe, faisant treize morts, avant de se suicider.

    Le cinéma et les jeux vidéo responsables ?

    Un bain de sang que les proches des victimes attribuent en partie à l'industrie du cinéma et du jeu vidéo, les deux tueurs ayant souvent évoqué leur attirance pour Basketball Diaries de Scott Kalvert, dans lequel un étudiant tue également ses camarades de classe, et pour le sanglant jeu vidéo Doom.

    Mais selon le juge Lewis Babcock, les producteurs de films ou de jeux vidéo ne pouvaient pas prévoir que ceux-ci allaient inspirer les deux jeunes tueurs de Columbine. Une décision qui devrait une nouvelle fois relancer le débat.

    Thomas Colpaert avec AP

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