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    Les Yeux de Satan
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    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Lumet a écrit qu'il n'aimait pas ce film ( 1971 ) qui est toujours inédit en salles en France et a fait l'objet d'une sortie en dvd.

    Trahi par son titre français " child play" ( jeux d'enfants) donc peu aimé par son réalisateur est pourtant une très bonne surprise.

    Réalisé après le succès de " rosemary's baby" de Polanski et un peu avant " l'exorciste" de w. Friedkin, il s'inscrit aussi dans le registre du gothique.

    Lumet est ici dans un univers qui n'est pas le sien, celui du fantastique mais il utilise le genre dans un sens métaphorique.

    Des événements inattendus et inquiétants se produisent dans un lycée catholique new yorkais, sur fond de rivalité entre deux enseignants.

    La première partie est remarquable ( l'ambiance mystérieuse et inquiétante qui règne dans l'établissement scolaire est très bien rendue), tandis que la seconde l'est, il est vrai, beaucoup moins.

    " child play" aborde le thème de la manipulation des foules qui soutiennent un système où un leader qui les oppresse , c'est un regard sur l'aliénation individuelle et des masses.

    On peut aussi y voir une denonciation de la pédophilie.

    L'originalité repose sur le traitement d'un sujet politique à partir d'un opus qui relève du film de genre fantastique.

    A mes yeux, c'est une réussite portée par l'interprétation de James Mason et de Robert Preston. " child play" vaut beaucoup mieux que ce que l'on en a dit et mérite largement d'être vu.

    Toutefois le mélange des genres pourra rebuter les aficionados du cinéma d'épouvante ainsi que les spectateurs serieux attirés exclusivement par les œuvres de réflexion.

    Pourtant, " les yeux de satan" est un vrai plaisir de cinéma.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Si la séquence d'introduction laisse penser que l'on a affaire à un film d'horreur, détrompez-vous. "Child's Play" cuvée 1972 (rien à voir avec le film éponyme avec la poupée qui tue !) est davantage un drame. Où l'on suit deux professeurs en opposition au sein d'une école catholique, alors que des phénomènes de violence s'amplifient parmi les élèves. Un film assez inégal. On a par exemple un très beau numéro d'acteurs entre d'un côté James Mason en professeur tyrannique de latin à deux doigts de la retraite. De l'autre, Robert Preston en professeur d'anglais sincèrement attaché à ses élèves. Des personnages qui s'avèreront bien plus nuancés qu'ils n'apparaissent au premier abord. Pour l'anecdote, c'est Marlon Brando (!) qui avait été engagé pour jouer le second, mais l'acteur capricieux quittera le navire en apprenant que James Mason se taillait la part du lion. Mais entre eux deux, Beau Bridges est assez fade en nouvel arrivant, témoin quasi passif d'événements étranges. A l'image d'un scénario qui manque cruellement de suspense ou d'enjeu, et ne tient pas toujours la route. spoiler: Si Dobbs voulait faire virer Malley, n'était-il pas plus simple de le compromettre directement avec des magazines pour adultes plutôt que de se lancer dans une complexe campagne de harcèlement ?
    Heureusement, la mise en scène de Sidney Lumet n'est pas en reste. Le réalisateur joue sur les couloirs étroits et les salles sinistres d'un école catholique privée. Et il garde jusqu'au bout l'ambiguïté sur l'aspect surnaturel de l'intrigue et l'origine des actes de violence.
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Après un début mystérieux et inquiétant, le film change un peu de ton et il en devient moins intéressant. L'ensemble est tout de même convaincant.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2021
    "Les yeux de Satan" est l’adaptation cinématographique de la pièce « Child’s play » (Jeu d’enfant) écrite par Robert Marasco et jouée 342 fois à Broadway durant l’année 1970. Le titre original du film reprend d’ailleurs le titre de cette pièce écrite par ce dramaturge peu prolifique et inspirée par l’atmosphère que ce dernier avait connue en tant que professeur de latin et de grec dans une école jésuite de Manhattan. Le film de Sidney Lumet n’a pas rencontré un grand succès lors de sa sortie, probablement du fait de sa complexité et des nombreuses interprétations contradictoires qu’il peut susciter. Par la faute du titre choisi sans aucune bonne raison dans notre pays et sous prétexte qu’on entend dans "Les yeux de Satan" un prêtre, le père Penny, parler d’une présence satanique au sein de l’établissement Saint-Charles, certains y voient un film fantastique s’inscrivant, comme "L’exorciste" (1973), dans la mouvance des films mettant le diable au premier plan, à la suite du "Rosemary’s Baby" de Polanski (1968). Même si Sidney Lumet fait de louables efforts au niveau du son et de la musique pour entraîner le spectateur dans cette voie, cette interprétation tient difficilement la route, d’autant plus que le père Penny, personnage alcoolique dans la pièce, est présenté dans le film comme un personnage difficile à prendre au sérieux. Non, Les yeux de Satan est totalement exempt de phénomènes surnaturels, et, par les violences qu’il montre, faites par des groupes de jeunes gens sur des individus isolés, ce film s’avère au contraire très réaliste et, malheureusement, tout à fait en phase avec l’actualité du moment, la seule différence étant qu’aujourd’hui, le harcèlement, qui n’a rien de surnaturel, dont sont victimes certain jeunes et qui peut aller jusqu’à d’extrêmes violences, se construit le plus souvent en interne, sur les réseaux sociaux. En fait, dans ce film, Sidney Lumet reprend un thème qui lui est cher : la stigmatisation de la manipulation des masses et de la dictature de groupe. Tellement cher, qu’il arrive à faire croire que le réalisateur, en montrant de façon négative des élèves qui s’élèvent contre l’autorité, fustige la partie très importante en nombre de la jeunesse américaine qui, au même moment, au début des années 70, proteste contre la guerre au Vietnam. Etonnant de la part d’un réalisateur qui a toujours été considéré comme étant un homme de gauche attaché aux idéaux démocratiques ? Peut-être pas ! Peut-être était-il d’une grande lucidité au point de pressentir le glissement progressif de nombreux hippies pacifistes vers la « yuppisation » des années 80.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Si la carrière de Sidney Lumet forte de 45 films sur cinquante ans, aura surtout brillé à travers les films policiers ou de procès dénonçant la corruption qui minent les institutions régaliennes de l'Amérique, elle aura aussi été marquée par un éclectisme limité qui aura vu l'intellectuel qu'était le grand réalisateur s'aventurer avec prudence dans des domaines qu'il jugeait un peu trop éloigné de son terrain de jeu favori. C'est le cas avec "Les yeux de Satan" adapté d'une pièce de théâtre de Robert Marasco. Un collège religieux réputé voit revenir comme professeur de culture physique l'un de ses anciens élèves (Beau Bridges). Celui-ci ne tarde pas à constater que règne une ambiance des plus délétères au sein de l'établissement, prenant corps à travers la rivalité qui oppose deux professeurs au sujet de la discipline à appliquer. Les élèves sans aucune explication rationnelle deviennent violents les uns envers les autres. Le phénomène ne fait qu'empirer, exacerbant un peu peu plus tous les jours le différent entre les professeurs Jerome Malley (James Mason) et Joseph Dobbs (Robert Preston). Le contexte plutôt bien amené laisse présager une montée en tension que Sidney Lumet s'évertue pourtant à contenir ne souhaitant pas mettre l'accent plus que nécessaire sur des phénomènes surnaturels mais plutôt laisser deviner les pulsions homosexuelles refoulées qui taraudent les deux hommes et ne sont pas étrangères aux troubles comportementaux des élèves. L'attitude de Joseph Dobbs quand il présente l'établissement à Paul Reis revenu après dix ans est sans équivoque sur le sujet. Lumet sans doute au détriment des canons du genre qui exigent quelques retournements spectaculaires qui débouchent sur l'exposition de tout un décorum fantastique se concentre à démontrer avec la perspicacité qu'on lui connait les failles d'un système qui refuse la mixité. La tension est palpable grâce à l'affrontement tout à la fois violent et policé que se livrent un James Mason comme toujours parfait et un Robert Preston remplaçant Marlon Brando initialement prévu mais qui préféra se désister plutôt que de laisser la part belle à James Mason. C'est ce parti pris qui rend aujourd'hui le film très original mais surtout prémonitoire car en lien avec tous les scandales qui frappent à retardement les institutions religieuses chrétiennes. Quelques faiblesses sont malgré tout présentes qui ne peuvent permettre de placer le film en très bonne place au sein de la filmographie prestigieuse de Lumet notamment la prestation de Beau Bridges et le manque de crédibilité des scènes de violence entre les collégiens. Mais comme on peut le constater encore une fois, aucun film de Sidney Lumet n'est dénué d'intérêt.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Dans un registre inhabituel pour lui, Sidney Lumet se sort très honorablement de cette adaptation d'une pièce de théâtre assez sombre et fort peu connue, à l'image de ce film... fort peu connue. Ce qui peut se comprendre tant celui-ci est peu aimable et réservé à un public relativement averti, mais si le réalisateur s'est déjà montré plus à l'aise derrière la caméra, il parvient toutefois à reconstituer la lourde ambiance pesant dans le pensionnat, le doute imprégnant les murs, l'ambiguïté de chaque personnage, la volonté de nous troubler constamment par un détail, un dialogue...

    Non pas que « les apparences sont parfois trompeuses » soit un parti pris d'une audace ou d'une originalité folle, mais l'aspect très anxiogène, le renversement des valeurs, la remarquable interprétation (James Mason et Robert Preston y sont notamment impressionnants) donne beaucoup d'atouts et de sens à une expérience parfois un peu extrême, basculant dans l'étrange à plusieurs reprises (notamment lors du dénouement), mais ne laissant nullement indifférent : voilà un titre méritant bien plus que la quasi-indifférence dans laquelle il a toujours régné.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2016
    Adapté d'une pièce qui fit un bide à Broadway. Histoire en vase clos d'un lycée catholique où les événements se précipitent : un vieux professeur (James Mason, subjuguant) se dit harcelé par un collègue, des élèves se mutilent, une chapelle est profanée ... Ca va mal finir, pour sûr, si Satan l'habite (le lycée). C'est un Lumet un peu lourd, ça lui arrive assez souvent, à vrai dire, qui hésite entre le suspense psychologique et le fantastique. Une oeuvre hybride, pas dénuée de qualités mais trop chargé d'effets grossiers.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un film rare de Sidney Lumet, qui n'obtint aucun succès à sa sortie aux États-Unis et resta inédit en France. Quelque part entre Le Village des damnés, Rosemary's Baby et If, ce film reprend des thèmes à la mode des années 1960-1970 : vie d'internat et rébellion, enfants maléfiques, ambiance satanique, etc. Les effets visuels et sonores sont parfois un peu grossiers, mais le réalisateur parvient tout de même à créer une atmosphère tendue, pesante et angoissante. Le jeu des deux acteurs principaux, James Mason et Robert Preston, cultive l'ambiguïté autour des thèmes de la folie et de la perversion. Le problème, c'est que l'évocation d'actes sadiques et masochistes, ou encore les allusions homosexuelles ne débouchent pas sur grand-chose. Le scénario, qui entend maintenir jusqu'au bout une certaine opacité, apparaît au final plus inabouti que mystérieux. Et frustrant.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juin 2011
    On se demande ce qui a poussé Sidney Lumet à adapter cette pièce de théâtre médiocre pour nous donner un film plat, faussement inventif, qui ne décolle jamais et finit dans une ambiguïté glauque. Les acteurs font ce qu’ils peuvent, à l’image de James Mason, pour sauver ce film du désastre mais ils n’y réussissent que très partiellement, la plupart d’entre eux (et en premier lieu le prof de gym, joué très maladroitement par Beau Bridges) étant réduits à des ectoplasmes de personnages, sans âme ni épaisseur. Même la réalisation de Lumet est pour une fois sans imagination, le scénario est insipide et la finalité de tout cela, je l’avoue, m’échappe complètement… À éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 novembre 2010
    Un bon Sidney Lumet,qui doit énormément à son ambiance et au parfait jeu troublant de James Mason !! Bonne histoire sinon et bonne réalisation. Film méconnu, dommage !!
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    Un film totalement méconnu dans l'oeuvre de Sidney Lumet, et certainement une de ses oeuvres les plus mystérieuses. Car on ne sait vraiment jamais si on a affaire à une oeuvre sur un mouvement de révolte estudiantine, un peu dans la trame d'"If" mais en beaucoup moins soporifique, ou à un thriller surnaturel. Bien qu'il s'ingénie à faire bouger souvent la caméra, Lumet n'évite pas certaines lourdeurs théâtrales mais dirige à la perfection ses comédiens. James Mason est une fois de plus impressionnant dans le rôle d'un professeur rigide et (peut-être!) paranoïaque et trouve un partenaire à sa mesure à travers un Robert Preston très inquiétant. Sans être une réussite majeure, un film qui mérite pas l'oubli dans lequel il est tombé.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Une guignolade , surjouée , d'un insondable ennuie .
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2014
    Un Lumet inconnu qui s'avère une excellente surprise, Child's play a tout de l'ambiance de ses films fantastiques des années 70 sans que pour autant cela soit directement suggéré ; tout reste dans le flou. Est-ce que le diable c'est réellement emparé de cet établissement scolaire ou est-ce seulement une folie collective, on reste dans le doute jusqu'à la fin. Sans être parfait Child's play n'en reste pas moins très réussi et l'affrontement Preston/Mason est remarquable dommage par contre que le personnage incarné par Beau Bridges ne soit pas plus développé.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2009
    Un fantastique à la rare atmosphère plutôt etrange et homoérotique suivie d'une rare violence dans les accords, et au protagoniste etonnant dans le script: trouble et attirant.
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