Avis sur Le Sixième homme

Cinquième court-métrage du duo Julien Lacombe / Pascal Sid, Le sixième homme est un polar de dix minutes simple, prenant et efficace. Avec les gueules classiques du genre comme les inévitables Olivier Marchal, Jo Prestia ou encore Ludovic Berthillot, le petit film possède des valeurs sures de sincérité à l'écran, les acteurs arrivant sans peine à rester naturels dans leurs rôles de salauds. On regrettera hélas cet emploi abusif de ces fameuses gueules, présentes à chaque fois dans les films du genre... L'histoire, elle, est simple, peut-être un peu prévisible mais intéressante voire même touchante à la fin. De plus, les deux compères apportent un tout petit plus à leur réalisation, quelque chose de pas franchement important mais qui montre leur attachement aux petites choses : le film se déroulant dans les années 80, uniformes, voitures et costumes sont d'époque. Bref, un court intéressant où tout est dit en l'espace de dix minutes. Bravo.

Le Sixième homme (2006) est un court-métrage de 12 minutes très efficace, grâce à trois ingrédients importants, son intrigue mystérieuse, sa mise en scène posée et son casting quatre étoiles réunissant des gueules appropriées pour ce genre de rôles (Olivier Marchal, Jo Prestia & Affif Ben Badra). Milieu des années 80, un groupe de gangsters se prépare à un braquage. Tout se déroule comme prévu jusqu’à l’arrivée d’un sixième homme. A partir de ce moment là, les doutes vont envahir l’ensemble du groupe, plus rien ne sera comme avant. Le duo Julien Lacombe/Pascal Sid est arrivé à nous offrir sur un court laps de temps, un polar prenant auquel on en redemande, aura t-on la chance d’avoir une version longue un jour ? Le doute subsiste !