Derniers Avis sur Soit je meurs, soit je vais mieux

« Soit je meurs, soit je vais mieux » de Laurence Ferreira Barbosa (2008) est loin d’être son premier film. Son père ayant quitté le foyer conjugal, Martial Dulac (François Civil), 16 ans, déménage avec sa mère, Sabine (Florence Thomassin), dans un appartement plus modeste. D’abord plutôt antipathique, Martial a du mal à s’intégrer dans son nouveau lycée et se sentant exclu, il va se rapprocher de 2 jumelles (Karine et Martine Barbosa), bien mystérieuses et qui s’avéreront rapidement être des marginales.
Durant ce film de près de 2 h, les 2 filles qui parlent peu et de façon très énigmatique et avec souvent un visage sans expression, vont entraîner Martial dans l’alcool, la drogue, le sexe et – c’est leur grande marotte - la visite d’appartements dont les occupants ne sont pas toujours absents…
Bref un film sans fioriture technique, bien étrange et rapidement répétitif... dont on a un grand mal à suivre la ligne directrice et pour lequel la fin est plus que prévisible !

Côté pile ("je meurs"): la scarification, le repli sur soi. Côté face ("je vais mieux"): la transgression des interdits, la réunion de malfaiteurs, la mise en ridicule de la sacro-sainte propriété. Martial finit par ressembler à son prénom à la toute fin du film (piquée, comme il se doit, à Chaplin et Renoir). Il faut aimer le cinéma de la réalisatrice, son approche sans préjugés, notre regard s'affirme lentement, on aimera ou pas. De mon côté oui.

Très bon film. On est embarqué dans cette histoire assez simple mais terriblement prenante.
On s'attache vite au petit martial et aux différents personnages et on reste tend du début à la fin sans vraiment savoir pourquoi, peut être par crainte que cela ne tourne mal pour Martial.

J'ai beaucoup aimé, mais c'est sur qu'il faut rentrer rapidement dans le film pour pouvoir l'apprécier, parce qu'il peut paraitre vite réberbatif. Le coté intimiste du film est très prenant car il va crescendo et nous fait rentrer dans la plénitude des personnages.

Le début du film est assez réussi, variant efficacement le rythme et installant mystère et tension autour des deux sœurs. Mais une fois les personnages enfermés dans leur solitude, l'ennui s'installe, les personnages secondaires n'étant plus là pour apporter du souffle au récit.

Le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce film est "bizarre". Il n'est pas ennuyeux mais le scénario est assez irréaliste..

je viens à peine de voir le film à la télé et j'ai trouvé que le rôle de l'adolescent et des jumelles étaient magnifique, bien qu'effectivement le film soit long et parfois un peu vide... j'attribue cette note pour le role de l'adolescent et des jumelles

C est long c est chiant et surtout l ambiance est tres bizarre mais dans le sens ininteressant du bizarre !! On sait pas ou ça va (la real le sait elle elle m^me ? ) et le coup de finir avec "un que sont ils devenus" on se demande si c est fictif ou non... bref a eviter vraimeent !! petite etoile pour François Civil.

Un joli film étrange et assez particulier sur l'adolescence soutenu par une interprétation très juste. A voir.

DANGEREUSE ALLIANCE. Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel, mais François Civil n'est pas normal. Pour son premier rôle, il traque la camera de Barbosa. En mere perdue, Florence Thmassin est elle comme d'habitude excepionnelle.

Un film très particulier, devant lequel on s'ennuie ferme, il faut l'avouer. Il ne se passe pas grand chose, le film est immensément long, immensément lent, parsemé de longueurs qui n'en finissent pas. Les acteurs jouent bien mais le scénario est creux et l'ambiance soporiphique malgré une mise en scène soignée.

Comédie étrange et vaporeuse, le film, à l'image de ses jeunes héros, se perd un peu dans sa 2eme partie après une bonne premiere heure insolite et amusante. en tout cas, il y a un ton et une poésie propre au cinéma de laurence ferreira barbosa.

Ce film expérimental entre fantasme et iréalité est une chronique d'adolescence qui ne ressemble à aucune autre.

film intime, avec de très bons interprètes, j'aime beaucoup le jeu symétrique des jumelles. Pour une fois c'est pas les ados qui énervent le spectateur mais les adultes, immatures, lourds, ridicules.

Un peu plus de fraîcheur et de dynamisme dans la mise en scène aurait permis de mieux faire passer l'ensemble.