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    L'Elite de Brooklyn
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    3,2
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    540 critiques spectateurs

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    Zoumir
    Zoumir

    63 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Antoine Fuqua est capable du meilleur (Training Day) comme du pire (Les larmes du soleil). Si ces films sont pour la plupart réussis sans être mémorables, ils le doivent surtout à des acteurs qui semblent à chaque fois tout donner à leur personnage. Avec L'élite de Brooklyn, le réalisateur ne déroge pas à la règle puisque dans les points forts de son film, on retrouve une belle direction d'acteurs. Tout le casting est convaincant, Ethan Hawke, Don Cheadle, jusqu'à Richard Gere dans le rôle d'un flic désabusé et fatigué ou même Wesley Snipes qu'on avait oublié suite à ses multiples fiascos. Pour le reste, si l'histoire de ces destins croisés est sans surprises et l'ensemble un peu long pour une conclusion qui ne surprendra pas, Antoine Fuqua arrive à nous garder grâce à une réalisation sobre teintée de noirceur et des personnages flirtant avec leurs limites. Un film sans originalité qui confirme une certaine maîtrise de son réalisateur.
    Tiger V.
    Tiger V.

    79 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Un film policer de la même lignée que les Infiltrés mais avec un manque de satisfaction. Ce film montre trois policiers différents avec des différentes situations qui font leurs boulots, l'histoire n'a aucune originalité à part la fin qui est un peu inattendue. Un casting pas trop mal dans l'ensemble et bien choisi; dommage qu'on ne voit pas beaucoup Wesley Snipes. Le petit avantage de ce film, ce qu'on on ressent l’atmosphère angoissante de ce que les policiers subissent avec leurs malheurs et on voient bien à quel point c'est difficile pour eux de survivre. Mais l'ennui s'installe pendant la majorité des scènes et j'ai failli m'endormir plusieurs fois. Les costumes sont bien choisi pour distinguer chaque personnage du film et les décors vont bien en fonction de l'ambiance du film. Un film policier qui manque quelques points pour qu'il soit un peu plus vivant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2014
    Une histoire de policiers antihéros plutôt bien fichue.
    gbagrami
    gbagrami

    20 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Antoine Fuqua poursuit sur la lancée du succès de son "Training Day" et nous livre un autre film du genre. Cependant,il manque quelque chose pour le placer au même niveau, le scénario n'accroche pas outre-mesure, et c'est très long.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    J'aime bien Fuqua, bon réal mais inégal et malheureusement ce film n'est de loin pas son meilleur. Le casting est triple AAA mais c'est bourré de clichés, si on se base sur le film, l'homme noir ne peut être qu'un criminel pffffffffff Y a de bons moments mais ça reste moyen.
    Jérémie
    Jérémie

    131 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    L'elite de Brooklyn est bon film, mais manquant cruellement de rythme et d'inspiration. Je trouve que Richard Gere est complètement à côté dans ce film, peut-être dû à son rôle de flic intègre désabusé.
    A côté de ça, le film et le déroulement de l'histoire sont bons. On se met facilement à la place d'Ethan Hawke (en père dépassé par les événements et les soucis d'argents, d'ailleurs encore une superbe performance de l'acteur) et Don Cheadle (en flic sous couverture sympathisant avec les trafiquants).
    Ce que j'aime dans ce film, outre l'histoire banale, c'est les petites coïncidences qui font que ces 3 personnages se rencontrent et donne ainsi une autre dimension au film, et surtout une fin super rythmée et digne d'un bon film.
    J'adore Wesley Snipes en trafiquant de drogue !
    Guimzy
    Guimzy

    162 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Après Training Day, Antoine Fuqua continue dans le genre qui sait sans doute gérer le mieux : le polar urbain. Avec L'élite de Brooklyn, le réalisateur pond un film qui ne révolutionne en rien le genre mais démontre de manière assez magistrale la corruption de la police américaine. C’est l’histoire de trois flics, trois parcours en creux et sans gloire, sans rien d’héroïque, différents chacun dans l’adversité et les démons intérieurs (alcool, apathie, crise d’identité, tentation de dépasser les limites…).L’élite de Brooklyn a le mérite de proposer autre chose qu’un simple thriller noir brûlant, plutôt des tranches de vies, la chronique humaine et désespérée de flics fatigués, usés, abîmés dans le chaos et la chaleur de Brooklyn. C’est là sa force paradoxale, celle de jouer profil bas, d’esquiver la moindre des prétentions tout en empruntant les codes archi-balisés du genre. Le réalisme fait donc très fort ici, et l'on se doute que ça ne finira pas en happy end. L’élite de Brooklyn n’a donc rien de surprenant, le film ne cherche, à aucun moment, à se singulariser, à renouveler quoi que ce soit, à révolutionner ce qui a déjà été vu ailleurs et en mieux ; dans sa parfaite modestie, il opte pour une sorte de classicisme old school qui, finalement, lui va très bien. Ainsi, le film adopte la structure d’un film choral à choix et personnages multiples dont les destins poisseux sont suivis en parallèle, et se croisant enfin lors d’un dernier assaut nocturne et sanglant. S’il peine à démarrer dans l’exposition de ses "héros" et la mise en place de ses enjeux, le film noue, installe progressivement drames et tensions jusqu’à un final spectral où les lumières blanches de l’au-delà semblent ne plus briller pour personne. Dans cet univers, la morale et Dieu ne font pas bon ménage, et la rédemption n'existe pas. Le chaos règne et rien ne peut y changer quelque chose. Fuqua n’oublie pas de faire de Brooklyn un protagoniste à part entière, poudrière prête à s’enflammer où les tragédies de tous sont les quotidiens de chacun. La vision de ce quartier de New York est superbe et en même temps sans compromis, d’une noirceur totalement assumée dans sa description crépusculaire (drogues, meurtres, prostitution, misère sociale). Et pour que le spectateur puisse croire à cette sorte de cauchemar, il fallait un casting en plomb, et Fuqua a fait un choix exceptionnel : Richard Gere n'avait pas été aussi bon depuis longtemps, Don Cheadle est incroyable et Ethan Hawke garde le même genre que dans Training Day et reste assez juste. Ainsi, Antoine Fuqua signe une œuvre certes attendue, pas très ruisselante, mais sincère sur trois hommes secrètement meurtris, égarés entre désespoir, violence à vif et instinct de survie.
    Shephard69
    Shephard69

    299 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Rien de bien novateur dans ce film qui surfe sur la vague "Training day" sans en atteindre le niveau mais où la tension psychologique des personnages est assez prenante. Ethan Hawke et Richard Gere sont plutôt bons. Bien, distrayant mais sans réelles surprises.
    orlandolove
    orlandolove

    120 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Le réalisateur a voulu soigner et approfondir ses personnages. Des 4 principaux, on vient surtout à s'attacher à Sal joué par Ethan Hawke, flic qui passe du mauvais côté de la barrière pour survenir aux besoins de sa famille. Eddie est également intéressant, mais pour le coup desservi par l'interprétation pas super convaincante de Richard Gere. Violent (parfois un peu trop ?), le scénario parait bien convenu et peine à relier les destins des protagonistes. Les situations et les dialogues déçoivent également un peu.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    101 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2013
    Une nouvelle fracture de la mécanique policière par le réalisateur du célèbre Training Day, Antoine Fuqua. Ici, le cinéaste afro-américain quitte les rues bouillantes de Los Angeles pour les cités surpeuplées de Brooklyn, New-York, là où la drogue et l’anarchie sociale règnent sur une population oubliée de la chance et de l’espoir. Oui, L’élite de Brooklyn s’inscrit dès ses premières minutes dans un vague pessimiste cinglante, un policier infiltré au bout du rouleau, un inspecteur contrait des pires bassesses pour faire vivre sa famille et un agent au bord du suicide à la veille de sa retraite composent le trio de personnages qui jamais ne se croiseront concrètement mais qui illustrent tous trois le propose du film. Oui, Fuqua met l’accent sur la pression dont sont soumis les agents de l’ordre, sur leurs trains de vie uniques et sur la morale qu’ils peinent tous à sauver.

    Trois récit en un, en somme, alors que Fuqua, que l’on n’avait plus vu aussi inspiré depuis Training Day, travail là sur un scénario écrit par un jeune employé des transports publics New-Yorkais pour les besoins d’un concours amateurs. Le jeune scénariste devient dès lors un membre à part entière de l’industrie du cinéma américain alors que Fuqua et les vedettes devant la caméra transforment son récit en film de studio, qui plus est tourné intégralement sur les lieux définis dans le récit, ce qui est en soi un exploit. Brooklyn, ses rues parallèles ou perpendiculaires monotones, ses shops, son commissariat gris, ses citées effrayantes et ses réseaux criminels violents et socialement inévitables constituent un décor idéal pour un polar sombre et peu enclin aux rires et émerveillements.

    Richard Gere, Ethan Hawke, Don Cheadle ou encore Wesley Snipes incarnent tous les quatre des hommes brisés, emprisonnés dans une vie faite de soucis, de manque et d’amertume. Incompris, mal aimés, utilisés, au bout du rouleau, leurs destins non partagés constituent le point d’orgue d’un film policier noir comme du cirage, violent et rudement bien mis en scène. Fuqua se joue de toutes les catégories de flics, agents en uniforme, inspecteurs, infiltrés, pour nous servir un plat de consistance peu enjoignant mais pourtant cruellement bénéfique à l’appréciation d’une telle œuvre. Le cinéaste démontre un savoir-faire remarquable à mille lieues des bassesses du roi Arthur, fidèle au récit du cru, strict avec ses acteurs qui, au passage, s’en sortent tous avec les honneurs.

    Dès l’introduction, Fuqua décide de choquer, de montrer à quel point le monde est rude pour ces messieurs. De là démarre un film peu plébiscité mais pourtant au-dessus d’une grange majorité de ses cousins. L’on sent la volonté de chacun de changer, d’améliorer sa vie, de mettre un terme à ses tourments, tous aboutissant pourtant dans une impasse miséreuse et fatale. Salvation, rachat d’actes passés, rédemption, justice sauvage, les personnages iront tous, de manière individuelle, au-devant de leurs responsabilités citoyennes et morale pour parachever leurs destins de flics détruits par leur travail et leur impossibilité à faire ce pour quoi ils se sont portés volontaire, ce en quoi ils croient. Un film majeur souffrant cependant de quelques lenteurs et manquant parfois de profondeur. 16/20
    Vincent N
    Vincent N

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2013
    Intro :
    Après avoir immortalisé les rues les plus chaudes de South Central avec « Training Day » en 2001 qui a valu l’oscar du meilleur acteur pour Denzel Washington, Antoine Fuqua revient à un genre qu’il affectionne particulièrement, le polar. Il faut dire qu’entre temps nous avions un peu peur après l’excellent « Training Day » que le réalisateur de « Un tueur pour cible » (oui oui c’était bien lui) ne se perde dans les commandes de Mr Hollywood (Les larmes du soleil, Le roi Arthur, Shooter…). Peur, car depuis « Shooter » chaque nouveau film d’Antoine Fuqua pose une nouvelle interrogation sur le réel savoir faire du jeune réalisateur. Non pas que chacun de ses films soit mauvais mais le fait est que Fuqua, au même titre qu’un Alex Proyas est plus à l’aise avec de petites productions qu’avec des blockbusters et autres films à gros budgets. Mais après « L’élite de Brooklyn » Fuqua pourrait bien réussir à prouver qu’il est peut-être le nouveau William Friedkin rien que ça.

    Une histoire d’hommes :
    Du premier coup de feu qui vient ouvrir le générique, on sent à chaque instant, à chaque moment que le monde dans lequel évolue Eddie, Sal et Tango est plus que tangible. Fuqua nous montre la réelle difficultée de ce métier à travers trois tranches de vie. Sal (Ethan Hawke) à peur de ne pas être à la hauteur en tant que père d’une famille qui compte déjà trois enfants. Sa femme enceinte attend des jumeaux et contracte au passage des difficultés respiratoires à causes des murs de leur maison qui nuit grandement à sa grossesse. Sal, torturé par sa foi se voit alors contraint d’utiliser n’importe quels moyens pour ramasser autant d’argent que possible afin qu’il puisse offrir à sa famille un nouveau logement. Tango (Don Cheadle) est un flic infiltré depuis plus de 8ans dans le milieu des trafiquants de drogue de Brooklyn. Il espère avoir sa promotion après l’arrestation de Caz (Wesley Snipes excellent) ancien gros trafiquants de drogue sortie fraichement de prison et reprendre sa vie le plus rapidement possible. Sans aucune aide psychologique, ne sachant plus qui il est réellement et s’étant pris d’affection pour le trafiquant qui lui a sauvé la vie au cours de son arrestation, Tango devra choisir dans quel camp il est. Et enfin Eddie (Richard Gere) en fin de carrière à qui il ne reste plus que 7 jours avant qu’il ne prenne sa retraite. Marqué par la vie, noyant sa peine et son chagrin dans l’alcool, il retrouve néanmoins une once d’espoir à travers une prostituée.

    Tous usés autant physiquement que psychologiquement, le spectateur n’a de cesse de penser, d’espérer, de savoir ou de se tromper sur qui pourra bien réussir à rester en vie ? Quel personnage prendra la bonne décision au bon moment ? Auront-ils la force de combattre leurs propres démons ou est-ce déjà trop tard ? Car l’environnement et les événements dans lesquels le réalisateur s’amuse à placer ces hommes sont tellement hostile et imprévisible que le spectateur lui-même se retrouve à devenir « acteur » ne sachant pas toujours sur le moment comment lui aussi il réagirait s'il était à leurs places ce qui est l’une des forces majeurs du film.

    L’âme d’un flic :
    Il serait quand même intéressant de faire un parallèle avec les personnages de « L’élite de Brooklyn » et celui d’Alonzo dans Training Day car c’est justement sur ce point que l’on retrouve la touche personnelle du réalisateur. En réalité, Fuqua avait « confronté » à l’époque le policier Hoyt jeune et naïf interprété par Ethan Hawke face à l’inspecteur Alonzo Harris joué par Denzel Washington. Training Day racontait comment un bon flic intègre avait été littéralement bouffé par toutes les saloperies de la rue. Délaissant tout sens du devoir, de moral et d’éthique, Alonzo était devenu un flic déchu mais malgré tout, certaines scènes dans le film laissaient penser au spectateur qu’à l’époque, Alonzo était un bon flic tout comme les personnages de L’élite de Brooklyn. En partant de cette base scénaristique, Antoine Fuqua décide donc de se concentrer sur « l’avant », de réorienter son récit pour confronter les personnages de « L’élite de Brooklyn » aux mêmes événements qu’avait du traverser l’inspecteur Harris dans Training Day avant qu’il ne devienne pourri de l’intérieur. Le réalisateur nous pose ainsi cette question « Jusqu’a quel point un flic peut-il franchir la limite ? » et « Quelle va être la limite pour ces hommes ? ». De ce postula de départ née la véritable intensité du film, ainsi on anticipe, chaque coins de rues, chaque couloir, chaque descente jusqu'à un apothéose finale dramatique mais inéluctable.
    Fuqua en profite aussi pour souligner la réalité et la difficulté de ce métier sans trop tomber dans une morale à 3 francs. En étant juste et en ce plaçant seulement comme témoins de ces hommes qui comme le dit le personnage de Ethan Hawke valent plus chère mort que vivant, Fuqua tire un constat dramatique et malheureusement tout ce qu’il y a de plus réel dans ce monde. Viens aussi le personnage de Richard Gère qui au moment de rendre son insigne, ce retrouve devant un fonctionnaire complètement désintéressé et sans aucune considération pour l’homme qui a risqué sa vie chaque jour pendant plus de 20ans.

    Réalisation :
    Préférant éviter les ficèles classique du film à choral, Fuqua décide de ne pas (trop) faire interagir ses personnages se limitant seulement à de simples échanges de regards ou seulement deux lignes de dialogues. La réalisation est alors un exemple d’efficacité dans la sobriété tant le réalisateur réussi à ne pas sombrer dans l'écueil habituel du genre. La caméra filme ces portraits de vies de façon très intimiste au plus proche des personnages. Le réalisateur prend aussi le risque de filmer vers East Brooklyn au cœur même des cités. En grande partie tourné en décors naturels (une seule scène a été filmée en studio), le film offre au spectateur une vision authentique de l’un des coins les plus durs de l’état de New York. Pourtant épaulé par une toute nouvelle équipe, Mauro Fiore qui était le directeur de la photo sur Training Day laisse place à Patrick Murguia dont c’est le premier film au cinéma. Conseiller par Oliver Stone lui-même, le nouveau directeur photo d’Antoine Fuqua offre des panoramas somptueux et réaliste. Il présente ainsi les coins chauds de la ville de la manière la plus directe qui soit sans artifices, mention spécial aux séquences de nuits superbement bien éclairés faisant directement références aux œuvres de Friedkin, Lumet etc.

    Conclusion :
    Définitivement son meilleur film, « L’élite de Brooklyn » s’inscrit dans la lignée des meilleurs polars surtout grâce à l’interprétation de tous les comédiens. D’une maitrise totale au niveau de sa direction d’acteur jusqu’au plus petit rôle, on sent Fuqua particulièrement intransigeant. Réussissant à tirer le maximum de leurs jeux, à pousser ses acteurs jusque dans leur dernier retranchement à tel point que l’on oubli sans problème le charisme habituel d’un Richard Gere ici complètement égratigné et anéanti par le vécu de son personnage. L’acteur livre peut-être sa meilleure interprétation depuis bien longtemps. Sans oublier Don Cheadle au bout du rouleau perdant peu à peu son identité d’homme de loi et enfin Ethan Hawke tiraillé par ses croyances catholique et sa foi. Dépassé et fatigué par le poids de sa famille l’acteur joui d’une interprétation mémorable.

    Après « Training Day » première œuvre majeur de sa filmographie, il est maintenant parfaitement clair qu’Antoine Fuqua n’est pas qu’un vulgaire « yes man ». Non c’est un vrai réalisateur et « L’élite de Brooklyn » vient effectivement prouver que le bonhomme sait raconter une histoire et diriger une galerie de personnages vraiment riche dans un contexte brutal et violent. Qu’il sait filmer et immortaliser une ville comme Brooklyn de la meilleur des manières et sans fioritures dans un contexte qu’il affectionne particulièrement et qu’il sait parfaitement bien mettre en scène. Pour la deuxième fois, à travers l’un des métiers les plus difficiles au monde, Fuqua prouve qu’il sait aussi sonder l’âme humaine jusque dans ses profondeurs les plus obscurs ne laissant aucune chance (ou presque) aux personnages comme au spectateur de ressortir indemne de cet opéra tragique.

    Par Vincent N.Van du groupe Madealone
    Vagpowaaa
    Vagpowaaa

    3 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    Je m’attendais à mieux mais il n'es pas mal quand même. La façon dont c'est filmé est un peut étrange je trouve, on dirais que le film a 20 ans.
    Tous le film on attend spoiler: que les trois flics se croisent (comme annoncé dans le synopsis), mais finalement ça n'arrive jamais...
    .
    Richard Gere, pas mal du tout.
    FaRem
    FaRem

    7 705 abonnés 8 979 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Un bon film avec une très bonne histoire, un bon casting surtout Ethan Hawke vraiment excellent. Ce qui est dommage c'est le rythme du film qui est vraiment lent mais heureusement que les moments fort sont très bien exploités.
    Régis B
    Régis B

    8 abonnés 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    Le film est en longueur, dommage, la moralité est bonne.
    nogan72
    nogan72

    229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Un film vraiment interressant, qui nous fond suivre la vie de trois flic different dont les destin vont se croiser, on lache pas une seconde de ce film tellement bien ecris et d'une belle mise en scéne. Des dialogue acrocheur et qui fond mouche très rapidement, j'ai adorer la scéne ou Ethan Hawke spoiler: parle de sait probleme au prétre et il s'énerve en demanden de l'aide a dieux
    vraiment puissant comme dialogue entre sait deux protagoniste. Sinon très agréable comme film, On passe un bon moment.
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