Avis sur Le Mélomane

Georges Méliès, cinq ans après "Un Homme de têtes" rejoue avec le même gimmick. L'ensemble en est encore plus impressionnant notamment quand il "jette" ses "têtes" sur la portée. Le sens du trucage de ce génie est à son zénith, son sens artistique l'est aussi.

Un très court film muet ou éclate le génie de Méliès avec cet effet qui reste encore impressionnant de nos jours celle ou Le Mélomane jette sa tête en l'air pour marquer les notes de musique.

Epoustouflante performance de Méliès qui projette successivement six fois sa tête sur une portée géante pour en constituer les notes avant de faire interpréter l’œuvre musicale par une chorale féminine. Ce film est parfait dans sa conception et dans son exécution et témoigne une fois de plus du génie poétique et technique de l’inventeur du cinéma en tant qu’art.

Du même acabit que "L'homme orchestre", "Le Mélomane" replonge Méliès dans l'univers de la musique. A l'exception que, cette fois-ci, il joue un maestro composant une partition dont les notes ne sont rien d'autre que la tête du réalisateur (oui oui, vous avez bien lu). Si avec "L'homme orchestre", "Le Mélomane" est intéressant à analyser dans la matière de l'innovation technique du cinéma des premiers temps, il reste un sympathique divertissement de prestidigitation dans lequel Méliès use de ses "trucs" dont il a le secret pour émerveiller ses spectateurs. Un agréable court.

En 1903, un an après le triomphe mondial de son fameux "Voyage dans la lune", George Méliès exprime tout son talent dans la composition du montage avec se "Mélomane", ou il utilise plusieurs techniques de trucages. Il aura fallut sept expositions, soit sept passages de la pélicule dans l'appareil de prise de vue, pour faire apparaitre George Méliès et ses six têtes. La caméra, lourde et fixe, se devait d'être d'une stabilité absolue pour cette exploit. Accompagné de ses élèves de chant, on retrouve le réalisateur dans le rôle du chef d'orchestre déchainé, propulsant sa tête à six reprises pour fonder les notes de musique de l'hymne anglais "God save the king". Une merveille de Méliès qui se converti maestro, avec un magnifique final spoiler: de l'envol des notes qui composent la partition.

Impressionnant court métrage (2 minutes) de Georges Méliès datant de 1903. Il va projeter sa tête 6 fois de suite sur une partition (et elles bougerons encore !), avant de la faire interpréter par une chorale. Le trucage est parfait et on voit les prémices du cinéma en tant qu'art. Passionnant, nostalgique et même poétique, sans oublier la musique de fond vraiment agréable !

Un chef d'orchestre fait jouer ses musiciens, et dépose des copies de sa tête, en guise de notes, sur la partition. Il est amusant et original de voir un film muet exploiter un concept musical, néanmoins l'intérêt du "Mélomane" est surtout visuel. On y retrouve l'humour macabre de Méliès, toujours prompt à découper des corps et à jouer avec les morceaux grâce aux effets spéciaux qu'ils affectionne tant. L'imagerie est ici bien ficelée, et le court métrage est dynamique.

Peu de temps après avoir réalisé "Le Voyage dans la Lune", Georges Méliès imagine et tourne "Le Mélomane". Et c'est là que ce magicien de profession trouve le moyen de concilier ses deux passions : la magie et le cinéma. Les trucages ici utilisés peuvent aujourd'hui paraître rudimentaires mais ils n'en restent pas moins efficaces, et l'on regarde avec plaisir le cinéaste parisien décalquer sa tête pour en faire des notes de musique sur une partition géante, dans une atmosphère plutôt enjouée. Distrayant.

Georges Méliès, génie de l'idée et de la technique (pour ne pas dire magie), offre une fois de plus ses talents au service du cinéma. Pour l'époque, sa créativité et sa mise en scène forgent le respect ; cet avant-gardiste nous offre une partition unique et charmante.

Un sens du trucage fabuleux notamment avec ce "lancé de tête", génial. Méliès n'avait pas de gros moyen mais des idées. Il fallait y penser, faire des notes de musique avec sa tête. D'autant que le trucage, bien qu'archaïque, tient la route (je ne serai comment procéder, avec simplement du découpage manuel, pour arriver au même résultat). Drole et inattendu.

Effets spéciaux que j'arrive pas à comprendre. Et pourtant le film à 110 ans !! en plus c'est assez rigolo

Un sommet dans la filmographie de Méliès pour ce qui est de l’invention et de la virtuosité des trucages. Les décors, les costumes, les gestuels, dans leur simplicité même, ont une grande poésie. Une qualité moins évidente que la première, mais non moins réelle, du film.

Court-métrage en Noir & Blanc réalisé par Georges Méliès en 1903. Un film avec des effets visuels, où l'on retrouve sa magie. Un scénario fantastique, ou l'imagination et l'humour ne manquent pas. Le Pitch : Un musicien créé des notes en les lançant sur une portée.

Génial, tout simplement. Méliès, en mélomane averti, décide d'utiliser sa tête en guise de notes (quoi de plus normal?). A six reprises, il lance donc en l'air sa tête sur une portée matérialisée par des espèces de cables électriques. Et il compose ainsi avec ses six notes-têtes quelques mélodies avant de les laisser s'échapper dans la nature. Evidemment le procédé est archaïque, mais la qualité des effets spéciaux et surtout l'imagination sans bornes de Georges Méliès font de ce court métrage un petit chef-d'oeuvre poétique et très amusant. Intemporel. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

Le Mélomane est formidablement écrit , fait , réalisé . Georges Méliès avec excellence , merveille comme d'habitude . Le cinéaste français réussit brillamment à mêler l'art musical , l'art fantastique , la beauté des personnages . Méliès le faisait déjà dans son magnifique Cauchemar où il mélangeait la musique , les cauchemars , le fantasque . Et ici , c'est encore plus poétique et plus léger . Un chef-d'oeuvre .