Avis sur Intoxication

Certes je n'ai pas vu Star Suburb et donc je devrais peut-être fermer ma gueule, mais bon, mettre juste un titre au montage et qualifier ça de "court-métrage", c'est un peu excessif je trouve.

Stèphane Drouot filmè par le rèalsateur de "Irrèversible", ça donne un curieux court-mètrage! En effet, d'entrèe, on sait à quoi s'attendre! Drouot s'adresse à sa conscience en un plan fixe dans une cuisine sortie tout droit de "Carne". Le monologue aurait certainement gagnè à être plus long car ce que Drouot dèbite face camèra pendant cinq minutes brûle sans dètoner...

Gaspar Noé est un cinéaste de l’image extrêmement original. Pourtant, sa filmographie comporte un court-métrage d’une platitude visuelle assez surprenante : Intoxication. Celui-ci n’est qu’un plan-séquence fixe filmant Stéphane Drouot lancé dans un monologue. Hélas, ce dernier, dont la carrière cinématographique semble se limiter à la réalisation d’un court-métrage culte (Star suburb : la banlieue des étoiles, César du meilleur court-métrage en 1984) et à un rôle dans Irréversible, ne possède pas une diction très audible et offre un discours assez confus. Il est donc difficile d’être passionné par les cinq petites minutes que dure le film. Décevant de la part d’un réalisateur aussi particulier.

Un format court de Gaspar Noé filmant le cinéaste Stéphane Drouot. Ce dernier parle de son traitement contre la séropositivité, de réalisation de longs métrages, d'écriture et des exigences nocives des producteurs ...
Avec un clin d'œil malicieux aux réalisateurs qui cherchent à se réaliser ...

Un vidéo quelque peu inutile, et par conséquent quelque chose à la raison d'être certaine, voilà ce qu'est Intoxication. Gaspard Noé filme Stéphane Drouot, le réalisateur du court-métrage multi-primé Star Suburbs (que je n'ai pas vu), débiter son mal-être et son malaise(face au SIDA notamment, maladie contre laquelle Noé s'est fréquemment battu), usant des mots avec une exigence maladroite. Enfin, quand je dis que Noé filme, il n'a pas fait beaucoup plus que poser une caméra sur son support, et la mettre en marche pour capter Drouot en plan fixe pendant 5 minutes. Et pourtant, il met son nom au générique ; c'est là, justement, qu'est tout l'intérêt d'Intoxication. Deux potes (vraisemblablement) ont envie de parler pendant cinq minutes de choses éminemment personnelles, concernant l'un d'entre eux, et ils le font. Un moyen de rappeler que leur art leur appartient en propre, et qu'ils filmeront ce qu'ils veulent, quand ils le voudront. D'ailleurs, Drouot insiste un moment sur les soucis qu'il a rencontrés avec divers producteurs, qui l'ont empêché de tourner comme il l'aurait souhaité. Il n'y a sans doute pas grand chose de plus à aller chercher, mais mine de rien, c'est déjà ça. Parce que derrière tout ça se cache un vrai désir de liberté, et que mine de rien, Intoxication est assez vrai pour, l'espace de cinq minutes, devenir assez tangiblement triste.

Stéphane Drouot, réalisateur du film Star Suburb, monologue dans sa cuisine devant la caméra de Gaspar Noé. Ca dure cinq minutes, c'est étrange, la pensée de Drouot est confuse mais pas inintéressante, rendant cet étrange personnage finalement assez attachant. Un curieux objet filmique.

Gaspar Noé filme Stéphane Drouot pendant cinq minutes... Le résultat est vraiment convaincant, la mise en scène s'efface pour laisser place à la parole du réalisateur de Star Suburb. Ici, point de mouvements de caméra virtuoses ou de pancartes assassines : le contenu tient en un seul plan-séquence fixe, à travers lequel Stéphane Drouot digresse. Pour faire court : le dispositif capte une parole en mouvement, sorte de logorrhée tour à tour passionnante et quasiment pathétique. Drouot parle un peu de tout et de rien, cite Chantal Ackerman - on pense un peu à Jeanne Dielman en regardant Intoxication - se noye dans son souci du mot juste, cherche en quelque sorte à se dépêtrer d'une quelconque forme d'impureté. Au-delà d'un réel jugement critique - difficile de tirer des conclusions hâtives sur seulement cinq minutes - on assiste à un discours captivant, authentique, débarrassé de tout... Moins film de Gaspar Noé que film sur Stéphane Drouot, Intoxication mérite une attention toute particulière. A méditer longuement...

Que retenir de ce court-métrage 100% pure inutilité... Un monologue qui ne nous apprend rien et qui n'arrive même pas à nous intéresser une seule seconde. Et que la mise en scène soit signée Gaspar Noé ou ma grand-mère, ici on ne relèvera rien hormis le néant visuel.

Un plan-séquence fixe d'une durée de 5mn ou Stéphane Drouot parle paradoxalement dans le vide mais de manière profonde. Son discours a probablement autant d'utilité que le chibre d'un moine mais il donne envie de débattre avec lui. On pourrait rajouter plein de trucs, sans que ça en vaille la peine en fait, donc on va s'arrêter là.

Un court-métrage de Gaspar Noé pour le moins original. Un plan-séquence de 5 minutes dont on ne sais pas trop quoi penser, c'est a la fois trop court et pas assez.. Toujours est-il que c'est quand même assez passionnant. Stéphane Drouot est le centre de cette oeuvre miniature, il fait un monologue plutôt étrange, il cherche ses mots et pars seul dans des réflexions murmurés plutôt que de d'exposer réellement des idées ! C'est original, c'est subversif, bien a l'image de l'œuvre de Gaspar Noé... Interessant.

C’est pas terrible, Stéphane Drouot se fait filmé par Noe et parle, parlé et parle notamment de cinéma. C’est quand même très vide. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5

Un court de Gaspar Noé très mineur dans sa filmographie. J'ai regardé le film juste pour voir. C'est un simple plan fixe, un simple monologue. C'est sympa mais y a rien d'ambitieux. On dirait même pas un véritable court-métrage mais bon pourquoi pas?

Je n'ai pas vus le film du réalisateur que Gaspard Noe a filmé en une seule prise.
Néanmoins je trouve assez intéressant la façon don c'est filmé (une seule prise).
Au final j'en conclu donc que cette vidéo (et non film parce que ça n'a rien d'un film) est faite pour connaitre le réalisateur qui est filmé, et pour faire de la pub pour son livre.