Derniers Avis sur Le Quatuor

Sur un sujet évidemment triste, le film digresse et bavarde beaucoup (trop). Les moments de musique sauvent l'ensemble

Plutôt bon film ou l'on se plonge dans la vie d'un quatuor de violonistes qui s'apprêtent à basculer lorsque le violoncelliste est diagnostiqué atteint de Parkinson. On suit donc le quatuor se désagréger. Leur harmonie parfaite présente depuis 25 ans se termine à cause de guerres d'ego, de problème de couple, relation entre membre du quatuor et fille de collègues. D'ailleurs les 2 sous intrigue autour de ces 2 histoires d'amour sont assez niaise. Robert et Juliette sont membre du quatuor et en couple depuis 25 ans, leur amour commence à prendre fin, Robert trompe sa même femme, ce qui forcément créer des tensions à travers le couple et par la même occasion dans le quatuor. C'est intéressant pour l'équilibre du quatuor mais en soit cette intrigue est quand même très basique et niaise. De l'autre côté Daniel tombe lui amoureux de la fille de Robert et Juliette justement. Les parents n'acceptent évidement pas cette relation, et encore une fois cela va créer des problèmes de cohésion dans le quatuor. Sans oublier que Daniel et Robert sont en concurrence pour le poste de premier violon. C'est donc une espèce d'amour impossible assez basique aussi, mais plus complexe qu'il n'en a l'air. Mon grand regret est le manque d'implication du personnage joué par Christopher Walken qui est atteint de Parkinson. Je pensais que le récit aller s'accer sur sa lutte contre la maladie mais au finale au aborde le thème très peu souvent, c'est dommage. Le personnage aussi intervient très peu, même si il y a toute la symbolique autour de lui, l'ancien qui prendra sa retraite en fin de film en plein concert.
J'ai plutôt apprécier ce film. C'est intéressant de voir la vie de musiciens, en plus en tant que groupe. La musique y est magnifique, tout comme la plupart des acteurs. Le quatuor est tout simplement composé de Philip Seymour Hoffman, de Catherine Keener, de Mark Ivanir et comme je l'ai dit du très grand Christopher Walken. Leur personnage ne sont pas tous super attachant, même si celui de Peter est top. Les sous intrigues sont moyennes mais servent bien le récit. C'est un bon film, assez lent et presque sans action mais avec une histoire assez intéressante.

Ouh misère que ce film est pénible à regarder !! Malgré un thème fort et émouvant, je n'ai pas du tout réussi à me laisser emporter par un scénario creux, morne, un peu pompeux mais tout de même convenu !! Bref, un résultat vraiment tiède et pas convaincant du tout !

A travers le monde de la musique classique le réalisateur Yaron Zilberman aborde différents thèmes de manières très intéressantes (la maladie, les égos, l'amour impossible, le mariage, etc). Le casting entre le grand Christopher Walkman ou Catherine Keener et Philip Seymour Hoffman est très solide. On est pas face à un chef d'œuvre mais baigner dans cette délicieuse musique tout le long du film est très plaisant.

Connu pour son film documentaire "Watermarks" (2005) qui s'intéressait au destin des nageuses juives du club de l'Hakoah de Vienne obligées de s'exiler suite à l'annexion de l'Autriche par Hitler, Yaron Zilberman s'intéresse pour son deuxième film qui est une fiction à un quatuor à cordes confronté à la démission contrainte du plus ancien (Christopher Walken), violoncelliste atteint par la maladie de Parkinson. La musique classique est une mécanique d'horlogerie ce que beaucoup d'entre nous ignorent ou oublient quand ils écoutent un concerto de Beethoven. C'est justement alors qu'ils répètent l'opus 131 de Beethoven en vue de leur prochain concert que la rupture intervient par l'annonce de la maladie de Peter. Le propos de Yaron Zilberman vise à démontrer que l'accord parfait entre quatre virtuoses est une longue construction qui reste en permanence fragile que la moindre fêlure peut venir ébranler. L'équilibre qui reposait en partie sur l'autorité du plus ancien sur les trois autres membres tous de la même génération est brutalement rompu et toutes les frustrations accumulées pendant tant d'années de sacrifices et de compromis au nom de la perfection recherchée pour l'exécution de leur art ressurgissent brutalement. Pour illustrer cette déconfiture, Zilberman n'y va pas avec le dos de la cuiller, nous servant tous les clichés du mélodrame amoureux frisant même parfois le vaudeville (la relation entre Daniel le soliste et Alexandra la fille des deux autres seconds violons complètement artificielle) . Cette facilité un peu racoleuse sans doute voulue pour tendre à une vague imitation de l'univers de Woody Allen (le film se passe à New York) n'a pas apporté que des amis à Yaron Zilberman du côté de la critique professionnelle. C'est dommage car si l'on surmonte ce substrat un peu confectionné à la guimauve on peut s'intéresser à cette plongée dans les dessous d'un monde méconnu où l'art porté à ce niveau de perfection est un vrai sacerdoce qui n'autorise pas beaucoup d'improvisation sur et en dehors de la scène. Les acteurs sont bien sûr à la hauteur et tous savent rester assez sobres pour ne pas rajouter au surplus de sentimentalisme dont n'a pas su se priver Zilberman pour des motivations que l'on devine aisément. Philip Seymour Hoffman dans une de ses dernières interprétations montre qu'il était arrivé à pleine maturité et que la mort est venue le frapper alors qu'il avait encore plein de choses à donner à son art. On est passé tout près d'un très bon film.

Ce film est brillant. D'une part parce que ses auteurs ont fait preuve de très bon goût en mettant au centre de l'histoire le quatuor à cordes op 131 de Beethoven et d'autre part parce que le scénario est juste magique. On assiste à la décomposition de ce quatuor qui a plusieurs répliques et entraîné de nombreuses conséquences. Les liens entre les divers personnages sont multiples et variés et personne n'en ressort indemne. Qu'il s'agisse de l'ego, de l'amitié ou de l'amour. Mais la morale de cette histoire, c'est que la musique finit toujours par triompher et ce film est un hommage à la musique de Beethoven. Enfin, on a droit à de fabuleux acteurs qui sont tous excellents. Un film à voir, surtout si on est mélomane! De sucroit, mélomane et fan de Beethoven!

L'histoire d'un renouvellement d'une personne, au sein d'un quatuor. Bonne mise en scène. 3 étoiles.

"A late quartet", à ne pas confondre avec l'excellent "Quartet" de Dustin Hoffman, se présente comme une très belle partition existentielle pleine d'émotions pour un quatuor (d'acteurs) hors du commun avec en prime Imogen Poots toujours aussi craquante...

La musique sert un peu de prétexte dans ce bon film certes mais sans grande surprise ou l'on suit les derniers jours d'un quatuor en tant que tel car un des membres est atteint de la maladie de Parkinson. Ce quatuor est avant tout un groupe d'ami et comme dans toute bonne relation il y a des hauts et des bas c'est ce qui est privilégié dans ce film au dépend à mon gout de la musique on nous propose les problèmes habituels comme l’infidélité, la maladie, la relation mère fille c'est sans surprise c'est vrai comme je l'ai dit mais c'est fait avec beaucoup de justesse et c'est réussi en grande partie grâce à un excellent casting dont fait partie Philip Seymour récemment disparu. La mise en scène est efficace, l'illusion pendant les scènes ou les acteurs jouent est parfaite et le film se clôture sur une superbe scène qui dégage beaucoup d'émotions.

Le Quatuor, très belle surprise, un beau film sur l'amitié d'un quatuor de musique, une histoire réaliste et sincère, avec des personnages attachants et très réalistes encore une fois.
Une histoire simple mais soigné, un membre du quatuor va découvrir qu'il a un début de maladie de Parkinson et un déchirement du groupe va suivre, là je résume à la va vite car ils y'aura pas mal de problème également dans ce groupe.
Et pour incarner ces personnages un casting très bien trouvé, Christopher Walken, Catherine Keener, Philip Seymour Hoffman et Mark Ivanir, à part ça le film dispose d'une très bonne mise en scène ainsi que d'une réalisation propre et d'une bande son évidement parfaite.

A voir.

Le casting et le sujet du film étaient prometteurs , mais le résultat est décevant . Les acteurs font le job ils sont même très bons mais la mise en scène est plan plan , tout est cousu de fil blanc et l'aventure entre la jeune fille et le 1er violon est dès le départ trop prévisible et sans intérêt . Dommage que l'on ne voit pas plus souvent Catheryne Keener qui est une actrice talentueuse , belle et attachante.

Film sans aucun intérêt : le scénario creux essaye d'exister en multipliant les situations mélo (rivalité et querelle d'ego, adultère, passion interdite...), le récit patauge, l'image est filmée avec une banalité affligeante, les personnages à peine esquissés. Je n'ai ressenti aucune émotion, éprouvé aucune empathie pour ces "stars" qui se chamaillent comme des gamins immatures.

Un film admirable, sensible, pur et remarquablement interprété. Sans pour autant être mélomane, c'est l'union des talents qui construit de grande chose. Et ce quatuor est en tout point une réussite. Tout est en contre provint, en cr hé et accroche, en mélodie dissimulée ou spectaculaire, un bonheur !

Une fabuleuse partition avec des comédiens brillants.
Le Quator est composé de Christopher Walken qui fait preuve d'une magnifique intégrité et d'une douceur inhabituel.
Catherine Keener, une merveilleuse actrice, avec une sensibilité particulière et un jeu teinté d'émotions.
Philip Seymour Hoffman, toujours aussi troublant et vulnérable dans un rôle d'une belle dimension humaine.
Et Mark Ivanir est dans un rôle inattendu, psychorigide, dans l’obsession de tout contrôler et l'impossibilité de se laisser envahir par la passion.
Au fil de l'histoire, chacun se dévoile. Walken mène la danse pour la survie du Quatuor, il est désarmé et désarmant face à la maladie.

Une première réalisation touchante qui nous raconte le don de soi pour la musique.

Film simple et classique dans tous les sens du terme puisqu'il raconte les dissensions artistiques et personnelles au sein d'un quatuor de musique classique, tout ça suite à l'atteinte de la maladie de Parkinson de l'un des membres.
La réussite du film est due à son casting avec Philip Seymour Hoffman toujours ainsi que Catherine Keener, et la présence devenue très rare du génial Christopher Walken.