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    Bonsái
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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    215 abonnés 2 849 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Film insipide, soporifique et absolument agaçant !! Je n'ai rien trouvé à en retirer, je n'ai pas aimé le jeu d'acteurs, les dialogues etc et j'ai tout bonnement perdu mon temps !! Bonsai... aux oubliettes !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    C'est le deuxième long-métrage de Cristián Jiménez, après Ilusiones ópticas (2009). La teneur est moins sociologique, plus littéraire. Mais on retrouve le style fragmentaire du réalisateur chilien, un ton légèrement décalé, une ironie un peu triste, une expressivité sur un mode minimaliste, un souci du détail dans la composition des plans...
    Les thèmes (amour de jeunesse, processus de création, jeu réalité/fiction) et la construction dramatique entre deux époques sont intéressants, voire ambitieux. Cristián Jiménez, en bon observateur, procède par petites touches, entre impressionnisme et Nouvelle Vague. Il cultive aussi quelques jolis symboles (notamment celui du bonsaï, arbre aussi difficile à entretenir qu'une relation amoureuse). Le problème, c'est qu'une suite de petites choses ne forme pas forcément un "tout" consistant ; et quelques saynètes originales ne suffisent pas à faire un film original. On reste sur sa faim. Si l'ensemble se suit sans déplaisir, on peine toutefois à accrocher, que ce soit émotionnellement ou intellectuellement ; les personnages manquent d'épaisseur, et les thèmes, de profondeur ; la narration décousue rend parfois l'histoire peu limpide ; le rythme baisse par moments... Dommage, car sur le papier, c'est un film qu'on aurait aimé aimer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 juin 2012
    PROUST : Parce qu'il ne me sera pas souvent permis de citer de cher Marcel et qu'un film y fasse autant référence, allant même jusqu'à lire le début de La Recherche me fait un plaisir immense... D'ailleurs, le film, tout du long, navigue entre littérature, botanique, art, traduction de roman et c'est agréable. C'est surtout ce côté multiforme, qui arrose un peu tous les champs qui plait, qui séduit et qui intéresse. Pour le reste c'est quand même assez lent, pas très très intéressant ni jamais très profond. Malgré tout, les personnages ont leur vie, leur mélancolie, leurs amours perdus, qu'ils recherchent, Julio surtout, à la recherche de ce Temps Perdu que lui ne retrouvera finalement pas. C'est peut-être là la drôlerie du film, Julio est une sorte de Emma Bovary, un peu niais, de grands rêves, des envies de grand amour mais toujours des échecs. Le rapport avec Proust est également dans ce travail de l'écriture ; ce livre que façonne les expériences de la vie, les réminiscences, la mémoire, la jeune fille en fleur, l'ancienne, toujours celle qui disparue devient tellement importante. Je ne vais pas m'épancher ici ; Aller voir « Bonsai » ou pas : je l'ignore : ce n'est jamais un grand film mais c'est tellement agréable, tellement doux, berçant, douloureux, vrai aussi, tendre surtout avec ses lectures avant le sommeil, ses étreintes brusques, longues et puis cet amour-déchéance, devenir prisonnier de son propre bonheur. Les réflexions que ce film engendre sont toutes plus inextricables les unes des autres, toutes insaisissables, relative à la vie et aux vérités impossibles....
    Évidemment, je ne peux finir sans citer Monsieur Proust : « On construit sa vie pour une personne et, quand enfin on peut l’y recevoir, cette personne ne vient pas, puis meurt pour vous et on vit prisonnier dans ce qui n’était destiné qu’à elle. »
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Se souvenir d'une romance qu'il n'a jamais oublié pour nourrir un vrai-faux manuscrit et séduire sa maîtresse actuelle. Une bien belle idée pour un film très attachant. Le passé est-il le vecteur des décisions du présent ? A t-il totalement oublié cette idylle ? est-il véritablement amoureux ? est-il un auteur raté ? Le personnage principal est une vraie mine, un héros maladroit comme Woody Allen les affectionne. Ses problématiques sont tout de suite identifiables. Pas de la nostalgie, ni de la mélancolie. Des morceaux de vie qui influencent l'existence quoiqu'il arrive. Un parcours existentiel assez juste, une vision des choses bien sentie.
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2011
    Un peu moins réussi que son excellent coup d'essai, Ilusiones opticas, le nouveau film du chilien Cristian Jimenez, Bonsai, adapté d'un roman de son compatriote Alejandro Zambra, est cependant hautement recommandable. Les rapports entre la littérature, la vie, l'amour, la botanique ... remplissent deux histoires qui se tiennent en 6 chapitres, 3 au présent, 3 au passé (8 ans plus tôt). Proust et un Bonsai y servent, en quelque sorte, de fil conducteur. La structure du film est légère et fragile, son architecture fine fait appel à l'intelligence du spectateur qui recolle les morceaux manquants et rétablit les ponts entre les époques. Discrètement drôle et absurde, Bonsai ne cherche pas l'épate mais possède un style, une patte autant littéraire que cinématographique. La mise en scène est épurée, les dialogues minimalistes. L'interprétation est aussi subtile que le reste, notamment celle de Diego Noguera, quasi sosie de Beigbeder. Un petit film qui procure un plaisir immédiat comme une brise en pleine canicule.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 novembre 2011
    Un film se déroulant lentement, tranquillement, parfois peut-être un peu trop sinueux, mais poétique et touchant. Sans trop savoir pourquoi, on ressent de la tendresse pour ces personnages et une douce mélancolie en ressortant du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Amusant, quelques belles trouvailles et d'autres plus convenues. Plutôt agréable, l'excellente Natalia Galgani y est pour beaucoup.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Bonsái s’articule sur deux périodes séparées par huit années et sur un même personnage central : Julio, un apprenti écrivain, qui couche sur papier son histoire d’amour passionnel avec Emilia, donc huit ans plus tôt. Alors étudiants, les jeunes gens sont réunis par la passion des livres, notamment  la recherche du temps perdu que chacun feint avoir lu. Mais leur amour symbolisé par la culture de quelques trèfles en pot aura-t-il raison d’une existence si peu ancrée dans le réel, préférant s’épanouir au contact de la littérature – ce qui est en soi un programme plutôt alléchant ? Comme son célèbre modèle français, Julio cultive la même douce nostalgie et affiche une mélancolie tenace.
    Lui-même adapté d’un écrivain très en vogue au Chili, Alejandro Zambra, Bonsái mêle avec subtilité le complexe au léger, au-delà de toutes les références littéraires qui le traversent. Il épouse ainsi le même rythme indolent que la vie de son héros, qui passe beaucoup de temps dans son lit, dans des fêtes estudiantines ou devant sa table de travail. Tout ceci n’est pas dépourvu de charme et le réalisateur sait rendre attachant ce couple d’intellectuels en herbe, en pleine éducation sentimentale et culturelle. Le ton ironique choisi par l’auteur avec de petites vignettes franchement drôles – comme la scène de plage où Julio s’endort en lisant Proust – allège l’ensemble en lui évitant de trop sombrer dans le sérieux et l’objet pour happy few.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 novembre 2011
    Non ce n'est pas un film japonais, mais un film chilien, section Un Certain Regard, au dernier Festival de Cannes!! Une belle histoire d'amour…beauté des corps, des mots, des livres, tout se mélange, souvenirs et réalité…l'amour est comme une plante, tout en délicatesse, il faut la "chérir" sous peine de la voir dépérir… et on n'a qu'une hâte à la fin, se replonger dans du Proust et autres Flaubert…et surtout vivre l'instant, ne pas procrastiner!!
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2011
    Valdivia, Chili, une région où il pleut 300 jours par an. Malgré ces conditions météorologiques difficiles, Julio, étudiant en littérature, trouve le moyen de bronzer en s'endormant sur la plage alors qu'il était en train de s'essayer à la lecture de Proust. Un auteur qu'il prétendra avoir lu lorsqu'il s'agira d'approcher Emilia, une étudiante rencontré au cours d'une soirée. 8 ans plus tard, alors qu'il vit à Santiago, l'histoire de cet amour lui servira à remplir les pages d'un cahier censé être écrit par un écrivain connu dont il serait devenu le secrétaire : ce nouveau mensonge, c'est ce coup ci pour impressionner Blanca, son amour du moment. Il y a près de 2 ans, "Ilusiones Opticas", le premier long-métrage de Cristian Jimenez, était sorti sur les écrans français et avait montré un réalisateur à l'inspiration assez peu convaincante. Avec "Bonsaï", présenté dans la sélection "Un Certain Regard" à Cannes 2011, l'impression ne s'améliore pas, au contraire. Il parait que Cristian Jimenez se revendique de la Nouvelle Vague du cinéma français (celle des années 60) et, en particulier, de Truffaut. Si c'est le cas, il a encore beaucoup, beaucoup de boulot avant d'arriver aux chevilles de notre François national ! J'ose dire que "Bonsaï" est un film "qui sa la pète", avec moultes références à la littérature et une construction en aller-retours Valdivia/Santiago. Quant au rythme, malgré les nombreux clins d'œil à base de T-shirts au groupe de punk-rock The Ramones, c'est d'une mollesse digne de Derrick (je n'ai jamais vu, mais il parait ...).
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