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    The Giver
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    404 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    611 abonnés 2 799 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Sous ses aspects d’utopie revisitée à la sauce teenage movie se cache, en réalité, une œuvre intéressante et au propos fort qui s’interroge sur le droit à la couleur et à tout ce qu’elle peut suggérer – chaleur humaine, sentiments, art – dans un microcosme monochromatique. Le choix que fait Phillip Noyce n’est pas nouveau : bâtir une cité utopique pour mieux tendre au monde contemporain un miroir inversé. S’il règne aujourd’hui une surenchère des affects à grands renforts de symboles, de postures figées et de poncifs langagiers, c’est l’excès inverse qui prime au sein d’une communauté dépourvue de nom et que nous découvrons par le regard de Jonas. Comme dans le fameux conte voltairien, la valeur positive de l’utopie mise en scène n’est que de courte durée ; contre elle se heurte la connaissance et, en contrepartie, l’incapacité d’autrui à y accéder. Dénonciation du totalitarisme avec eugénisme et lavage des cerveaux – travaillé ici avec pertinence, puisqu’il s’agit de se saisir du passé comme d’un ensemble de données erronées, à la manière de 1984 –, The Giver s’avère être une œuvre sur la transmission du savoir et les pouvoirs figuratifs de la parole. Noyce donne à son édifice une structure éminemment biblique : Jonas, l’ange Gabriel dans le berceau, la notion-même de « passeur » incarnée par ce personnage de sage que campe Jeff Bridges. Passer, donner, transmettre : tous ces verbes portent l’idée d’un mouvement de l’esprit qui non seulement s’ouvre à l’inconnu, mais éprouve le besoin de partager à son tour ce qu’il a reçu. Comme le faisait très bien Pleasantville, le film aborde la transmission sous la forme d’une initiation à la sensibilité : découverte de la musique, des autres couleurs et du flux vital qu’elles contiennent, apprentissage de l’histoire de l’humanité, de ses beautés et de ses horreurs. Découverte de la beauté de l’existence enfin, et du droit à la vie. Tout cela ne va pas sans un contact physique avec son support : on devient soldat pendant la guerre du Vietnam, on tire sur un éléphant, on effleure les touches du piano, on se laisse glisser sur une luge. Là réside l’intérêt majeur de The Giver, soit raccorder le savoir à son émanation corporelle et sexuelle. Car l’entièreté du métrage est perlée d’images érotiques, à commencer par cette fontaine dont les buissons alentours forment un triangle vus du ciel, triangle amoureux (Jonas-Fiona-Asher) tout autant que sexe féminin. Le protagoniste principal commence à rêver, se rabouche à ses fantasmes sortis de leur sommeil : ses nuits se peuplent de visions qu’il ne comprend d’abord pas, lui permettent de s’explorer. Les dernières scènes affirment la nécessité de s’en remettre aux générations nouvelles, de leur transmettre le flambeau de l’humanité. Naissance équivaut à espoir. La connaissance et sa transmission sont alors envisagées comme un acte de foi, dans cette idée que la croyance constitue l’unique manière de voir au-delà des limites imposées par la réalité. Par une bien fade réalité. « On nous a toujours dit que l’ailleurs était loin. C’était une erreur : il était juste à côté ». Preuve que l’atrophie du désir engendre une réduction drastique de l’humanité et de la source d’imagination présente en chacun. Non, il n’y a pas à dire, The Giver se démarque des productions similaires, en dépit de lourdeurs aussi bien dans le raccord de ses thématiques que dans leur exécution. Le noir et blanc prend un sens, la couleur aussi. Pour conclure suffiront les propos du Passeur contemplant le désarroi latent dans lequel son univers est plongé : « nous ne sommes que l’écho lointain de ce qui nous a rendu autrefois vivants ».
    Mike M
    Mike M

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    Dans un futur lointain, les émotions ont été éradiquées en supprimant toute trace d'histoire. Seul "The Giver" a la lourde tâche de se souvenir du passé, en cas de nécessité. On demande alors au jeune Jonas de devenir le prochain "Giver"...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    The Giver est un film simple sans aucune prétention mais dont l'esthétique transporte. Contrairement à d'autres, ça n'est pas la critique de la pensée individuelle qui m'a marquée mais bel et bien, sans spoiler, la transmission des souvenirs qui sont là pour nous rappeler l'amour dont nous sommes dotés. Mention spéciale pour le jeune héros dont le jeu d'acteur est bluffant de naïveté et d'émerveillement.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    108 abonnés 2 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2019
    Un vrai film de science-fiction en prospective. Le titre est à mon avis à côté du film "Le passeur " pour The Giver qui signifie plus précisément le donneur mais là encore ce n'est pas ce qui est dans le film : dans le film le signifiant est "le dépositaire de la mémoire". Cela est le vrai sens par contre dans l'analyse si la première partie du film m'a parue très aboutie, la "fin" puisque en durée cette partie qui est la révolution attendue est bâclée non pas qu'elle le soit vraiment mais un bon nombre d'indices montre que si le problème est bien posé la solution n'y est pas. Lorsque la bascule se fait vers l'épilogue, Il nous est servi une série de clichés qui se succèdent : discours convenus sur l'amour et un gros raccourci sur la récupération de la mémoire par tous à la seconde qu'il faut, une sorte de happy end que délivre le film tellement stupide qu'il est difficile si l'on est objectif de ne pas le remarquer. Dommage mais en même temps toute la première partie du film m'a plu et je reste sur une bonne impression pour cette raison. La lucidité est limitée et la voie de garage de la fin est une soupe servie par ceux là même qui sont dénoncés par effet miroir et concomitant. Oui il y a une forte lucidité de ce qu'est l'homme et qui peut aboutir avec du discernement à Dieu, Jésus et le récit de la Genèse. L'ensemble du film est juste absurde il présente de façon convaincante et précise que l'homme n'est pas bon et ensuite dit rapidement que ce n'est pas exact, certains qui ont un sens critique ne s'y laisseront pas prendre et s'ils ne rejettent pas la première démonstration qui est authentique verront que la seconde est juste une pantomime sans vrai base.
    Franck Leprette
    Franck Leprette

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    l'idée du film me semble excellente mais c'est tellement mal exploité,c'est dommage car le résultat aurait pu être nettement meilleur
    christophe M.
    christophe M.

    9 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    une bonne idée de départ avec la création d une nouvelle société humaine régulée mais on y trouve beaucoup d incohérences même dans la science fiction un scénario plus béton est un minimum
    Djo D
    Djo D

    59 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    J'ai été un peu déçue par ce film qui promettait une belle aventure vu le sujet traité... Au final, le film a du mal à prendre son envol et à entrainer son spectateur. Plusieurs petites absurdités scénaristiques restent latente et des questions restent en suspens dans ma tête.
    Aurait pu être très bien mais est juste divertissant.
    Yoann Cool
    Yoann Cool

    3 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Excellent film de science fiction, l’intrigue est interessant et apporte de la réflexion sur le monde qui nous entoure
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    238 abonnés 2 819 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Un film de SF très dans la tendance actuelle quant à son sujet, mais particulièrement adroit en évitant de jouer la surenchère d'action et de caméra débridée qui pullulent dans ce type de productions sur les dix dernières années. Le travail très important effectué sur le noir et blanc et l'apparition progressive des couleurs est impeccable et rend bien compte de l'évolution du film et de son héros. Le scénario, malgré un champ des possibles plutôt large, est hélas un peu limité dans sa démonstration (surtout à propos de sa fin); quant au casting, ce dernier s'avère plutôt homogène et efficace, même s'il n'y a pas lieu à crier au génie. Philip Noyce livre un travail très propre et léché, à la progression bien gérée mais qui manque un poil de dramaturgie et de puissance au moment de conclure.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    23 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Dans un futur lointain, les émotions ont été éradiquées en supprimant l'histoire. Seul un individu, choisi pour avoir 4 grandes qualités, désigné « The Giver », a la lourde tâche de se souvenir du passé. Ce monde futuriste ressemble un peu à celui de la saga « Divergente » avec une grande prêtresse respectée sui n’est finalement pas si bien intentionnée que ça, des individus qui ne sont pas maîtres de leur destin et qu’on oriente dans tel métier selon leurs qualités. Avertissement : il s’agit d’un film de science-fiction distopique pour ados ! A l’instar de Divergente ou de Hunger Games en passant par le Labyrinthe, voire même Ready Player One (qui est beaucoup mieux que les autres), le héros est un ado qui arrive a l’age adulte et qui va devoir prendre des décisions qui vont changer sa vie et surtout celle de toute sa communauté ! Forcément il tombe amoureux d’une amie. Forcément ses parents ne comprennent rien à ce qu’il fait. Et forcément il y a plein d’incohérences scénaristiques... Le casting peut paraître alléchant avec Meryl Streep et Jeff Bridges, mais en réalité leurs rôles sont assez secondaires. Seul Jonas, l’ado élu comme étant « The Giver » occupe un rôle principal et dont la psychologie du personnage est un peu dégrossie. L’idée de base était pas mal mais je m’étonne qu’on gache aussi souvent ce genre de films en les passant au broyage des blockbusters pour ados. Quel gâchis ! Globalement ce film est plutôt pas mal mais trop prévisible. Et puis il arrive après tellement d’autres dans le même genre que j’ai l’impression de faire une indigestion. Espérons qu’il n’y aura pas de suite comme ce fut le cas pour Hunger Games, Le Labyrinthe ou encore Divergente...
    CH1218
    CH1218

    170 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Malgré la curiosité suscitée par les premières minutes, ce film young adult n’est jamais arrivé à me sortir de la léthargie dans laquelle je me suis progressivement réfugié.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 août 2018
    Bon film de science-fiction mais rien d’extraordinaire. L’intrigue est bien trouvée mais aurait pu être davantage approfondie...
    Bijij
    Bijij

    3 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2018
    Bonne adaptation de la dystopie de Lois Lowry. Le passé a été éradiqué mais un sage doit néanmoins devenir le dépositaire de la mémoire d'antan.
    Napoléon
    Napoléon

    125 abonnés 1 546 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2018
    Une histoire très intéressante et assez captivante qui fait réfléchir sur les agissements de l'être humain. Après les personnages sont assez transparents et la fin nous laisse trop sur notre faim.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    286 abonnés 2 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2018
    The Giver est un hymne à la vie avec tout ce qu'elle comporte, un message humaniste quoiqu'un peu naïf. P. Noyce est précis dans la réalisation de ce monde futuriste et édulcoré. néanmoins, il manque une étincelle et globalement cela ne suffit pas pour que l'intrigue, son dénouement emportent totalement l'adhésion.
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