Un véritable chef d'oeuvre... émouvant, juste, vrai, magistralement interprété, qui provoque un tas d'émotions indescriptibles mais qui est une fois de plus injustement inconnu. Le plus majestueux étant le message final, nettement plus large que l'acceptation de soi et la révélation de l'homosexualité d'un adolescent en pleine crise identitaire..., c'est également une véritable démonstration de liberté d'expression, un message fort, utile, qui tente par cette histoire de démontrer que chacun a le droit de vivre tel qu'il l'entend, être heureux, avec ses propres différences, sa personnalité, ses choix de vie sans être juger par un mouvement général de moeurs traditionnelles. Comme un garçon sert à la fois aussi bien de thérapie aux gens qui ne peuvent ou ne parviennent pas à assumer leur différence (homosexualité ou autre) et à la fois d'appel à la tolérance envers la population, ayant pour but de bannir un peu plus les idées reçues et les préjugés. Comme un garçon, c'est beau, c'est fort et ça vous embarque dans un flot de sentiments puissants. Cette histoire d'amour est aussi belle que difficile et inavouable pour ces deux jeunes hommes en crise. L'un, étant le petit intello gentil s'assumant lui même, l'autre étant le beau gosse, sportif et aussi populaire qu'aimé de tous, refoulant totalement ses envies et n'imaginant pas une seule seconde que quiconque pourrait connaître la vérité. Ces deux personnages, royalement différents, tenteront de vivre leur amour jusqu'à sa limite et jusqu'à ce l'un d'entre eux se sorte de sa prison psychologique. Les deux acteurs (Ben Silverstone et Brad Gorton) sont tout simplement incroyables, proposant une interprétation incroyablement émouvante et vraie. Un poétique et délicat message intelligent sur la tolérance qui captive ou plutôt passionne de la première à l'ultime seconde, sans parler de cette fin magnifique qui fera verser quelques larmes. Culte.