Derniers Avis : Nature - Page 3

Un petit documentaire animalier de la BBC, ça passe toujours, c’est sympa, et surtout c’est tellement bien que les Français pompent les images pour faire leurs films…
Sauf que dès le début j’ai eu un doute, ça commence de façon inquiétante, à zapper pour ceux qui détestent les insectes et ce qui grouille. Cela s’arrange ensuite mais sans atteindre des sommets, tant au niveau images et décors (superbes pourtant) que pour les musiques (ne conviennent pas forcément aux scènes, et je crois entendre du Coldplay à la fin). En plus il y a pas mal de longueurs, le rythme est lent et décousu puisque ça tourne autour de beaucoup de sujets. Lambert Wilson raconte toujours aussi bien mais son texte n’est pas passionnant, ça décrit benoitement sans donner d’explications, dommage. Cependant je note les images en slow motion qui sont magnifiques et plus novatrices (la formation de la glace c’était top).
C’est peut-être l’habitude mais j’avais l’impression de déjà vu (images, décors, musiques, sujets). Le fait de passer d’un point à l’autre, sans transitions, sans trop s’attarder sur chaque animal, ni donner d’infos dessus, n’aide pas à déceler de la nouveauté. En cela la trame est chaotique car il n’y a pas de ligne directrice qui mène le documentaire de bout en bout. Les saisons et le Peuple migrateur de Perrin ou la vie sauvage (docu french venant d’images de la BBC donc) avaient pour eux de se consacrer à un thème et de s’y tenir. Un commentaire parlait de clips promotionnels, c’est un peu ça dans l’enchainement et la façon de filmer…
Au final ça donne toujours un beau documentaire, sympa, mais pas passionnant ni instructif, donc potable sans plus. Le niveau descend petit à petit, dommage vu la qualité des productions habituelles.

Du Bostwana à l’Éthiopie en passant par le Kenya et l’Ouganda, Patrick Morris et Neil Nightingale sont passés par un total de treize pays pour capturer les splendeurs du continent africain. Un continent sauvage, souvent terrifiant mais surtout d’une beauté éblouissante. Et l’une des dernières régions au monde où l’homme n’a pas encore réussi à tout altérer.
Avec Nature dont l’homérique tournage a duré 573 jours, les deux co-réalisateurs nous offrent un spectacle à couper le souffle. À ce titre, la 3D prend enfin tout son sens. Si elle paraît franchement inutile la plupart du temps, la technologie popularisée par James Cameron avec Avatar, sied parfaitement au genre documentaire. La 3D est ici plus qu’un gadget, il redevient ce formidable outil qui plonge le spectateur au cœur du film. En adoptant les techniques habituellement réservées aux longs-métrages, Morris et Nightingale signent une oeuvre visuellement époustouflante. Nature est au documentaire ce que Gravity est au film. On se demande sans cesse comment les deux hommes sont parvenus à capturer telle ou telle image. Leur but était de faire croire au public qu’il se trouvait aux côtés même des créatures mises en avant. Pari réussi !
Narré par le voix douce et grave d’Idris Elba (en vo) et sublimé par la musique du compositeur Patrick Doyle (Rebelle, La planète des singes : les origines, Thor), Nature nous embarque en Afrique à la découverte de ses merveilles et de sa...

Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !

"Nature" est un documentaire impressionnant, aux images magnifiques (à tel point que l'on se demande comment celles-ci ont été prises) ! Toutefois, le documentaire manque crucialement de trame, d'un fil conducteur... mais également de fond. Bref, du vu et revu (dans la lignée des Disney Nature ou de Home) et une certaine superficialité, mais un bon moment tout de même.