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    City on fire
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    1,7
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    2 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2024
    Les navets météorologiques sont parmi les pires. Contrairement aux nanars monstrueux, qui très mal fichus ont le mérite de la générosité, les navets météorologiques sont généralement d’une avarice complète, et ce City on fire ne fait pas exception ! Il ne se passe rien. Le film dure 1 heure 25 et c’est une succession de dialogues, de blabla pseudo-scientifiques, on a en tout et pour tout côté action que 2 petites explosions minables en cgi dégueux, et c’est tout ! La catastrophe se limite à un filtre orange horrible, en deux trois fumées numériques toute moche, on ne croit pas une seconde à cette vague de chaleur intense, il y en a même qui par 60 degrés conservent tranquilou leur veste de costard ! C’est d’une indigence formelle totale, il n’y a rien à sauver, d’ailleurs même la coordination des sons ne collent pas aux images, la musique est absente, la photographie est immonde, les décors se limite à trois intérieurs et une flopée de stock shot qui sautent aux yeux, la figuration est inexistante, le film fait tout avec 5 acteurs ! Acteurs qui ne peuvent clairement rien défendre, mais qui en plus jouent quand même très mal ! Il faut voir Jamie Luner, par ailleurs charmante, il est vrai, ne pas savoir quoi faire de ses bras à peu près à chaque scène, et passer plusieurs d’entre elle à se refringuer car son t shirt se barre de son pantalon. Greg Evigan, Barbara Niven, les autres noms vaguement connus du film viennent prendre leur chèque. Leurs personnages sont inexistants, leurs prestations sont minimalistes. Le seul qui a un personnage à peu près évolutif c’est Jake Thornton, et je dois avouer que c’est celui qui a le plus retenu mon attention mais sans plus !
    Le scénario est ridicule. Le prétexte à la canicule extrême est invraisemblable, le message écologique est énormissime et caricatural, le rythme du film est d’une lenteur soporifique, comme je disais, ça ne fait que blablater inutilement. C’est vraiment la cata, il n’y a rien à sauver, jusqu’à ce final qui aura le mérite de faire rire dans un film pas assez nanar pour ça.
    City on fire est donc un navet atmosphérique comme on en a vu souvent dans les années 2000-2010. Ca se tasse un peu j’ai l’impression, heureusement, car là c’est le fond du fond. Une belle arnaque sous une belle jaquette. A fuir. 0.5
    Dark Taylor
    Dark Taylor

    41 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mars 2015
    Ces derniers temps, je m'ennuyais un peu niveau nanar. Hors, les nanars sont un genre que j'affectionne tout particulièrement, suivant depuis longtemps les chroniques de Nanarland. Heureusement, j'ai fini par tomber sur City on fire lors d'un passage à D17, un samedi alors que je devais garder des gosses avec ma soeur. Déjà bon D17, ça en dit largement long: s'ils leur arrivent de passer quelques bons trucs, et si ce n'est pas du niveau de NRJ12, la chaine démoniaque qui vous passe de fantastiques émissions et séries Z insipides qui achèveront de vous lobotomiser le cerveau, le niveau des films diffusés atteint rarement la catégorie Oscar.
    Alors que dire au juste?
    Un vague de chaleur inexpliquée et soudaine s'abat sur Los Angeles et sa région, menaçant de tuer rapidement tout le monde. Une scientifique, aidée de quelques volontaires, va alors tenter de sauver tout le monde en rétablissant l'équilibre.
    City on Fire est un de ces films qui oscille entre le nanar pur et le navet simple. Bien sûr, un oeil expert saura remarquer les bourdes et invraisemblances, et les détails signifiant un clair manque de budget, mais pour le spectateur lambda qui regarde cela parce qu'il n'y avait rien de mieux à la télé ce soir là, où parce qu'il a eu le DVD à 1€ dans le bac des invendus du Cash Converters du coin(la jaquette peut en effet tromper beaucoup de gens qui se diront qu'on a affaire à du grand art), ça passera sans doute à coup sûr pour un petit navet, ou à défaut un film moyen, pas désagréable mais qu'on ne regardera qu'une fois.
    J'ai d'ailleurs franchement hésiter sur ma note, à savoir que pour quelques nanars, je peux mettre un 5/5 juste parce qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre du genre, le dernier en date étant "Orc Wars" (le nom parle de lui-même, on sait déjà ce qui nous attend, à savoir de franches séances d'hallucination et de rigolade). Mais il manque néanmoins un petit quelque chose pour le considérer au même niveau (et puis surtout, j'ai manqué 15 minutes du début du film, mais le scénario est tellement bête qu'on a pas besoin de ça pour comprendre). Et ayant vu que ce film avait à l'heure où j'écris cette critique 2.7/5, je n'avais pas non plus envie de remonter plus que cela sa note.
    Tout d'abord, le casting est vraiment formidable. Je crois avoir rarement vu un casting aussi pourri, aussi peu inspiré de ma vie (même si j'ai l'impression de répéter souvent cela). Les personnages principaux comme secondaires, ainsi que les figurants surjouent ainsi au possible. Par exemple, il y a des scènes de remplissage où l'on voit quelques figurants dans les rues alors qu'il fait dans les 50°C. Déjà, on se demande bien ce qu'ils fichent là, alors que n'importe quelle personne sensée serait chez elle avec la climatisation ou le ventilateur à fond, avec un bon verre d'eau glacée. Le tout alors que la radio enjoint les gens à ne pas sortir de chez eux. Enfin bon, c'est comme éviter de sortir entre 11h et 16h en été, tout le monde s'en fout. Mais c'est un détail... Non, ce qui m'a interpelé, c'est la façon dont ils s'effondrent sous le coup d'une surchauffe, c'est tellement drôle, tellement mal jouée au possible !
    Les figurants ne sont pas les seuls à souffrir de la canicule puisque les personnages principaux nous montrent également leur immense talent en matière de surjeux, se plaignant silencieusement de la chaleur.
    Notons au passage, dans la catégorie invraisemblance, que les plantes vertes disséminées un peu partout dans les bureaux, ainsi que les plantes à l'extérieur, semblent résister de manière extraordinaire à la canicule, contrairement aux humains qui semblent prêt à s'écrouler de déshydratation à chaque plan. De plus, on constate qu'il ne semble en fait pas faire si chaud que cela, puisque le Soleil brille parfois assez peu sur certains plans (attribuons cela à un problème de photographie), faisant croire à une banale journée de printemps où le temps oscille entre ciel gris-blanc avec de temps à autre quelques éclaircies. J'ai même bien ri en voyant au détour d'une scène dans un bureau cloitré une des femmes avec une sorte de veste ou un petit gilet sur les bras. Si vraiment tu as trop chaud, je crois qu'il vaut mieux se déshabiller, on ne demande pas des séances de strip-tease (c'est pas non plus un teen-movie !) mais juste un peu de logique.
    Il m'a également semblé voir un mec avec une caisse qui contenait un truc fumant, comme de la glace dans un congélateur, ou de l'azote liquide, et je me demande d'ailleurs pourquoi il ne l'a pas utilisée pour
    Non, quand il fait trop chaud, le mieux encore est d'activer l'air conditionné ou les ventilateurs. Et dans une ville comme Los Angeles, avec un taux d'ensoleillement digne de la Cote d'Azur, voir même supérieur, je pense que les habitants doivent quand même être relativement bien équipé. Alors pourquoi dans la plupart des scènes, on ne voit jamais personne avoir une de ces idées.

    La musique, curieusement, je n'en ai aucun souvenir. Soit parce qu'elle est quasi inexistante, ou inintéressante (et pourtant, sur la fiche IMDb, un gars est crédité). Dommage parce que l'une des clés pour que apprécier un bon film, c'est aussi une bonne musique. Car que seraient Star Wars ou le Seigneur des Anneaux sans leur BO ? Après bon, je pointe peut-être du doigt un problème dont on s'en fout dans ce genre de production... Tout le monde ne peut pas se payer Howard Shore ou John Williams.

    Les effets spéciaux sont bof. Non médiocre plutôt. Enfin bon, pour un téléfilm, on se doute bien qu'on va pas avoir droit à des effets spéciaux style Weta Workshop ou LucasArt, digne de concurrencer le Seigneur des Anneaux ou Avatar dans ce domaine. On a donc de superbes explosions de synthèse totalement pourries, ou un drone auquel il semble manquer quelques textures. De ce coté, aucunes surprises, je m'attend rarement à tomber sur des CGI exceptionnelles dans ce genre de production.

    La réalisation est bas de gamme. J'avais parlé plus haut de la photographie moyenne sur certaines scènes, mais la façon dont tout cela est parfois filmé n'est pas sans me rappeler cette horrible et insipide série pour la ménagère de plus de 40 ans qu'est "les Feux de l'Amour". Les plans sont moches, les zooms sont moches, parfois ça tremblote, bref, visuellement c'est laid, et on sent que le réalisateur a encore du boulot pour réussir à faire de bons films.
    De toute façon, vu comment j'ai parlé des acteurs, leur direction n'est pas terrible. Je veux dire, avec un réalisateur émérite, vous pouvez transformer de piètres comédiens en meilleur espoir, mais l'inverse est difficilement possible.
    Alors quand vous avez un réalisateur nul et des comédiens pas terribles, le résultat est souvent désastreux.

    Le scénario, bon que dire? En somme, on part au début d'une idée pas forcément idiote, classique pour un film catastrophe, sans réelle surprise certes, mais qui bien ficelée peut s'avérer prenante. L'ennui, c'est que l'intrigue ne décolle jamais réellement, se contentant d'aligner des scènes sans intérêt ou totalement invraissemblantes. Ainsi, pourquoi quand spoiler: l'un des gars arrive alors que l'un des batiment menace d'exploser (nous gratifiant au passage d'une explosion très laide) le groupe décide de se séparer, l'un restant pour tenter de régler le problème, alors que les autres se barrent dans un 4x4 en pleine cambrousse pour essayer d'aller je ne sais où. N'aurai-t-il pas fallu rester ensemble bien à l'ombre?


    Au final, comme ma DS était à portée de main et que je devais avancer dans Pokémon, j'ai zappé quelques scènes inintéressantes, mais le scénario est tellement bête que dans ces cas là, vous pouvez bien aller aux toilettes en plein milieu du film, il n'y aura aucun problème pour comprendre la suite.
    De plus, on dirait que seul les habitants de Los Angeles semblent être affectés par la canicule.
    Je veux dire, dans ces cas-là, on pourrait penser que la Garde Nationale serait sur place pour aider les gens, voire même les évacuer, et essayer de trouver une solution au problème,mais non, soit ils s'en foutent, soit ils ne sont même pas au courant.
    Tout cela se finit par un merveilleux Happy End, avec spoiler: un super mariage
    , où l'on pardonne à ceux qui ont fait des bourdes et des conneries dans le film. Mais moi, je dois bien être le seul que tout cela rebute. Certes, j'ai bien ri, mais j'ai aussi perdu 1h30 de ma vie.
    Alors au final, nanar ou navet ? Un peu des deux je dirais. Le film possède tout les ingrédients du parfait nanar: réalisateur à deux balles, casting bas de gamme, CGI à l'agonie, scénario bête, avec en prime une jaquette pleine d'explosion et de flamme qui vous promet du lourd. Mais au final, quand on regarde le film, on s'ennuit. Je n'ai tenu que parce que je voulais faire cette critique, et aussi parce que je cherche toujours ce genre de petits détails qui témoigne du niveau du film. Donc, mon conseil: évitez ce film, surtout si vous cherchez quelque chose uniquement pour vous divertir. Le nanardeur s'amusera peut-être à rire, mais le spectateur lambda s'ennuiera ferme.
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