Mon compte
    Mr. Turner
    Note moyenne
    3,1
    953 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mr. Turner ?

    133 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    37 critiques
    3
    39 critiques
    2
    35 critiques
    1
    8 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 879 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    J'aime beaucoup ce que peut faire Leigh récemment... j'aime bien ce que je connais de l'oeuvre de Turner, ce film semblait être fait pour moi... Cependant si immédiatement le visuel frappe, je dois avouer que je suis assez déçu... Il y a plein de bonnes choses dans ce film, comme le traitement, ce refus de l'académisme débile qui gangrène les biopics habituellement, ici on est dans la simplicité la plus totale... le film aborde plein de choses, plein de thèmes ultra intéressants...

    Il est donc question de peinture, forcément, mais aussi du rapport à la photographie, des rapports entre peintures, de l'amour, de spiritualité, de critiques d'art, d'innovation artistiques... Tout ça est dans le film en filigrane et c'est vraiment intéressant... Seulement, le film a beau être technique plutôt réussi je le trouve un peu désincarné, il manque de vie, il manque d'émotions, c'est un film très froid et finalement le sort de Turner, des personnages n'importe pas... Je m'en tamponne le coquillard et c'est dommage. Parce que tout était là...

    Il y avait un truc à faire avec le personnage de Turner, qui est assez complexe pour être fascinant, provoquant entre le dégoût et l'adoration... Mais il n'arrive pas à en faire un vrai sujet de cinéma... tout ça c'est très intéressant dans l'écriture, mais après à l'écran ça reste un film de technicien... je n'irai pas jusqu'à dire : filmeur de tapisserie, parce que je respecte Leigh, surtout pour Another Year... Mais là justement les personnages rayonnaient à l'écran.

    Malgré tout j'ai aimé cette fascination pour la mer, pour les éléments qui se déchaînent, je trouve ça splendide... Et j'aime vraiment beaucoup ce qu'il peint... Mais ce n'est pas un film totalement abouti. Décevant, mais pas pénible !
    asheline2911
    asheline2911

    3 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Timothy Spall est remarquable dans le rôle du peintre, qu'il interprète avec beaucoup de naturel et extraordinairement (cf ces petits grognements agacés, ou quand il commence à être malade etc.)
    Le film lui-même et le montage pouvant étonné de prime abord (puisque le film ne suit aucun fil rouge particulier, ne contient pas de réelle action mais relate des tranches de vie du peintre, avec parfois des scènes qui n'apportent rien en particulier mais montre un moment d'émotion ou de sensations ou quelque chose de marquant pour Turner) il se révèle être un film à l'image de la peinture de l'artiste : impressionniste, saisissant un moment de vie. Et il se trouve que Leigh nous permet de nous rapprocher beaucoup de Turner, à qui on s'attache beaucoup.
    Mention spéciale à la photographie et aux paysages, absolument magnifiques !
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    168 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    2014 est l'année des biopics. Même si certains ne me conquièrent pas parce que je les trouve plus ou moins "mauvais" (mais c'est rarement le cas), une fois de plus, cette année, certains sont bons, très bons même. "Mr Turner" est celui auquel je pense et dont je vais vous parler aujourd'hui. Rarement des films me bouleversent. Il faut vraiment que l'histoire, les circonstances dans lesquelles évoluent les protagonistes touchent un de mes points sensibles pour me faire réagir. Ce film-ci en a touché à certaines scènes spoiler: (comme par exemple celle où Turner est en train de peindre une prostituée sur un lit et qu'il se met à pleurer devant elle en pensant à l'âge de la jeune femme : 22 ans, et à la mort de son père qui s'est passée peu avant cette séquence)
    . Cette scène m'a ému. Elle m'a notamment bouleversée par la performance de Timothy Spall qu'il tient tout au long du film. Il incarne à la perfection un peintre renommé et doté d'une grande sensibilité mais bougon, grincheux, taciturne, grognant tout le temps et qui a vécu certains grands changements de l'Histoire (le train à vapeur par exemple). Ses peintures, sublimes, témoignent des changements de paysages : Mr Turner a peint la modernité (des bateaux et trains à vapeurs plus particulièrement). Les acteurs de ce très bon long-métrage sont tous aussi convaincants que T. Spall, en merveilleuse forme. La réalisation de Mike Leigh rend cette fresque absolument magnifique ; de même pour la musique lancinante, douce et sensoriel de Gary Yershon qui accompagne notre "visite" dans le monde de Mr Turner. Les plans nous montrant l'espace dans lequel vit Turner sont splendides ; ils nous mènent dans ses tableaux, envoutants, aux paysages de toute beauté. Un film magnifique et bouleversant, même si quelques scènes auraient pu être raccourcies.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    23 abonnés 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Beaucoup aimé ce film, aussi étrange que le personnage qu'il dépeint. Très belle facture photographique. Acteurs remarquables. Drôle et sensible. C'est de l'impressionnisme avant l'heure...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Un film avec de véritables portraits de peintres hollandais. Ça suinte et ça grogne. On s'en amuse jusqu'à l'agacement car c'est long, très long, trop long. Les décors sont également hollandais dans la richesse du détail. L'essentiel est au final que l'on comprenne le travail de Turner véritable prophète de l'art moderne.
    Catherine P.
    Catherine P.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Il faut être hyper détendu et surtout pas pressé par quoi que ce soit pour se laisser embarquer dans ces paysages plus beaux les uns que les autres sans savoir vraiment si on est dans une oeuvre de Turner ou une scène de Leigh .
    J'ai entendu des spectateurs dire que lLeigh nous avait montré la face laide de Turner ....
    Bien sur ce vieil ogre est guère attirant, mais de temps en temps, il apparait "beau" ....mais c'est loin d'être l'essentiel de ce qui nous est raconté .
    Car seul tout ce qui tourne autour de la peinture, conjugaison de la lumière, des élèments, des matériaux, des aides nombreuses, de l'inspiration et de la folie ou du génie du peintre importe ....
    En tous les cas, il était loin d'être vénal, et merci à lui, car ainsi, nous pouvons aller "renifler" ces oeuvres presque "Gratis" ....
    NB : I love this crazy british and all others !!!
    LBDC
    LBDC

    92 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    (...) Commençons par le commencement, par la principale force à soutenir le projet, à savoir le rôle éponyme confié à un Timothy Spall
    au meilleur de son charisme atypique, au point qu’il lui valut le prix d’interprétation masculine au dernier festival de Cannes. S’il y a quelque chose de sincèrement touchant à voir ce comédien, excellant d’ordinaire dans les second rôles, occuper le haut de l’affiche grâce à sa bouille et ses manières d’ours mal léché; son jeu ne suffit pourtant pas à maintenir l’intérêt du public pendant deux heures et demie. Il faut dire que le décalage entre le comportement rustre de l’artiste, et celui de ses contemporains flegmatiques et distingués ne suscite la curiosité que lors de la première demi-heure du film puisque l’idée et la mise en scène qui la porte tournent rapidement à vide. On peut expliquer cet essoufflement par le choix déconcertant de Leigh pour l’enchaînement des scènes, et plus généralement par la période durant laquelle se déroule le script, puisqu’on découvre Turner à cinquante ans et qu’il mourra vingt ans plus tard sans qu’on est senti une réelle évolution, ni un approfondissement du personnage pendant ses deux décennies.

    À en croire son étymon grec, le terme cinématographe signifie « écriture par le mouvement ». Si écriture il y a, alors Mr Turner souffre de sérieux problèmes de syntaxe. Les scènes doivent s’enchaîner comme autant de phrases, et doivent ainsi posséder une ponctuation perceptible par le spectateur, afin que celui-ci comprenne le sens global de l’histoire qui lui est racontée. Or, nous avons ici affaire à une succession de scènes bien exécutées et parfois surprenantes quand on envisage leur réalité passée, mais qui ne donne à aucun moment l’impression de former un ensemble doté de sens, ou d’un parti pris de cinéaste qui pourrait rester dans nos mémoires. Le réalisateur britannique veut traiter des divers aspects de l’homme, peut-être dans le but d’opposer ou d’associer ses démons intérieurs et ses contradictions, mais je n’ai personnellement jamais su quel motif ou quelle réplique associer à son contraire ou à sa réponse différée d’une scène à l’autre, et je n’ai vu dans la deuxième moitié qu’un pénible montage alterné entre un événement fort et un autre plus anecdotique, qui ne détournait jamais les termes posés dans la première heure. À une scène dans l’atelier de l’artiste succède une scène avec la famille qu’il délaisse, à un dialogue avec des dandys dans un salon victorien succède un dialogue dans une cuisine modeste avec la veuve dont il tombe amoureux…on enchaîne les informations sur la vie de Sir William mais on en rate beaucoup au passage car on ne peut s’attarder sur aucun lieu, se concentrer sur aucun enjeu.

    C’est d’ailleurs quand j’ai remarqué que je n’arrivais à saisir aucun enjeu, que je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas dans le scénario. Et je ne comprends pas pourquoi Mike Leigh n’a pas choisi un sujet plus précisément parmi les nombreux abordés en deux heures trente, et l’optique qui le mettrait en lumières, quitte à repenser l’enchaînement et la temporalité des événements. Par exemple, pourquoi n’a-t-il développé l’intérêt que portait le peintre pour les nouvelles technologies de son temps ? Le film évoque un mélange intéressant entre enthousiasme et méfiance au sujet de la photographie, qui n’en était alors qu’à ses balbutiements et qui se développera après sa mort; l’oeuvre de l’artiste était-elle donc au tournant de deux époques ? Cherchait-il à tracer un lien entre tradition et modernité dans l’art ? On est tenté de le croire en repensant à ses deux tableaux les plus connus « Le dernier voyage du téméraire » et « Pluie, vapeur et vitesse »; mais là encore l’élaboration de ces chefs-d’œuvres ne donnent lieu qu’à une deux ou scènes, ou quelques indices glissés entre deux phrases ou deux images; mais ne se présentent pas clairement comme la raison d’être du génie expressionniste (...

    Retrouvez l'intégralité de notre avis à propos de Mr Turner, sur Le Blog du Cinéma
    Daniel C.
    Daniel C.

    134 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Si Turner était le peintre de la lumière, le film de Mike Leigh en traduit bien la teneur. 2h30, c'est un long film, mais on circule entre biographie, tableaux et paysages. L'Angleterre est magnifiquement filmée, le soleil est au rendez-vous, des points de vue splendides nous sont montrés. Le personnage de Turner oscille entre des grommellements animaliers, il peut s'apparenter à un homme de Cromagnon parfois, puis soudain être capable d'attention(s) pour autrui. L'esthétique de ce film gagne à être appréciée, l'ambiance des salons de peinture est bien rendue, le caractère novateur de la peinture turnerienne constraste avec d'autres plus classiques. Et puis, c'est incroyable de voir cet homme arpenter la campagne ou le bord de mer pour s'imprégner d'un panorama, qu'il peindra ultérieurement. Il ira jusqu'à s'infliger un traitement semblable à Ulysse pour s'imprégner de ce qui se passe en mer...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Un film académique, lourd, théâtral, amidonné, désservi par un Timothy Spall cabotin en roue libre.
    Lui que Chéreau avait su rendre bouleversant en chauffeur de taxi trompé dans "Intimité"
    Une servante qui semble sortie du Musical LES MISERABLES.
    Un téléfilm de luxe qui ne nous épargne aucune vue typique des films en costumes (ah les inévitables petits métiers dans les scènes de marché).
    Une musique insupportable de prétention.
    Une construction maladroite.
    Un problème de rhytme et d'abscence de point de vue.

    Bref: cruelle déception!!
    Luc H.
    Luc H.

    21 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Aujourd’hui, je décide de vous présenter et de critiquer le biopic basé sur l’histoire du peintre Mr. Turner. Ce film réalisé par Mike Leigh l’histoire du peintre Joseph Mallord William Turner (Timothy Spall), peintre britannique, sur ses 25 dernières années de vie. Le réalisateur dans ce film a différent but : faire découvrir la vie d’un peintre qui peut être inconnu pour de nombreuses personnes, ou encore nous faire sentir un sentiment de pitié envers le peintre et une haine envers les personnes qui ont critiqués ses œuvres. Le début fera croire au spectateur que le film est difficile mais on entrera très facilement en contact avec les personnages par la suite.
    Le film met donc en scène les 25 dernières années de vie du peintre J.M.W Turner ayant vécu de 1775 à 1851. Il vie en compagnie de son père, William Turner, (Paul Jesson) qui l’aide dans la préparation de ses œuvres, et de sa gouvernante, Hannah Danby (Dorothy Atkinson). Cependant, à la mort de son père, J.M.W Turner s’isole jusqu’à sa rencontre avec Sophia Booth (Marion Bailey).
    Dans ce film, on peut noter que tous les personnages semblent avoir leur importance, rien n’est laissé au hasard. Le réalisateur n’hésitera pas à les présenter en détail. Timothy Spall qui incarne notre héros a un jeu d’acteur juste quoique peu convaincant dans certaines scène, comme au début dans ses premières réplique quand il rentre chez lui. (Voir le film en VO). Cependant, chaque comportement et chaque costume donne une information sur les personnages. Un point positif car le spectateur n’aura pas beaucoup de questions à se poser sur l’ensemble d’entre eux. Les expressions que donnent les acteurs aux personnages donnent également de nombreuses informations sur leurs sentiments dans le film. Ces informations sont données de façon simple et efficaces : le jeu du regard, que la caméra valorise et met en valeur dans le film. C’est ainsi que l’on peut deviner ce que pensent les personnages. Les acteurs entrent donc facilement dans la peau de leur personnage, le directeur casting et le réalisateur ont donc fait de bons choix.

    La musique de fond dans un film est très importante, on le sait. Celle-ci permet de donner un sentiment au spectateur, une ambiance. Dans ce film, elle répond bien aux critères, mais elle est trop souvent répétitive à l’oreille. La musique est mise en valeur dans les scènes où le peintre se promène dans la nature (donc la musique est souvent la même, et répétitive à l’oreille). Si vous êtes vraiment concentré dans l’histoire, et non sur le reste, vous ne remarquerez pas qu’il y a de nombreuses autres musiques dans ce film. Cependant, le choix des instruments est correct et s’allient bien à la fois avec la nature, mais aussi avec la ville, selon le lieu où se trouve la scène. Cela compense donc le fait qu’elle soit « répétitive ». Mais au final, la musique reste agréable à écouter.

    La partie la plus valorisante du film, le choix des paysages. Nous découvrons certaines scènes où notre peintre part dans la nature pour s’inspirer. Le réalisateur nous permet de faire découvrir les paysages comme si c’était le peintre qui le découvrait (notamment grâce aux différents points de vus de la caméra). Quand nous découvrons la nature, c’est en quelque sorte un moment de pose car le reste du temps dans le film, nous sommes en ville, nous changeons beaucoup d’endroits, impossible de se poser (à savoir que le film a une durée de 2h30). On peut rallier la nature avec la musique de fond qu’on entend si souvent, car à chaque fois que l’on écoute cette dernière, on peut la comparer à une sonnerie qui annonce ce fameux moment de détente. Pour ne pas lasser le spectateur, voilà un bon moyen de reprendre son souffle. La nature représente également la lumière par rapport aux rues sombres de Londres. Cela l’est également pour le peintre (étant malade, ce dernier souhaite continuer à bouger et à respirer l’air pur).
    La durée du film est longue, mais on ne voit pas le temps passer, preuve que le film est captivant. On finit quand même par décrocher à la fin mais on peut prévoir à l’avance quand on s’approche de la fin (ici, lorsque Turner tombe gravement malade).
    Les caméras ne sont pas seulement braquées sur le peintre, effectivement, elles le sont également : dans la nature, comme il a déjà été expliqué tout à l’heure, et surtout sur les tableaux (nous avons failli les oublier celles-là). Comme lorsque nous sommes dans la nature, nous découvrons les tableaux au même moment que ceux qui rendent visite à Mr. Turner pour voir sa salle de peintures. Le spectateur peut donc, s’il le souhaite, analyser et approfondir sa vision des tableaux, après une première vue rapide. Les caméras n’offrent aucuns points de vue inutiles, comme la personnalité des personnages, rien n’est laissé au hasard.
    Pour finir, analysons les décors : dans ce film, il s’agit d’une bonne reconstitution de Londres. Le réalisateur fera un sorte d’hommage à l’arrivée de l’appareil photo (et donc une découverte également pour Turner).

    Ce film doit être vu absolument par les cinéphiles (et les autres bien sûr) car cette œuvre finira comme un classique du genre du biopic. Je déconseille cependant ce film aux enfants qui n’y comprendront certainement rien. Pour les enfants, ce film est un ennui mais pour les adultes, ce film et une merveille.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    169 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Le très célèbre peintre n'avait pas encore eu le droit à son biopic. C'est chose faite. Mais méritait-il vraiment un film? C'est la question qu'on se pose en sortant de la salle. Bien sûr, il a marqué son époque, adulé, décrié, il inspira plus tard les impressionnistes, mais sa vie fût-elle pleine de rebondissements, de péripéties qui pourraient nous tenir en haleine durant 2h30? La réponse est assez mitigée. Turner ne fût jamais dans le besoin et il vécut la vie qu'il souhaitait. Même s'il abandonna sa femme et ses deux filles, le film débute après cet événement. Nous assistons à la perte de son père et d'une de ses filles mais ce passage est très vite bâclé. Du coup, on est un peu surpris de voir des scènes de la vie quotidienne du peintre. Au moins Mike Leight nous immerge complétement dans son style de vie mais ce n'est pas assez pour prendre aux tripes. Ensuite, le film est très très bien réalisé. Les plans sont magnifiques, très influencés par les peintures de l'artiste, aussi bien au niveau des sujets que des couleurs. C'est beau et tant mieux. Timothy Spall joue extrêmement bien l'homme grognon, comme l'était Turner apparemment. Le reste du casting passe assez inaperçu car la caméra ne quitte pas une seule fois Timothy Spall. Heureusement que nous trouvons quelques points positifs sinon ce film aurait été la grande déception de l'année...
    Nathalie P
    Nathalie P

    9 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    Une belle image avec une lumière sublime, comme ses tableaux. L'acteur a été primé ? mais il en fait trop je pense... Comme Daniel Day Lewis pour Lincoln... Too much. On ne retrouve pas le mordant de la peinture sociale que Mike Leigh fait si bien ( je suis très fan de Secrets and Lies ).Un parallèle évident entre Turner qui observe les gens, les écoute pour en tirer son inspiration et Mile Leigh qui fait de même dans ses films. Bien mais pas au point d'y mettre la note maximale... Beaucoup de longueurs, des personnes sont sortis de la salle avant la fin...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    très belles images. histoire étonnante d'un homme sensible et réservé qui cachait ses sentiments derrière une façade bourrue d'une tête de cochon.
    Renzo S
    Renzo S

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2014
    Si j'oublie qu'il s'agit d'un film sur les 25 dernières années du génie William TURNER c'est un film plaisant, même touchant quelque part bien que la caricature ne soit jamais loin... Je ne sais pas si Turner ressemblait à une gargouille ou à un porc (l'acteur en fait des tonnes mais c'est faute au metteur en scène) - un autoportrait, vers 1799, le montre bien différent, élégant et plutôt bien fait alors ? La (vraie) beauté est intérieure ? Vieux poncif auquel les idiots peuvent bien adhérer... Ce qui est certain et je ne connais aucun film qui ait su approcher, sans maladresses plus ou moins grossières, un tant soit peu le "mystère" de la peinture ou le travail alchimique du peintre - Mike Leigh semble s'évertuer à (dé)montrer que le génie peut jaillir d'un être grotesque (c'est sûrement rassurant pour les masses) à tel point qu'on pense à cette anecdote de l'âne dont on avait trempé la queue dans un pot de peinture et qui en l'agitant sur une toile avait fait la démonstration de l'imposture de Turner... On ne comprendra jamais ici pourquoi ce génie a poursuivi toute sa vie, parcourant le monde de long en large y épuisant sa santé, le mystère de la lumière (ou le soleil) qui selon lui était "Dieu".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    film ambitieux sur Joseph Mallord William Turner et la fin de sa vie ( pas que la meilleure ), mais assez éloigné du véritable personnage qu'il etait...( le physique de l'acteur ne correspondant absolument pas au peintre moins grossier et bien plus classieux ) cela m'a un peu blessé pour lui de le voir dépeint ainsi...( en réalité l'idée de milos forman avec son amadeus grossier a certainement trotté dans la tête de Mike Leigh )
    film aussi a mon sens beaucoup trop long, et finissant par devenir extremement ennuyeux. Par contre, beaucoup de recherches véridiques sur les techniques de peintures de l'époque. ( préparation des couleurs
    et chassis ), pas assez présente par contre l'idée qu'il est le premier impressionniste en vérité dans le monde de l'art, contrebalançant le daguerrotype présent dans le film...

    je partage mille fois l'avis de Serge Kaganski / Les Inrockuptibles
    "Autant aller voir les toiles de Turner." c'est tout a fait vrai... un dessin vaut mieux que mille paroles /
    dixit confucius
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top