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    Mr. Turner
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    3,1
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    133 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Malgré de très bons acteurs, des décors et une lumière magnifiques, ce film est beaucoup trop long et parfois même barbant.
    Il intéressera les amateurs d'art, de peinture et les amoureux de l’œuvre de Turner. Les autres risquent de s'y ennuyer.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    Il est des films qui sont faits d'abord pour enchanter le regard, des films qui parfois peuvent comporter des faiblesses mais que l'on serait mesquin de relever tant la beauté est omniprésente. C'est le cas du dernier opus de Mike Leigh, étonnant d'abord par son ambition et surtout par la dimension historique et artistique qui y préside. Même si nous sommes admiratifs devant le monde sans concession qu'évoque le plus souvent le cinéaste anglais, nous ne pouvons que nous enthousiasmer devant la fresque qu'il vient de réaliser en prenant pour personnage principal l'un des plus grands peintres anglais, William Turner. Ce qui aurait pu comporter des risques - car évoquer la vie d'un peintre, fût-ce la dernière partie de son existence, suppose que le cinéaste soit en quelque sorte à la hauteur de son modèle - se révèle ici une totale réussite, tant Mike Leigh est en parfaite symbiose avec l'univers de Turner. Du début à la fin du film, chaque plan est magistralement travaillé et l'on ne peut que saluer les trouvailles lumineuses du fidèle Dick Pope, le chef opérateur habitué à collaborer avec Mike Leigh. Se succèdent ainsi des plans à vous couper le souffle où la lumière envahissante et parfois aveuglante, propre aux évocations entre autres maritimes de Turner, éblouit le spectateur pour son plus grand bonheur esthétique. Turner bien sûr, mais aussi la grande peinture anglaise des XVIIIe et XIXe siècles sont convoqués dans de savantes références, sans oublier les maîtres de la peinture hollandaise et quelques clins d’œil à Caspar David Friedrich. Mais on ne saurait oublier l'invraisemblable performance de Timothy Spall qui a bien mérité son prix d'interprétation masculine au dernier Festival de Cannes. Quel engagement de la part de cet immense acteur dont on avait admiré les prestations, en particulier dans les films de Mike Leigh ("All or nothing" pour ne citer qu'un des sommets de la filmographie du maître) ! Et surtout quel renoncement, à une époque où le physique occupe tant d'importance chez les acteurs, Timothy Spall prêtant avec complaisance son physique disgracieux à l'évocation d'un peintre certes comblé d'honneurs, mais meurtri et ne s'exprimant le plus souvent que sous forme de grognements. Admirable opposition toute socratique entre un dehors repoussant et une vie intérieure toute pleine d'invention et d'originalité. Ah ! qu'il est bon de voir Timothy Spall jeter des traînées blanches de peinture et zébrer de lumière un paysage marin devenant ainsi fantasmagorique. Et l'on n'oubliera pas de sitôt le couple si atypique Marion Bailey-Timothy Spall. Un génie sans complaisance : tel nous apparaît ici Turner, mais cette formule pourrait peut-être aussi convenir à Mike Leigh.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Mr Turner accumule les pires clichés des biopics. Particulièrement lourdingue, la lumière censée évoquée les tableaux de Turner rend les images d'une platitude navrante. La pire scène ? : l'évocation du Téméraire, avec des trucages dignes d'Ed Wood (celle chez les Ruskin est également particulièrement pénible). Le jeu outrancier de T. Spall est caricatural. Bref, un navet prétentieux bien révélateur du rôle décoratif qu'on attribue à la peinture de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Du bon et du moins bon... quelques belles lumières et des atmosphères de18ème S bien rendues. Par contre des longueurs - c'en est pénible !De plus les râles incessants de "Turner" deviennent vite lassants, la scène où pris de pulsion il saute sur la première "femme" à sa portée, fait plus penser à un animal qu'autre chose. Globalement terne et ennuyeux !! **
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    64 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Une gros "concentré d'escrément". 2h29 de paysages. C'est la vie de Turner, un des plus grands peintres anglais. Elle nous est montrée, très longuement, en large et en travers. Parce qu'il en avait beaucoup, de travers, ce Turner. C'était un gros monstre d'égoïsme. En fait ce génie est très "ennuyant" . Et l'acteur, énorme, physiquement, il a eu le prix d'interprétation au Festival de Cannes. C'est vrai qu'il râle beaucoup et il râle très bien. Mais bon, tout ça m'a bien "ennuyé". spoiler: Le plus sympathique, chez ce peintre, c'est qu'au lieu de les vendre très chers il a donné ses tableaux à l'Angleterre.
    Mais tout ça n'est pas passionnant.
    COCOBAFA
    COCOBAFA

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2014
    caméra filmant intérieur et extérieur à la manière de peindre de Turner où le paysage est le beau dans l'extrême...
    Turner est attachant
    on y va , sans avoir peur de la longueur
    schnoupette
    schnoupette

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2014
    Comme je me suis ennuyée durant ce film, quelle déception, moi qui aime tant sa peinture, quel écart entre la passion que révèlent les toiles de Turner et la fadeur de ce personnage que le film ne résume qu'en un être grommelant et aussi creux que les dialogues eux-mêmes! Belles lumières, belles images mais je ne comprends pas pourquoi le jeu de l'acteur principal a été à ce point récompensé alors qu'il caricature Turner d'une manière extrêmement bestiale (il passe son temps à grogner de manière ridicule) et intellectuellement et humainement pauvre! ... Bref passez votre chemin!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Il est paradoxal de vouloir rendre hommage à Turner qui, parmi les premiers, sut capter les vibrations des couleurs, le frémissement de la lumière, avec un regard parfois visionnaire, en réalisant un film aussi terne, aussi grisâtre, aussi ennuyeux. Certes, la reconstitution de l'Angleterre aux débuts de l'époque victorienne est soignée, la photographie est superbe et traite les paysages à la manière de Turner, mais c'est bien la moindre des choses dans une œuvre consacrée à la peinture. Voulant procéder par petites touches à la manière d''un peintre, Mike Leigh accumule des scènes qui finissent vite par paraître répétitives et ne "décollent " à aucun moment. Et ce n'est pas le jeu uniforme de Timothy Spall qui sauve la mise: promenant de long en large sa trogne de bouledogue et s'exprimant le plus souvent par des grognements porcins, il rend vite inintéressant le personnage qu'il incarne, si bien qu'on ne voit plus le lien entre l'homme et son œuvre.
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    « Le Soleil, c’est Dieu » ont été les dernières paroles prononcées par le peintre William Turner. Ce précurseur de l’impressionnisme du XIXème vivait pour la lumière et la retranscrivait brillement sur ses toiles. Aujourd’hui, c’est Mike Leigh qui reproduit sur pellicule le portrait de cet artiste pas comme les autres.

    Le cinéaste britannique conçoit son fil comme un tableau. La lumière qu’il incorpore donne à son œuvre des teintes chaudes et bienveillantes. Telle une toile impressionniste, Mr Turner se laisse découvrir par petites touches. Car en deux heures et trente minutes, le public a le temps d’appréhender tous les détails qui composent ce portrait. Plus le film progresse, plus nous arrivons à cerner ce personnage, plus complexe qu’il n’y paraît.

    Prix d’interprétation au dernier Festival de Cannes, Timothy Spall est énorme (dans tous les sens du terme) dans son rôle de peintre ronchon. Poussant constamment des bruits de bête pour communiquer, cet homme est finalement aussi calme que la Tamise qu’il peint, sensible que le contact de son pinceau sur une fresque. La critique de l’establishment lui fait profondément de mal, et l’avenir quant à la photographie l’inquiète.

    Mike Leigh est un réalisateur qui prend son temps pour filmer ses personnages, nous l’avions bien vu dans son précédent film Another Year. C’est ici la critique qu’on peut faire à Mr Turner : très beau, mais aussi très lent. Un brin trop classique, ce film en costume recèle néanmoins de séquences puissantes. Et comment enfin ne pas s’émerveiller devant de tels paysages, magnifiés par un art pictural qu’il était temps de retrouver au cinéma.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Quelques paysages sublimes à vous faire exclamer "Ô que c'est beau!"... Une tentative appliquée de trouver au cinéma un équivalent de l'émotion picturale... Des costumes d'époque... Des reconstitutions au cordeau... Un ennui à faire bailler les corneilles!
    Mais surtout un sublime acteur qui réussit parfaitement à rendre insupportable cet éléphant-man grognon et méchant censé représenter le peintre. Parce que ce film est, en moins réussi, moins puissant, moins fort, Elephant-man! Comment sous l'apparence hideuse d'un "crapaud" vit un prince!
    Ceux qui aiment Turner resteront sur leur faim, ceux qui ne sont pas fans de ses ciels brouillés, ne seront pas convertis. Les cinéphiles pour se consoler courront revoir le Van Gogh de Pialat!
    islander29
    islander29

    797 abonnés 2 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    Pour ma part j'ai adoré...le film est un portrait plein d'humour (que de clins d'?il,notamment autour des tableaux retouchés ou décortiqués par l'?il du maitre)......on suit les dernières années du génie , ses relations avec d'autres peintres, ses exhibitions, ses promenades dans des paysages bucoliques et grandioses...le regard est intimiste et pétillant, les teintes sont; croiraient on d'époque.....l'homme est amoureux, devient idiot devant l'amour ou plutôt devant une servante aux grands yeux éteints .....Le portrait devient caustique......Pérégrinations en tous lieux, costumes et décors admirablement justes, le portrait du peintre et à la hauteur du peintre......Calme et profondeur, un ton léger pour se moquer du génie, de soi même, voila un film à ne pas rater, d'ailleurs chose rarissime pour une séquence d'après midi dans ce cinéma, il y a avait bien une centaine de personnes à 14H....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Extraordinary film. Mike Leigh's masterpiece. Stupendous performance by Tim Spall. And the dialogue, apart from the grunts, is excellent "As I live and breathe!"
    dominique P.
    dominique P.

    802 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Même si le film est trop long et ennuyeux par moments, j'ai beaucoup aimé.
    On suit les dernières années de la vie de ce peintre, c'est très intéressant.
    C'est pas très marrant c'est certain mais c'est tout de même pertinent et intéressant.
    Il y a des touches d'humour par-ci par-là très bien venues et appréciables.
    J'avais lu dans des critiques presse que le personnage "grogne" souvent, c'est bien le cas.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    31 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Totalement raté : mal filmé, mal joué... Une caricature de ce que c'est un peintre. Il vaut mieux aller voir Turner au musée.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    56 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Les années passent et Mike Leigh devient de plus en plus ce qu'on appelle un "cinéaste officiel". Témoin ce biopic du grand peintre anglais William Turner, où l'académisme le dispute à la longueur - un comble pour un artiste considéré à son époque comme très avant-gardiste. Des images soignées mais rarement belles, tant elles sont poussiéreuses. Des trognes exagérément sinistres, une Angleterre victorienne de carton pâte dont toute vie semble absente... Timothy Spall surjoue constamment dans le genre "rustre génial" - pourquoi le prix d'interprétation à Cannes? ... Une tension dramatique proche de zéro... Mike Leigh a un directeur de la photo (Dick Pope) très compétent, qui enchaîne les plans de paysages anglais "à la manière de" Turner, mais le procédé finit par lasser. A quelques rares moments près (le thé chez Ruskin avec un joli numéro de Joshua McGuire, les moments d'intimité avec Mme Booth, figure rafraîchissante...), "Mr Turner" reste illustratif et peu intéressant. Sur un sujet similaire, essayez plutôt de voir "Rembrandt fecit 1669", le beau film de Jos Stelling: beaucoup plus ambitieux et passionnant!
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