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    Mr. Turner
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    Julien D
    Julien D

    1 137 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    Bien plus qu’une biographie académique d’un peintre de renom, c’est la reproduction à l’écran de son travail qui est le véritable vecteur artistique de ce nouveau film de Mike Leigh. La façon dont J.M.W. Turner a révolutionné l’art pictural, en manipulant les effets de lumière de ses toiles, est indiscutablement un exemple à suivre, et donc un défi à recréer, pour tout chef opérateur chevronné. C’est Dick Pope qui s’y colle et qui réussit avec brio à nos plonger dans l’ambiance impressionniste et les couleurs chaudes qui caractérisait l’œuvre de Turner. Mais au-delà de sa réussite esthétique incontournable et son hommage stylistique remarquable, le long-métrage avait également pour vocation de nous faire tenir deux heures et demie devant la reconstitution des dernières années de la vie d’un homme loin d’être attachant. C’est là que le talent de Timothy Spall se met en place et réussit à rendre touchant cet individu solitaire et complexe. Jouant pleinement de son physique imposant (dès les premières minutes, Turner est assimilé, via un montage subtil, à une tête de cochon), l’acteur britannique, jusque-là abonné aux rôles secondaires, fait du peintre un être pathétique pour lequel on en vient à éprouver autant de pitié que de respect. Avec une palette de jeu porcine, faite de borborygmes, de ronflements et de grimaces, il nous fait aisément partager les peines de son personnage devant les drames que sont la mort de son père ou, dans une moindre mesure, les moqueries de ses contemporains. Malgré ses longueurs scénaristiques déplorables, cette incursion dans le quotidien d’un célèbre marginal, doublée d’une profonde réflexion sur les affres de la création artistique, profite d’une direction artistique d’une splendeur inoubliable.
    Benito G
    Benito G

    616 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2014
    Esthétiquement, le film est irréprochable à tout niveau (visuellement, le jeu des acteurs dont celui de Timothy S qui est excellent). Mais les 2h30 sont relativement long et l'on trouve parfois le temps long faute d'un peu plus de rythme. Pour le coté biopic, on est assez loin des biopics de base. Ou il y a un coté historique qui est livré par une reconstitution à la fois sensible, déroutante par certains moments. Bouleversant en quelques sortes. Donc oui c'est relativement beau mais la reflexion qui en découle ; elle est plutôt triste (sur le personnage qui est Mike Leigh). Donc oui, effectivement on peut trouver le temps long (et cela sera le cas pour pas mal de personnes). MAis il y a un je ne sais quoi qui rend l'ensemble admirable, beau... Et qui remettrait presque en cause le fait que l'on a à faire face à un biopic. Une belle retranscrition ou il aurait sans doute fallut retirer plus d'une trentaine de minute. Qui ne m'a pas convaincu, mais qui en même temps. JE ne regrette pas de l'avoir vu pour sa beauté photographique et la prestation extraordinaire de Timothy S. MAis pour le reste, heureusement que je n'ais pas eu à payer ma place ; car cela m'aurait mis un peu à cran (en plus d'avoir plus ou moins perdu 2h30^^ Que l'on perd sans vraiment les perdre). Après certains trouveront surement plaisir à visionner ce biopic qui change des biopics habituels.
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2014
    Ne parlez pas à Mike Leigh de biopic concernant son Mr. Turner. D'une part, il abhorre le terme (comment raconter une existence complète au cinéma ? Mission impossible) ; d'autre part, son film ne s'attache qu'aux dernières années du peintre, le plus grand que l'Angleterre ait connu, n'en déplaise à son ennemi Constable et aux artistes à la mode à l'époque où son étoile pâlissait et qui ne sont plus rien aujourd'hui. Mr. Turner est la vision d'un artiste par un cinéaste, dans lequel il se reconnait grandement (L'autoportrait de Leigh n'est pas loin), un tableau qui ne cherche pas à trouver la vérité (laquelle ?) mais à cerner au plus près un personnage complexe, rustre et fruste par bien des côtés, antisocial même, qui s'exprime volontiers par grognements pour mieux cacher une sensibilité profonde quoique ses manières, y compris envers les deux femmes qui l'aiment, ne soient pas de la plus grande élégance. Mr. Turner est un film tout en nuances impressionnistes et certains lui reprocheront sans doute son peu d'enjeu dramatique mais l'intérêt est ailleurs, quand l'artiste prend conscience que le monde change diablement (photographie, chemin de fer) et qu'il en vient à épurer en même temps son oeuvre, au grand dam de ses contemporains, jusqu'à la quasi abstraction, en visionnaire de son art. Timothy Spall incarne Turner avec un talent prodigieux. Il donne une âme à ce film lequel, par certains aspects, peut paraître ingrat mais qui se révèle en définitive absolument magnifique.
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    "Un pareil homme, et je l'entends dans sa totalité : sa vie, ses mœurs, sa bassesse, et son aspect, avoir écrit les vers qu'il a écrits, avoir eu en lui un tel don de poésie.(...) Un tel homme, répugnant, même au physique – je me le rappelle fort bien, - avoir été ce poète ! Quel prodige." Ces lignes, écrites par Paul Léautaud dans son "Journal littéraire" à propos de Verlaine, pourraient servir à décrire le peintre William Turner (1775-1851) tel que le montre Mike Leigh dans ce film. Il suffirait de remplacer les termes ressortissant au domaine de la poésie par d'autres empruntés à celui de la peinture.
    Les artistes, y compris les plus grands, n'ont parfois rien d'aimable: ni leur physique, ni leur caractère ni leurs moeurs n'autorisent à les décrire de manière sympathique. Dans le film de Mike Leigh, William Turner (formidablement interprété par Timothy Spall) semble n'être qu'un grognon et laid personnage qui, de plus, n'éprouve que mépris pour ses semblables. Rien d'attirant donc, chez un tel être, si ce n'est qu'il s'agit d'un très grand artiste, d'un peintre qui sut marquer de son génie l'art pictural anglais du XIXe siècle, bien davantage que ses contemporains, tel Constable pour qui il n'éprouvait d'ailleurs que du mépris.
    Un tel portrait (celui de l'artiste, laid extérieurement, mais recelant au profond de lui des trésors de beauté) pourrait évidemment manquer singulièrement de subtilité et apparaître à la fois grossier et caricatural. Mais Mike Leigh a su échapper à ces travers: avec finesse, par petites touches, il montre que les apparences sont trompeuses et que le peintre bourru est habité par un coeur d'homme, que, sous ses airs hautains, est dissimulé une âme sensible, si sensible que, quand l'occasion s'y prête, les grognements font place aux larmes et aux sanglots d'un enfant.
    Sans trop s'attarder sur les scènes spectaculaires (Turner se faisant attacher au mât d'un navire pour mieux être au coeur d'une tempête), le réalisateur nous montre un artiste voyageant, toujours à la recherche de paysages, de couleurs, de lumière, d'impressions, de beauté. Un artiste de plus en plus incompris certes (mais par des critiques, tel John Ruskin, tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils en sont ridicules) tout en étant conscient que son oeuvre restera (c'est pourquoi il vaut mieux qu'elle demeure visible par tous plutôt que d'être vendue à un particulier).
    Sous ses airs de film classique, voire académique, c'est une oeuvre tout en finesse et en subtilités que nous livre Mike Leigh. Servi par un prodigieux acteur, par des décors superbes, par des paysages, par une lumière et par une photographie qui fascinent tant ils sont en corrélation avec les toiles du peintre, ce film passionnant laisse une profonde impression d'humanité. Et l'on finit presque par éprouver de la tendresse pour ce grognon de William Turner! 8,5/10
    Loïck G.
    Loïck G.

    308 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    Ce que j’aime dans le biopic de Mike Keigh, c’est qu’il ne s’attache pas formellement aux basques du peintre, mais nous parle de la création, sans copier un style pictural. En soignant le décor et l’ambiance de l’époque, il nous apporte tous les éléments constitutifs de l’œuvre de Turner, mais arrête la caméra à cet instant, laissant à l’artiste le soin d’en traduire sur le tableau sa propre version. Après quoi la vie du peintre peut défiler sous le regard respectueux, voire académique du cinéaste. Il n’y a rien de révolutionnaire dans son attitude, sinon la volonté d’être fidèle à l’Histoire et à ce qu’elle rapporte encore de nos jours, autour d’une œuvre gigantesque. La palme à Timothy Spall est tout à fait méritée, avec un accessit pour Marion Bailey, savoureuse propriétaire d’une pension de famille, qui tombera amoureuse du maître. Et réciproquement.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    C’est un quinquagénaire rondouillard et bourru, avec une « tête de gargouille » qu’on découvre, lorsque Turner rentre en Angleterre après un dernier voyage en Europe. Cela fait plus de vingt ans qu’il est membre de la Royal Academy de Londres. Paysagiste reconnu, spécialiste de marines, maître des tempêtes et des couchers de soleils incendiaires. Avant son retour au logis paternel, sa notoriété a déjà fait de Mallord William Turner le « premier grand peintre de la lumière ».

    Mais de ses influences passées : maîtres vénitiens et hollandais, pré-impressionnistes français, rien. Et presque rien non plus du processus de création et de la singularité de son art. Notamment de sa prédilection pour les atmosphères brumeuses et le pouvoir suggestif de la couleur qui ont fait de lui un précurseur des Impressionnistes. Le Turner qu’on nous montre est un vieil ours mal léché. Très affecté par la mort de son père, il est de plus en plus taciturne et dépressif. Seules quelques sorties excentriques ou provocatrices ponctuent une inéluctable décrépitude que sa servante et une logeuse partageront jusqu’au bout.

    Ce grognon-là ne passionne guère. Sans compter que le récit est d’une longueur monotone, faute de rythme. Et en dépit de l’originalité du personnage, le film reste académique. A l’image de Timothy Spall qui surjoue son personnage à coups d’éructations et de borborygmes. Seule la photo sauve le film : elle est magnifique et c’est bien le moindre des hommages qu’on pouvait rendre au peintre. Mais pour apprendre de la peinture ou du peintre lui-même, on peut s’épargner cette toile.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    52 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    je suis impartial quand il s'agit de Turner que j'adore. Ai trouvé donc beaucoup d'interêt dans cette biographie partielle de sa fin de vie. Ce n'est pas une vraie création cinématographique, manque d'ampleur, de décors convaincants, de magie. L'interprétation de T Spall sauve ( un peu) la mise. La scène avec le jeune aristocrate J. Ruskin est plus vraie que nature pour qui connait l'Angleterre.
    Fritz L
    Fritz L

    166 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    J’avoue être allé voir ce film sur la pointe des pieds… D’abord, la crainte de voir un biopic sur l’un de mes peintres préférés, ne m’enthousiasmait guère. Je me souviens du massacre de Milos Forman dans « Les fantômes de Goya » ou encore l’irrespectueux « Ronde de Nuit » de Peter Greenaway. Ensuite Mike Leigh comme réalisateur participait à ma réticence, son maniérisme (parfois) associé à l’histoire de Turner me laissait craindre une œuvre empesée et passablement académique. J’avoue humblement m’être trompé, où plutôt le maître Mike Leigh m’a détrompé. « Mr. Turner » est un film éblouissant. Ce n’est pas à proprement parlé le récit d’une vie, mais plutôt un film impressionniste, comme si nous consultions un carton à dessins, où les scènes s’enchaînent, montrant ce qui a fait la valeur de l’œil d’un Turner, et disons la sa gloire intemporelle (contrairement à beaucoup de ses contemporains oubliés aujourd’hui et adroitement dépeints dans le film) et la mutation de son œuvre. Nous sommes sur les dernières années de l’artiste, si adulé naguère, et désormais raillé face à ces nouveaux talents qui émergent. C’est cette transition qui traverse tout le film et en fait son ciment. Turner, porté par un génialissime Timothy Spall, n’est pas évoqué ici pour la flamboyance incroyable des ses toiles, il en vient à se moquer de lui-même, mais plutôt comme un témoin, un visionnaire d’un siècle qui mute à l’arrivée de la révolution industrielle. Il est impuissant face à cette société moderne qui s’établit, mais ne la rejette pas. Son œil avisé s’émeut, s’enthousiasme, sous son air goguenard et renfrogné. Tel Monsieur Ladmiral dans « Un dimanche à la campagne », son talent ne peut plus exprimer ce qu’il voit, d’autres le feront mieux que lui, mais il est à l’affut et avide de cette modernité que peu entrevoit alors. Mike Leigh aime Turner, il est également un fin connaisseur de l’univers pictural. Ses prises de vues n’essaient jamais de se mettre à la hauteur de peintre (la photographie est assez quelconque d’ailleurs) il traduit simplement ses inspirations, ses impressions (marines, phénomènes climatiques et lumineux…) jusqu’à la fin où le vieux peintre renonce perdant en peu à peu la substance de son art, laisse place au vide, à la lumière blanche quasi céleste. « Mr. Turner » est une œuvre sur la perception de ce qui distingue le génie du talent mais surtout un hymne à l’humilité.
    cylon86
    cylon86

    2 316 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2014
    Personne ne contestera le talent de peintre de J.M.W. Turner, personne ne contestera le talent d'acteur de Timothy Spall et personne ne contestera non plus la beauté de la mise en scène de Mike Leigh qui s'évertue à transformer certains de ses plans en véritables peintures vivantes. Cependant, les qualités de ce "Mr. Turner" s'arrêtent là. Si voir la vie du peintre sous nos yeux n'est pas dénué d'intérêt, le film tourne rapidement en rond. Succession de scènes lentes qui en disent parfois long sur le personnage et qui parfois ne racontent rien, le scénario est beaucoup trop laborieux pour que l'on puisse y adhérer complètement. La faute en grande partie au fait que Turner nous apparaît comme un personnage difficile à comprendre, peu aimable, peu expressif et donc peu attachant. Dès lors, il nous importe peu qu'il vive une histoire d'amour ou qu'il meurt d'une maladie et d'ailleurs on en vient à souhaiter que sa mort arrive trois quarts d'heure avant la fin tant voir le film est un supplice. Certes la mise en scène est parfois très belle et Spall s'est investi dans le rôle mais il en faudra plus pour retenir notre attention.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Soyons justes, des tableaux à la composition et à la lumière parfaites illustrent agréablement cette "vie de Turner" par ailleurs décousue, longuette, souvent ennuyeuse. La déception concerne aussi Thimoty Spall, dont les grognements répétés, alternant avec les toux rugueuses d'autres personnages, émaillent une bande son déjà malmenée par une musique très "Chabrol des années 80". Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Ayant étudié l'histoire de l'art et aimant énormément l'oeuvre de Turner, je craignais assez ce film. Puis, finalement, les images très (trop) picturale sont belles, les acteurs tiennent la longueur (2h30!!!), surtout Timothy Spall, qui se doit de TENIR le film spoiler: . S'il ne faut retenir qu'un moment, c'est celui pendant lequel Turner dit à Mrs Booth: "vous êtes profondément belle"
    . Malheureusement, le film est beaucoup trop long. une demie-heure en plus nous rendrait sa vision plus aisée.
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    Magistral, la photo et la lumière sont parfaites et donne tout a fait l'impression d'être dans les peintures de Turner , une interprétation magistrale a voir pour les amoureux de beaux films et belles peintures
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    En effet 2h30 de film c'est très long pour un australopitheque grommelant à longueur de journée.
    On s'attendait de la part de ce gentleman anglais d'autres comportements que de se comporter comme un enfant gâté avec son père ou bien sa domestique maman. Puis la double vie avec la veuve du BB.
    Bref un anti biopic qui est aussi un anti succès.
    Christoblog
    Christoblog

    760 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    On ne peut pas dire que je sois un grand fan du Mike Leigh british, à la mode Another year.

    Aussi ai-je été plutôt agréablement surpris par ce biopic, qui est plus qu'un biopic.

    Pourtant le film commence assez faiblement : l'acte de peindre est survolé, les personnages sont ennuyeux, la photo carrément kitsch. Timothy Spall (prix d'interprétation masculine à Cannes) surjoue dans un mode porcin, avec force grommellements et ahanements.

    Tout cela ne présage rien de bon, jusqu'à ce que la folie dévorante pour la peinture n'envahisse progressivement l'écran, écrasant famille, amour, santé. Turner, homme du passé par son éducation et sa constitution, devient un homme d'avenir par son art. Il invente (presque) l'abstraction, observe avec gourmandise un nouveau monde naître avec ses daguerréotypes, ses trains et ses machines à vapeur.

    La grandeur du film se situe exactement dans cette contradiction : alors que tous meurent autour de lui (père, fille, soeur, M Booth, enfant de Haydon, Noirs sur le bateau, noyée...) la modernité surgit partout, et seul Turner semble la distinguer. Le peintre est un visionnaire qui perçoit seul ce que les autres ne sont pas encore capable de voir.

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    selenie
    selenie

    5 636 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Quel beau film pourtant, esthétiquement magnifique et sur le fond très interessant. Avec un Turner avec une pincée de singerie en moins et une fin écourtée on aurait eu droit à un très grand film. Dommage, même si ça reste d'un niveau épatant.
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