Derniers Avis : Greta - Page 13

On connaît l'appétit d'Isabelle Huppert pour les rôles borderline, à l'instar d'Isabelle Adjani quand elle était au sommet de sa carrière. Une boulimie qui parfois la pousse au meilleur comme parfois au pire. Ce "Greta", hélas, se révèle n'être qu'un petit thriller sans saveur, balisé du début à la fin, comme il en existe tant et au cinéma et dans la littérature. Le spectateur qui n'est pas difficile pourra se laisser porter par un suspense constant 'bien que sans surprise aucune), les autres pourront se passer d'un énième petit thriller plus destiné à un direct DVD qu'à une sortie en salle. Dispensable..

film sans pretention , relativelent efficace etcoù l'on ne s'ennui pas ! le personnage qu'incarne Isabelle huppert fait froid dans le dos !!! il aurai été judicieux d'approfondir l'histoire de ce personnage , de comprendre mieux comment elle a pu en arriver la! les deux actrices sont tres convaincantes dans leurs rôles. La fin est assez précipité mais ce thriller est tout de même de bonne facture.

"La Gourde et La Folle" par Neil Jordan

En la cité de Manhattan, vivait La Gourde, une jolie serveuse à la tête extrêmement large. Un jour, la jeune fille découvrit un sac à main abandonné dans sa ligne de métro. Plutôt que d'écouter les vils conseils de sa colocataire qui lui arguait de s'offrir un soin du sphincter au jus d'asperge avec la bourse du sac (véridique !), La Gourde décida de ramener le bagage à sa propriétaire. Ainsi, elle fit la connaissance de La Folle. Même si elles étaient de générations différentes, les deux femmes se mirent à tisser une relation de mère-fille de substitution en un coup de baguette magique. En effet, encore meurtrie par le décès de sa mère, La Gourde se trouva toute heureuse de lui dénicher une remplaçante, surtout que La Folle était elle-même en manque de sa propre fille. La Gourde et La Folle devinrent donc les meilleures amies du monde, aussi collées l'une à l'autre que du chewing-gum comme elles aimaient subtilement à le répéter.
Hélas, peu de temps après, La Gourde découvrit que La Folle était complètement folle et qu'elle-même était la reine des gourdes d'avoir accordé sa confiance à une parfaite inconnue. La Gourde mit donc rapidement un terme à leur relation mais La Folle ne voulut rien entendre et se mit à harceler continuellement son ancienne amie. Avec des têtes figées de parfaite hystérique ou en renversant des tables dans des scènes à mourir de rire, La Folle faisait de plus en plus peur à La Gourde et à son entourage. Mais, alors que La Gourde avait beaucoup d'occasions de rompre définitivement le contact, celle-ci renouait à chaque fois avec La Folle en allant l'espionner ou en discutant avec elle, si bien que La Folle se décida à employer des méthodes drastiques pour garder sa Gourde préférée auprès d'elle...

Moralité : On peut être un film réalisé par Neil Jordan, interprété par le duo prometteur Isabelle Huppert/Chloé Grace Moretz (sans oublier d'excellents seconds couteaux comme Maika Monroe ou Stephen Rea), avoir donc toutes les cartes en main pour livrer une histoire de relation féminine déviante un minimum honnête... et se planter prodigieusement !
Comment un tel projet s'est-il transformé en cours de route en un téléfilm horriblement gênant sur un stalking de seconde zone ? Comment Neil Jordan a-t-il pu livrer un produit d'une telle platitude que même TF1 et M6 hésiteraient à le diffuser dans la grille de leurs après-midis respectifs par peur de faire mourir d'ennui leur public de ménagères ? Qui a eu l'idée de laisser Isabelle Huppert en roue-libre dans une caricature de psycho-dingue juste bonne à nous rendre hilare ? Par quel miracle la tête de Chloë Grace Moretz s'élargit-elle horizontalement au fil des années ? Et, surtout, comment l'ensemble des participants à un tel bidule ont-ils pu croire une seule seconde qu'ils étaient en train de livrer quelque chose d'inédit ou d'au moins un tant soit peu bon ?
À ce stade de médiocrité intemporelle, on se fiche même d'avoir des réponses, on réclame seulement aussi une injonction d'éloignement contre "Greta"...

Rien d'innovant ni de captivant. Le strict minimum est fait pour garder l'attention du spectateur sans aucune surprise.
Les différents acteurs font leur travail sans rehausser le niveau du film. Un divertissement parmi tant d'autres.

Avis bref :
Je vais tout de suite commencer par (pour moi) le principal, son casting ! Le duo, m’aura immédiatement interpellé entre la grande Isabelle Huppert et Ma Chloé Moretz ��. Le genre drame/thriller convient comme toujours parfaitement à Isabelle Huppert , à Chloé aussi d’ailleurs. Les deux personnages savent réellement être attachante comme oppressante, le fait de vite les expédiés le récit peu paraître sous-développé, mais au contraire il y a de quoi faire. La relation entre nos personnages aura son lot de révélations et différences, qui tournera tout à l’obsession. L’histoire m’aura rappelé sans conteste de nombreux films que j’adore, dans la veine d’un Paranoïak ou encore le beau-père. Le type d’histoire qui fait très inspirer de faits réels, pourtant tout paraît prévisible et sans surprise, mais finalement bien intéressant. Ne serait-ce pour le fait de démarrer l’histoire et ça dès la première minute du film ! On ne perd pas une minute et en plus, ça ne s’épuise jamais, même si le film peu paraître par moment serein, ça reste du drame en même temps, mais rien n’est jamais lâché jusqu’à la fin pour autant. Une fin qui ne pourra peut-être pas échapper à un soupçon de prévisibilité, mais sera malgré tout installer un certain doute par moment.

Frances McCullen est une jeune serveuse dans un restaurant. Un soir, en rentrant du travail, elle découvre un sac à main abandonné dans le métro, appartenant à une certaine Greta Hideg. La jeune fille va alors se lier d’amitié avec la propriétaire du sac qui va se montrer de plus en plus inquiétante.

Que dire de Greta ? C’est un thriller très pauvre où très peu de choses fonctionnent. On va commencer par parler de ces personnages catastrophiques et totalement idiots. Prenons Greta (Isabelle Huppert), c’est sur elle que reposent les bases de l’intrigue et ces bases sont bien trop bancales. La stratégie brillante de cette méchante exceptionnelle pour attirer ses nouvelles proies est de laisser des sacs à main à l’abandon dans le métro. Sérieusement, je veux bien comprendre que la solitude lui pèse mais delà à acheter les mêmes sacs en plusieurs exemplaires et s’amuser à y laisser traîner des papiers, des médicaments et de l’argent, faut vraiment s’ennuyer et avoir de l’argent à jeter. Surtout que dans beaucoup de cas de figure, un sac abandonné disparaîtrait ou finirait aux ordures. Avec ça, on a déjà un gros problème.

Ensuite il y a Frances (Chloë Grace Moretz), personnage également merveilleux. Au début, Frances voit en Greta, une sorte de mère de substitution. Elle va vite comprendre que la semeuse de sac à main est complètement instable, notamment lorsqu’elle la harcèle au téléphone. Ayant un iPhone, elle pourrait commencer par la bloquer mais… non. Mais Frances est quand même futée et va prévenir la police qui ne va absolument rien faire malgré les nombreux témoins qui sont au courant des agissements de cette femme. Je veux bien aussi qu’on dénonce le système mais là, c’est quand même abusé. D’ailleurs, Greta pique une sévère crise dans le restaurant de Frances avant d’être internée pour sortir le lendemain sans la moindre explication.

Allez une dernière sur Frances. Vers la fin du film, elle est kidnappée par Greta et elle décide enfin de s’enfuir après avoir laissé passer pas mal d’occasions. Pour ce faire, elle frappe Greta avec un rouleau à pâtisserie sur les doigts et non sur la tête, ce qui aurait pu l’assommer et lui laisser le temps de s’échapper mais passons. Elle part et mince, la porte est fermée à clé ! Frances va alors chercher la clé de la porte avant de se diriger vers la cave pour trouver une issue (brillante idée) alors qu’elle n’avait qu’à ouvrir la fenêtre ou alors casser les carreaux avec son rouleau qu’elle a d’ailleurs fini par abandonner sans raison.

Voilà en ce qui concerne l’écriture de ces personnages et c’est en vous épargnant le père qui ne fait pas localiser le téléphone de sa fille qui envoie des messages ou encore la meilleure amie qui attend plusieurs jours avant d’intervenir en utilisant une stratégie inutile.

Et tout le monde joue mal. Isabelle Huppert, qui est une actrice excellente et qui sait bien jouer les psychopathes, déçoit particulièrement. Surtout à la fin où elle est en totale roue libre.

Le film présente trop d’incohérences et la tension disparaît au moment où l’on comprend qui est cette femme. On en vient à trouver ça ridicule par moment (Greta qui crache un chewing-gum dans les cheveux de Frances, un grand moment de fou-rire pour ma part). Les révélations sont clichées et d’une prévisibilité affligeante, rien n’est crédible et c’est sans parler de la réalisation digne d’un téléfilm du dimanche après-midi.

En conclusion, Greta est un naufrage. Ce film met en scène une histoire ne tenant pas debout avec des personnages au traitement désastreux. La tension, le suspense et le jeu d’acteur ne fonctionnent pas, nous laissant totalement indifférents. C’est un beau gâchis qu’il vaut mieux oublier.

https://www.cinematiccritiques.com/critiques/greta-2019

je précise que ça a été un film où j'ai eu beaucoup de mal à le noter.
J'ai voulu mettre soit 3,5/5 ou 3,0/5.
C'est un film que j'ai voulu voir depuis un bon bout de temps. Le duo de Isabelle Huppert et Chloé grâce Moretz est tout simplement incroyable et parfait, on aurait jamais imaginé qu'elle pourrait faire un film ensemble. Le scénario reste basique mais original, éfficace et simple à regarder ça reste parfois plat ce qui est dommage et je m'attendais à ce que ça soit un peu plus violent, l'intrigue suis la route.
Ps: Quelques scènes sont un peu abusés

Greta, un thriller au féminin ou plutôt un ersatz de Brian De Palma mettant en scène Isabelle Huppert et Chloë Grace Moretz dans un face à face tordu mais guère palpitant... Une veuve souffrant de solitude recherche de la compagnie envers une personne et fera un jour la connaissance de la jeune Frances lui rapportant son sac à main perdu dans un métro... Un lien se crée entre les deux femmes mais Frances va découvrir que les intentions de Greta s'avèrent plus que douteuses... Un scénario passe-partout qui cherche à faire de la psychologie dans sa première partie spoiler: - traitant de la solitude, des personnes qui vieillissent, de la difficulté de se remettre après un décès -
puis par la suite spoiler: une violence aussi soudaine qu'incontrôlable
apparaîtra sur de faibles revirements de situations spoiler: (où un rêve aboutit inévitablement dans un autre rêve).
L'ensemble du film de Neil Jordan ne tient pas debout : de nombreuses invraisemblances grotesques, c'est tiré par les cheveux et c'est tellement excessif qu'on finit par rire de certains passages spoiler: comme cette finale grand-guignolesque dans un coffre à jouets...
Après tout n'est pas à jeter pour autant, peut être deux ou trois moments de frisson se veut au rendez-vous spoiler: dont un où l'arme du crime est un téléphone portable... !
La musique du compositeur espagnol Javier Navarrete - qui avait travaillé avec Guillermo del Toro pour Le Labyrinthe de Pan - contribue parfois à la réussite de ces passages angoissants. Mais la principale motivation de ce long-métrage américano-irlandais s'avère la présence de Isabelle Huppert pour son énième thriller psychologique ! On peut dire qu'elle aime se mettre danger (après Elle et Eva), et dans Greta, l'actrice française s'amuse pour une folle spoiler: à jouer les psychopathes
dans New-York. Elle fascine et fatigue à la fois avec ses crises hystériques, spoiler: mangeant tout cru
la pauvre Chloë Grace Moretz dont le registre de jeu varie entre la naïveté et la peur... spoiler: Elle l'a dans sa toile...
Moretz est clairement à contre-emploi des géniaux Kick-Ass !! Au final, Greta est un thriller décevant dont les promesses n'ont guère été tenues qui pourtant, avait un certain potentiel à obtenir quelque chose de brillant mais l'effet de surprise est absent. Seul Isabelle Huppert arrive à apporter une âme déroutante au cœur du projet.

parfaitement inutile mainte fois et refait fait dans les films de série B avec cette fois ci une actrice connue et ça donne une nullité avec une actrice connue ...............voila

Sorte de spoiler: "Misery" de l'amour maternel (et du sac en cuir), rythmé par un usage dévoyé du grand Liszt,
ce "Greta" ne brille ni par l'originalité du sujet, ni par la maîtrise de la dramaturgie, ni par la vigueur de la mise en scène, ni par... Ne reste que l'interprétation de la "frenchie" Isabelle Huppert (ici en allumée hongroise) pour éveiller (faiblement) l'intérêt au visionnage de ce sous-produit US.....

Chloë Grace Moretz incarne Frances, une jeune femme qui trouve un sac dans un métro de New York et décide de se rendre à l'adresse inscrite sur la carte d'identité pour rendre le bien à son propriétaire qui se trouve être Greta, incarnée par Isabelle Huppert qui à l'image de son rôle dans "La Pianiste" joue le rôle d'une femme inquiétante et intrusive. Pas d'amour ici, mais une amitié oppressante dont Frances se serait bien passé. Avec ce film qu'il a également coécrit, Neil Jordan ne propose rien de nouveau. Une simple histoire de harcèlement avec une stalker complètement dérangée qui va se montrer de plus en plus intrusive. Sans exagérer, le scénario est digne de celui d'un téléfilm. L'histoire est prévisible en plus de manquer de consistance et de comporter des incohérences, mais malgré tout, le film fonctionne assez bien. La raison ? Le casting qui est impeccable notamment Isabelle Huppert qui est très convaincante dans son rôle même si certaines scènes frôlent le ridicule. Il n'y a pas grand-chose à dire de plus, c'est un film qui est sympathique grâce aux actrices, mais qui est facilement oubliable.

Greta de Neil Jordan est un très bon film avec de la tension par moments.
Isabelle Huppert est magistrale tout comme Chloë Grace Moretz et les autres.
Le scénario est excellent mais est quelques fois prévisible, mais il y a tout de même des rebondissements et des surprises. Le film est clair et Cohérent.
Les personnages sont très bien travaillé notamment celui de Greta (Huppert).
Très bon film (thriller psychologique) avec un scénario très bon mais légèrement trop classique et portés par deux actrices prodigieuses.

Neil Jordan est ou a été un grand réalisateur (« Entretien avec un vampire », « Prémonitions », …) qui n’avait pas tourné depuis un bail. Isabelle Huppert est l’une de nos plus grandes actrices françaises et peut-être la plus courageuse dans ses choix de rôles. Ce duo excitant pour un thriller américain à tendance hitchcockienne donnait l’eau à la bouche. Mais la douche est d’autant plus froide et on se désole que le premier grand rôle américain de cette actrice suite au succès international du magistral « Elle » soit de cet acabit. Elle y joue une femme dérangée que la solitude rend complètement psychopathe et qui va s’enticher d’une jeune fille naïve d’une manière pas très catholique. Un jeu de manipulation pervers à base de harcèlement, on en a déjà vu beaucoup, que ce soit entre un homme et une femme (« Liaison fatale »), entre voisins (« Harcelés ») ou entre femmes (« JF partagerait appartement »). Ici entre une soixantenaire et une adolescente c’est moins courant mais le film reste trop sage. Les ressorts sont les mêmes que dans la plupart de ce type de long-métrages et l’impression de déjà-vu surnage, surtout que « Greta » semble bloqué dans les années 90 dans son esthétique et son déroulement, comme si tous ces films n’avaient jamais existé.

Heureusement, le cinéaste anglais a du métier, son film est rythmé et si on ne fait pas le difficile, il se regarde sans déplaisir. Mais on en attendait bien plus d’un tel cocktail de talents à la barre. Et les trop nombreuses invraisemblances rendent l’intrigue abracadabrantesque. Rien que le postulat de départ avec le sac à main semble tiré par les cheveux. Quant au fait que le personnage de Chloë Moretz retourne plusieurs fois dans la gueule du loup ou qu’elle ne parvienne pas à s’échapper à certains moments n’a pas de sens. Partant de là et à force d’accumulation, difficile de croire à ce suspense qui n’en devient plus un. Et quand la dernière partie tourne au film de séquestration ça vire au grotesque. Mais un grotesque dont l’humour noir ou le second degré n’est pas assez poussé ou volontaire pour qu’on puisse s’en délecter.

Pourtant, en dépit de ce scénario cousu à gros points et qui a déjà été vu maintes fois en mieux, il y a plusieurs scènes vraiment réussies. La mise en scène est élégante et lors de la poursuite via téléphone interposé, il y a un peu de tension et c’est bien vu. Quant à une séquence de double rêve dont on vous laisse la surprise, c’est très réussi également. Deux séquences qui montrent que Neil Jordan en a encore sous le capot. L’interprétation du trio principal est quant à elle à double tranchant. Chloë Moretz est un peu transparente, on la préfère dans les films d’auteur quand celle qui joue sa colocataire, Maika Monroe découverte dans « It follows », parvient à se démarquer d’un second rôle à priori de faire-valoir. Enfin, Isabelle Huppert a déjà été meilleure dans ce type de rôles de folles mais elle semble s’amuser par moments et nous avec. « Greta » n’est donc pas mauvais, juste décevant, un peu frustrant et banal. Il a surtout le tort de ne pas aller à fond et bien, soit dans le thriller parano soit dans l’humour noir et la parodie.

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Greta est un film très intéressant. Isabelle Huppert toujours dans un rôle particulier qui lui va bien. Un scénario très intéressant sur un thème des problèmes psychologique. La fin, est assez particulière.. bon film à voir