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    Charlie's Country
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    3,7
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    28 critiques spectateurs

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    Lujsharkzz
    Lujsharkzz

    6 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Bon en vrai le film est OK. Les problèmes ? trop de clichés sur la police et les aborigènes. Trop long à certains moment. Je veut dire la scène peut être convaincante, mais pourquoi la faire durer 7 minute ? on dirait plus dur rallongement artificiel de la durée de film plutôt que quelque chose de poétique ou de poignant. La partie avec les bannis est pour moi un peu inutile, de même que son passage express en prison qui mène à une fin très étrange. J'aurais préféré une fin peut être plus classique . Je veut dire , il apprend aux enfants à danser... et d'un coup paf le générique tu l'as venu venir à la scène d'après. J'ai l'impression que le film n'a pas vraiment de conclusion. est ce à nous de tirer nôtres propre conclusion ? très probablement. Mais j'aurais quand même aimé une idée de conclusion. En bref, film OK dans son propos, mais trop lent et peu cliché, le genre de film qu'on verra une fois qui n'est pas pour autant mauvais.
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2021
    L'histoire d'un homme qui ne se retrouve plus dans son propre pays. Son chez-lui se transforme, s'occidentalise contre son gré. Un film sur l'Australie, mais surtout sur les aborigènes qui y vivent et qui ont été contraints de s'adapter.
    Film plus ou moins autobiographique, écrit et interprété par David Gulpilil, on suit l'histoire de Charlie, un personnage qui doit choisir entre deux modes de vie. Rester aborigène ou s'adapter. Un film bien écrit et émouvant sur le changement d'une société, mais surtout sur un homme perdu.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    99 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    Il ne viendrait à l'idée de personne de qualifier ce film avant tout de documentaire. Pourtant la façon dont il a été réalisé et l'enseignement qu'on peut en tirer en sont symptomatiques. Ce ne sont pas les seuls indices à nous mettre sur la piste : il y a le thème aussi, celui des Aborigènes que la prohibition anglo-australienne oppresse. L'application des lois occidentales est incompréhensible pour eux, et pour cela on dit d'eux qu'ils sont idiots. C'est toujours la même histoire d'une modernité post-coloniale, où contre toutes attentes l'oeuvre a l'audace de placer le personnage principal (un Aborigène, pareil que l'acteur, d'ailleurs) comme le fautif et pas comme la victime (ou tout du moins pas totalement). Désabusé, il refuse d'abord la science médicale des Blancs, puis s'isole dans la légalité ambiguë de la ville de Darwin où il était hospitalisé. Il finit par enfreindre la loi une bonne fois et il est condamné à plusieurs mois de prison. C'est la facette purement créative du film, qui se défait de ses messages sous-jacents pour nous laisser juger par nous-mêmes : certes les anglo-australiens sont à l'origine des envahisseurs, mais jusqu'à quel point est-il légitime pour les locaux de refuser leur législation ? C'est parfait... jusqu'à ce que le personnage de David Gulpilil se résolve à prendre une décision qui sonne comme morale à nos sens occidentaux ; c'est là trop s'éloigner du documentaire.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Avec ce film, on poursuit le présentation de l'exclusion initiée dans White God. Voilà une approche réaliste de la situation des aborigènes en Australie. Ce n'est pas une fable comme White God mais on en tirera une morale autrement plus convaincante.

    Dans le sud de l'Australie, Charlie, un aborigène, mène une vie simple et joyeuse, à la frontière de la misère et de la débrouille. Les lois des blancs, inadaptées, brisent le quotidien de Charlie et le pousse à réagir.

    C'est le pays de Charlie mais c'est aussi le film de Charlie tant le personnage est centrale. Son corps et son visage sont déjà une histoire. Il incarne un aborigène, calme et joyeux, parfois renard, guidé par sa fierté et son sens du détachement. Face à un apartheid à peine déguisé et au mépris des blancs, Charlie expérimente plusieurs réactions, l'entraide, l'indifférence, l'isolation, l'autodestruction, la révolte pour finir par une touche d'espoir bienvenue.

    Une grande injustice traverse le film qui ne sombre pourtant pas dans la rage ou la dépression. C'est là toute la force du film et du personnage, de trouver une fenêtre pour faire vivre ses valeurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Charlie est un aborigène en Australie, c'est un peu comme les indiens aux States, quoi...il a du mal à s'intégrer chez lui! Alors, il dérive, doucement, il retourne au bush, mais c'est trop dur à endurer, il s'alcoolise avec d'autres, mais ça lève un peu trop ses inhibitions...bref, doit il et peut-il s'adapter...ou pas?
    Réponse pour son cas à la fin...pas banal de voir un acteur aborigène, la mise en scène est dépouillée, pas mal contemplative, mais ça passe bien.
    Cinevor
    Cinevor

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2016
    En Australie, un aborigène vit en marge de la société, tentant de préserver ce qu'il reste de son identité culturelle. Quelques touches d'humour bien placées et une certaine fraîcheur ressortent tout d'abord de cet ovni mais l'ensemble s'essouffle quelque peu et finit par ennuyer. Le film à le mérite cependant de danser entre les genres, n'appuyant jamais trop lourdement au travers de ses différents aspects. Un film franc qui donne envie d'être aimé mais qui ne parvient pas à nous entraîner suffisamment. Peut être y manquait-il simplement un aspect conptemplatif, l'Australie regorgeant de lieux tous plus surprenants et splendides les uns que les autres ?
    Grouchy
    Grouchy

    111 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Un beau film malgré son formatage "Festival de Cannes". Il y avait mille autres façons de mettre en scène une histoire poignante au sujet du dernier guerrier aborigène d'un village australien, mais la production a décidé de le mouler selon les critères du Festival : très peu de dialogues, musique mélancolique et énormément de longueurs qui se révèlent souvent inutiles. Ces longueurs parfois aident à montrer la solitude du personnage, la répétition du quotidien qui l'assaille, mais en abuser est une très mauvaise idée ( les plans répétés de la prison ). Le scénario en lui-même est très bon, le héros passant de la rébellion à la sagesse, celle de transmettre le savoir ancestral. Le sujet est respecté, les paysages mis en valeur et les acteurs corrects. La réalisation est un peu décevante, mais venant de la Sélection de Cannes, il fallait s'y attendre.
    rogerwaters
    rogerwaters

    130 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    Largement inspiré de la vraie vie de l’acteur David Gulpilil, Charlie’s Country est une œuvre implacable qui démontre sans jamais se faire pontifiant le destin d’un aborigène dans l’Australie actuelle. Le personnage explore plusieurs moyens d’existence et à chaque fois est confronté à l’impossibilité de se développer en tant qu’être humain à part entière. Considéré comme un citoyen de seconde zone lorsqu’il est au sein de sa communauté, il s’avère incapable de survivre comme ses ancêtres, une fois dans le bush. Sa tentative de s’intégrer dans la communauté blanche n’est pas plus couronnée de succès. Tout ceci dresse un tableau particulièrement affligeant de la société australienne, mais le cinéaste ne succombe jamais à la charge facile contre un système et préfère aligner les vignettes impressionnistes autour d’une figure centrale qui est celle de son acteur principal, absolument magnifique de charisme. Bref, voilà un film bien plus fin qu’il en a l’air de prime abord, magnifié par une réalisation simple, mais d’une belle efficacité.
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    J'ai adoré !!! Chronique réaliste des aborigènes d'aujourd'hui ! <3 <3 <3
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Charlie est un aborigène en Australie, c'est un peu comme les indiens aux States, quoi...il a du mal à s'intégrer chez lui! Alors, il dérive, doucement, il retourne au bush, mais c'est trop dur à endurer, il s'alcoolise avec d'autres, mais ça lève un peu trop ses inhibitions...bref, doit il et peut-il s'adapter...ou pas?
    Réponse pour son cas à la fin...pas banal de voir un acteur aborigène, la mise en scène est dépouillée, pas mal contemplative, mais ça passe bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2015
    Ce film m'a bouleversée, le héros du film a un charisme et un regard incroyable.
    Une immersion dans la vie des aborigènes perturbés et coupés d'eux-même par la culture des blancs.

    On était tellement tous affecté par cet homme que le public est resté médusé et a eu du mal à quitter la salle, tellement on voulait rester encore près de lui et lui témoigner toute notre compassion.

    Des paysages sublimes et le réalisateur arrête sciemment le temps pour laisser place à la contemplation.

    Je suis définitivement Charlie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2015
    Charlie’s Country est le 14ème film de Rolf de Heer, réalisateur d’origine néerlandaise né à Sumatra et vivant en Australie depuis l’âge de 8 ans. Rolf de Heer a une carrière plutôt éclectique puisqu’il réalisera entre autres un film pour enfant Sur les ailes du tigre, un film de science-fiction Encounter at Raven’s gate, un film musical Dingo ou encore une adaptation d’un roman de Luis Sepulveda Le vieux qui lisait des romans d’amour avant de traiter des aborigènes dans trois de ses films : The Tracker puis 10 canoës, 150 lances et 3 épouses et enfin Charlie’s Country.
    C’est lors du tournage de The Tracker qu’il rencontre David Gulpilil, d’abord chasseur et danseur puis acteur aborigène. David Gulpilil sera également le narrateur de 10 canoës, 150 lances et 3 épouses puis co-scénariste et rôle principal de Charlie’s Country qui lui vaut le Prix d’Interprétation Masculine dans la catégorie Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2014 ainsi qu’au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal.

    Charlie’s Country est donc écrit à 4 mains et, sans être un documentaire, grandement inspiré de la vie et de l’expérience de David Gulpilil. Charlie vit dans une réserve d’aborigènes, régie par des lois strictes sur l’alcool et la drogue, sous la surveillance des policiers australiens, blancs. Le film s’ouvre d’ailleurs par un plan sur le panneau d’interdiction d’alcool à l’entrée de la réserve. Le second est un plan moyen de Charlie, assis en tailleur dans une cahute, vêtu d’une chemise rouge à carreaux sans manche et d’un jean. Il tient dans la main une photo en noir et blanc, qu’il regarde en chantonnant. Puis il met ses chaussures, se lève et commence à arpenter la réserve. Nous suivons son déplacement dans un plan au steadicam, comme il y en aura beaucoup par la suite, puisque Charlie/David porte littéralement ce film et nous guide à travers son environnement, ses actions, son histoire. Charlie est présent dans quasiment tous les plans du films. Tant dans les plans larges qui nous permettent de voir Charlie sillonner l’espace qui l’entoure et de découvrir sa démarche que dans les gros plans saisissant les traits marqués de son visage, il est l’expression d’une vie usante, d’un peuple et authentique qui lutte pour ne pas disparaître, qui tente de survivre à une invasion d’abord meurtrière puis lente et perfide.
    Si ce second plan nous permet de découvrir Charlie, le fait qu’il regarde cette photo n’est absolument pas anodin. Cette photo, nous le comprendrons plus tard, c’est sa fierté. Il danse, avec d’autres aborigènes, devant la Reine d’Angleterre lors de l’inauguration de l’Opéra de Sydney. Il citera souvent ce moment tout au long du film, comme preuve de son appartenance au peuple aborigène, qu’il représentait alors devant le pays entier, comme preuve de son respect pour la Reine, comme illustration de tout le paradoxe de l’Australie forte d’une vie et d’une culture ancestrales, incapable de les faire survivre à la colonisation et la modernisation du pays. Et en effet, Charlie’s Country est l’histoire de rapports.

    Tout d’abord le rapport entre les aborigènes et les blancs. Le peuple conquérant, qui n’a pas totalement exterminé le peuple aborigène doit maintenant vivre avec. Les blancs en sauvant la race aborigène se sont créés une contrainte puisqu’ils ne peuvent s’intégrer au mode de vie des colonisateurs, étant bien trop éloignés de leur état d’esprit. Ils les isolent donc dans des réserves et les « entretiennent ». Comme nous le voyons dans le film ces réserves sont faussement sauvages et ne ressemblent en rien à l’habitat naturel des aborigènes qui ne peuvent pas vivre comme bon leur semble. Tout ce qui vient de l’homme blanc est destruction et porte atteinte à leurs traditions. Par exemple la nourriture. Nous voyons deux fois Charlie dans la seule épicerie de la réserve, n’achetant que le strict minimum et se nourrissant très peu, considérant la nourriture des blancs comme du poison. Cela se vérifie, ses amis sont atteints de maladies qui n’existaient avant l’arrivée de cette nourriture. Charlie veut chasser pour se nourrir convenablement... La suite sur le site.
    César D.
    César D.

    35 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2015
    le cinéma australien offre rarement le point de vue des vrais habitants, les aborigènes (en tout cas, qui arrive sur nos écrans), alors j'avais très envie de voir ce film. je n'ai pas été déçu. Charlie est un personnage d'une grande simplicité, mais en même temps haut en couleur. si l'histoire en elle-même n'est pas très palpitante, elle permet d'avoir un aperçu des conditions de vie des aborigènes, entre allocations de l'Etat et parcage dans des réserves (comme les Etats-Unis avec les indiens), le tout menant à un alcoolisme et une surveillance généralisés de ces personnes considérées comme des étrangers dans leur propre pays, et traités comme des citoyens de troisième zone. le tableau n'est pas réjouissant, mais il est heureusement égaillé par une image lumineuse, une touche humour, et aussi une certaine poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    En regardant ce film au cinéma de Beaubourg, je l'ai trouvé magnifique au niveau de la mise en scène, de la narration et surtout du personnage principal. A certains moments, il est vrai que certaines scènes durent plus de temps que d'autres, il s'agit de voir à quoi le personnage réfléchit (et on le temps de penser à autre chose en plus) ; puisque c'est un genre d’autobiographie, le film est tous le temps centré sur ce personnage capital dont nous apprenons son passé, ce qu'il ressent, ses sentiment.
    Le film insiste belle et bien sur cet homme impuissant devant la société d'aujourd'hui, dont on voit qu'il y a une uniformisation (c'est à dire un rassemblement) des cultures(que ce soit par rapport aux vêtements ou à la nourriture, c'est cela qui est important car Charlie le refuse et décide de vivre comme ses ancêtres, c'est ce que je nommerais une sorte de"retour aux vraies valeurs", mais en même temps il se sent perdu, il ne sait plus qu'il est. L'homme veut aider l'autre en instaurant sa sécurité (le poste de police) et son alimentation(le magasin) pour que ce soit plus facile pour la communauté, mais il modifie son mode de vie, puisque ça fait partie de la culture(c'est ce qui en fait la diversité de tous les peuples), c'est à Charlie lui même d'avoir le rôle de sauvegarder la culture de ses ancêtres en la transmettant aux siens.
    Le film nous sensibilise non seulement par la prestation de Charlie, et par la musique qui est un pure régale pour les oreilles, atténuant plus l'émotion du film. Je vous conseille vivement ce film merveilleux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Faut-il aller le voir oui! C'est une curiosité (un film ethnographique), un hommage à une culture en danger de disparition.

    Mais attention ! il nécessite de savoir que c'est un film particulier. Le rythme est lent et traduit l'évolution psychologique du personnage principal qui va trouver difficilement une harmonie entre sa volonté de défendre sa culture pacifiquement et la nécessité de transmettre ce combat à la génération suivante.

    Pourquoi aller voir ce film ?

    Pour découvrir le visage humoriste de la culture aborigène. On s'attache au personnage principal charismatique qui nous transmet son désir viscéral de préserver sa culture. Cette histoire nous montre que l'intégration des aborigènes se heurte aux conceptions opposées fortes (divergentes ?) de cette culture et de la culture australienne blanche. Les incompréhensions sont aussi nombreuses.
    Ce film offre aussi l'occasion de glaner quelques images sur l'Australie.
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