Derniers Avis : Lucky Luke, les Dalton en cavale - Page 2

C'est en 1946 que Morris donna vie à Lucky Luke! Près de quarante ans plus tard, il transporte son hèros aux USA pour la rèalisation de ce film qui marque son association avec les studios Hanna-Barbera (Tom & Jerry")! Alliant l'humour français à la technique amèricaine, cette adaptation de trois albums (Ma Dalton", "Les Daltons dans le blizzard", "les Daltons se rachètent") permet de retrouver les personnages de la bande dessinèe dans de nouvelles aventures farfelues! On retrouve quelques voix cèlèbres comme l'infatigable Roger Carel en "Jolly Jumper", Jacques Balutin en "William Dalton", Gérard Hernandez en "Jack Dalton", Pierre Tornade en "Averell Dalton" ou Bernard Haller en "Rantanplan"...

Troisième adaptation de la célèbre bande dessinée sur le grand écran par Morris, les Dalton en cavale reste pourtant la moins bonne transposition de toute la série sur le grand écran, le dernier opus étant réalisé par Olivier Jean-Marie en 2007, comprit ici dans le classement. Effectivement, Daisy Town fut le premier de tous à être créé pour les salles obscures. Son animation, quoique vieillit par son page, garde un charme indémodable qui caractérise en partie par un sentiment commun de nostalgie. Mais ce dessin animé possède une trame que tout le monde connaît, qu'il soit lecteur ou cinéphile de la première heure. C'est d'ailleurs dans ce pouvoir de séduction et d'envoûtement que réside cet attachement. Un peu plus tard, en 1978, La Ballade des Dalton, incontestablement le meilleur de tous. Il est même l'un des meilleurs film d'animations français. Et il est clair que cinq ans plus tard, en remarquant l'absence de René Goscinny dans la réalisation, se posait un regard critique sur cette production. La paire n'étant plus, la charpente suivra t-elle ? Oui, en partie. Effectivement, les personnages sont toujours aussi sympathiques. Lucky Luke en cow boy solitaire accompagné de son fidèle Jolly Jumper reste un régal inégalable pendant toute la durée du film. Et grand surprise, Ma Dalton passe pour la première fois sur le grand écran. De bout en bout amusante, elle peut se satisfaire de remporter le titre du personnage le plus drôle de toute cette aventure. De cet avis, il est évident que le reste a perdu beaucoup de son humour. Les daltons manquent d'imaginations, les gags restent prévisibles et l'ambiance perd en charisme. Les longueurs se font remarqués, et comme son titre nous le laissait présager, cette cavale tourne en rond, oubliant inévitablement de se renouveller. Et même si cela reste distrayant, cet épisode reste le moins bon de tous ses prédécesseurs ou dans sa future transposition bien plus moderne. Convenable.

Un dessin animé sympa dans l'ensemble avec de bonnes doses d'humour. Cependant on à l'impression de regardé 3 épisodes de Lucky Luke au lien d'un film, je m'explique: le métrage est divisé en 3 parties bien distinctes (les Dalton au canada, Ma Dalton et la liberté conditionelle des Dalton)du coup le film manque d'ampeur.

l'enchainement des gags des différentes BD de Lucky Luke se succèdent bien, et les voix sont plutôts pas mals choisis.
Quand au dessin, il est suffisant pour l'époque.

J'ai eu l'impression de me retrouver devant un long épisode de la série,c'est loin du niveau des 2 autres films.

on se retrouve toujours dans la meme trame pendant + de 1 heures 20 ou lucky luke court apres les daltons, dans un scénario sans reel inventivité et avec un manque d'idée assez flagrante, un lucky luke qui ne vaut pas les originaux français.

Etant décédé, le grand René Goscinny n'assure plus le scénario de cette troisième aventure animé de Lucky Luke et le manque d'imagination se fait cruellement ressentir. L'animation est plus concrète que les précédents opus mais c'est convenu, répétitifs et pas aussi drôle que l'on pourrait l'espérer. Le seul atout étant la présence de Morris (le dessinateur de la BD) et du duo Hanna/ Berbera ("Les fous du volants", "La famille Pierrafeu") à la réalisation.