Derniers Avis : D'abord, ils ont tué mon père - Page 2

magnifique film sur un drame de notre siècle , la déportation et endoctrinement du peuple Cambodgien par les kmers rouges .
Angelina Jolie , superbe et touchante comme réalisatrice.
Page d'histoire...

Quelle gifle ! Tout commence dans la joie et la bonne humeur puis les khmers rouges arrivent et c'est l'enfer pour cette population. Le fait de voir cette période à travers les yeux d'une petite fille nous rend encore plus touchant la situation et nous montre le terrible endoctrinement dont les victimes des camps d’éducation ont dû subir. La réalisation d’Angélina Jolie est juste et les plans nous démontrent bien la situation dans les campagnes cambodgiennes.

Angelina Jolie entre dans son rôle de cinéaste. Ce film montre la dure réalité du déploiement du régime communiste au Cambodge à travers les yeux de la protagoniste. C'est un film viscéral il montre l'action autoritaire d'un peuple qui frise la folie en termes politiques. Une action faite de philosophie et d'armes qui nous rappelle ce qu'était le nazisme allemand. Les révolutionnaires tentent de disqualifier tout ce qui a été fait jusqu'à présent dans le pays et mettent en place un monde étrange. Ce qui est le plus étrange c'est le fait de parler de justice car c'est une justice pleine de haine qui abandonne complètement l'amour. Dans ce nouveau monde seule la nouvelle posture importe. Des arguments philosophiques sont utilisés pour exploiter le travail et pire détruire la cellule familiale. C'était une prise de conscience de la folie collective qui se répandait dans le monde comme une nouvelle solution mondiale qui a pris la liberté de tous. D'abord Ils ont tué mon père est un film d'une hauteur bien au-dessus de ce que vous voyez dans les autres films. Cela va au-delà de la simple réflexion car c'est un film avec peu de dialogues et beaucoup de description, de profondeur et de faits réels...

Film qui doit devenir la reference pour la mémoire et l'hommage aux victimes et survivants du genocide des Kmers rouges. Une histoire vu à travers l'oeil d'une petite fille. Les mots sont rare car tout est dit à travers la camera, bien filmé par Angelina Jolie. Le film retranscrit bien l'ideologie des Khmers rouge et leur cruauté.
beaucoup d emotion dans ce film

J'étais d'abord sceptique en voyant qu'Angelina Jolie réalisait ce film (je n'ai pas pu finir "invincible", bourré de clichés). Et effectivement, la mise en scène très conventionnelle et ricaine de Jolie ne m'a une fois de plus pas convaincu. Sérieusement, qu'apportent au film ces innombrables ralentis dès les premières scènes?
Heureusement, le scénario est solide, probablement parce qu'il s'inspire d'une autobiographie mouvementée (et tragique). J'ai trouvé intéressant que le film traite le sujet à partir du regard d'une petite fille, ce qu'elle comprend des événements, mais aussi ce qu'elle observe sans comprendre. Non, il ne s'agit pas d'un documentaire sur les khmers rouges.. et alors?
De plus, j'ai trouvé cette famille attachante et les acteurs sont convaincants (en V.O), notamment le père de la principale.
Je ne comprends vraiment pas ceux qui réclament plus de scènes de massacres/ atrocités, pourtant déjà bien présentes dans le film. Quel est le rôle du cinéma pour ces personnes? Produire une surenchère d'images ultra-violentes, qui doivent apaiser leur soif de sang et de souffrance? Étrange...

Parfait : 5/5.
Des images à couper le souffle qui s'inspirent d'une histoire réelle au Cambodge.
Très bon film que je recommande à tous.
សូមអរគុណ

Il s'agit d'un film dur, touchant, émouvant - La réalisation est bien maîtrisée en mettant en scène toute la souffrance, la terreur et l'horreur qu'ont subis ces pauvres gens à travers ce coup d'état mené par ces révolutionnaires tortionnaires !!

C'est plus le témoignage d'une période atroce vécue par un peuple à travers les yeux d'une enfant qu'un véritable film. Le souvenir d'horreurs subies par des centaines de milliers de Cambodgiens durant ce véritable génocide qui aurait duré proche de 4 ans.

Un film à voir pour ce qu'il est... véritable hommage pour ceux qui ont souffert et tous les disparus. Témoignage de la cruauté de l'Homme.

"D'abord, ils ont tué mon père" est l'adaptation fidèle du livre autobiographique de Loung Ung, déportée avec toute sa famille dans un camp de travail khmer entre 1975 et 1979. Il est l'oeuvre d'Angelina Jolie, la super star hollywoodienne qui entretient une relation particulière avec le Cambodge où elle était allée tournée au début des années 2000 quelques scènes de "Tomb raider" : elle y a adopté son premier enfant et a obtenu la double nationalité.

Plein de préjugés, on pouvait craindre le pire et redouter une sorte de Sac de billes à la sauce khmero-hollywoodienne : une histoire manichéenne et mièvre racontée à hauteur d'enfant. Angelina Jolie n'évite pas certains de ces écueils. La campagne khmère est sans doute un peu trop belle, l'herbe des rizières y est trop verte, les couchers de soleil trop somptueux… L'histoire est sans doute trop simplifiée, qui n'explique rien des conditions de l'accès au pouvoir des Khmers rouges en 1975 et de leur chute quatre ans plus tard.

Mais la réalisatrice du remarquable et méconnu "Au pays du sang et du miel", sur le conflit fratricide entre Serbes et Bosniaques réussit à éviter d'autres écueils autrement rédhibitoires. Premièrement, elle tourne son film au Cambodge, avec des acteurs khmers, qui s'expriment en khmer là où tant de productions super-hollywoodiennes sont d'infâmes gloubi-boulga cosmopolite tournés au Maroc avec des acteurs européens qui s'expriment en - mauvais - anglais. Deuxièmement, elle évite de surligner chaque plan d'une musique envahissante comme on en entend trop souvent. Troisièmement, elle accepte de suivre un scénario assez pauvre, sans twists, ni rebondissements ; un scénario qui s'étire sur plus de deux heures et se donne le temps de nous faire ressentir de l'intérieur l'ennui mortel que l'inanition, l'endoctrinement idéologique et un travail harassant peuvent provoquer chez des populations emprisonnées.

"D'abord, j'ai tué mon père" n'est pas sorti en salles. Il a été directement diffusé sur Netflix en 2017.

Très beau ! Des images touchantes et des personnages attachants. Au cours de ce film, nous découvrons en même temps que cette jeune fille, le désastre administré par les Khmer Rouge.

Je me sens obligé de réagir à la lecture de certaines critiques qui me semblent injustes. Le film respecte le point de vue de l'auteur et du livre, montre sans en rajouter l'horreur vue d'un enfant mais aussi la résilience d'une famille aimante. Une trés belle photographie au service de l'histoire. Du grand cinéma sur un sujet sensible.

film poignant sur la realite sur ce drame .mais je m'attendez a un autre chose parfois certain etais trop longue a mon gout
mais un film a conseiller

Une réalisation très poétique, avec un rythme très lent , parfois même un peu ésotérique, pour une histoire , qui même si elle est vu sou le regard d'une petite fille de 8 ans aurait mérité un autre traitement t.On ne comprend pas toujours les circonstances historiques, car l'attention est surtout donnée à l'esthétique de l'image et aux effets oniriques. La jeune actrice est excellente. Un beau budget quand même, mais on reste sur sa faim.

Très beau film sur une période sombre du Cambodge. On sent bien sûr que l'histoire tient à coeur Angelina Jolie proche de ce pays.
Le point de vue est celui d'un enfant : ça a son avantage de traverser cette période de chaos sans comprendre tout ce qui se passe. En revanche côté spectateur ça ne donne qu'un aperçu du contexte historique.

Adopter un rythme aussi lent sans fournir aucune clé de compréhension était un pari osé.
En ce qui me concerne, cela n'a pas fonctionné. On ne peut à mon sens pas aborder un tel sujet sans un minimum de pédagogie.
Une étoile pour la belle photo, une étoile pour le jeu de la jeune "héroïne"

Un film tourné avec beaucoup de délicatesse malgré un sujet si difficile.
Le spectateur ressent la dureté de la vie de cette époque cambodgienne à travers les yeux d'une enfant.
C'est subtilement filmé et pour autant la cruauté reste au premier plan.
À voir !