Derniers Avis sur Le Gang des Antillais

Le Gang Des Antillais, comme tous les autres films de Jean-Claude Barny, est fort intéressant du fait qu’il s’inspire de faits réels en rapport avec les Antilles. Ici, les faits évoqués font référence à une vague de criminalité, par moments sauvage, parfois sanglante, qui a marqué la France dans les années 70 jusqu'au début des années 80. En rapport avec une immigration massive d’Antillo-Guyanais en Métropole, cette criminalité avait aussi des liens avec des courants politiques, qui s'inspiraient largement du mouvement indépendantiste Corse. Comme dans la plupart des films de Barny, on doit déplorer un gros problème de fond et de forme. Le problème de fond du "Gang Des Antillais" est que Barny ne s’inspire que d’un seul son de cloche. Les mémoires du criminel repenti, et de ses fréquentations indépendantistes. D’où l’aspect manichéen, voire même simpliste du tableau contextuel. Les blancs sont dépeints comme étant majoritairement des gros méchants, ou des exploiteurs, ne laissant aucune chance aux « Domiens », demandeurs d’emploi, ou de logement, ou aux artistes en herbe. Les Antillais, qui s’en tirent, eux, sont dépeints surtout comme des « Oncle Toms », des gens qui ne survivent qu’ au prix d’une méprisable servilité. La vie, la réalité, les faits statistiques, les documents, la majorité des témoignages ne délivrent pas du tout le même message. Ils nous disent qu’il fallait surtout trouver du travail, et ce, de façon massive et rapide, à une jeunesse en forte croissance numérique, que le chômage dans les Doms détruisait sans pitié. Les mouvements indépendantistes prônaient l’indépendance comme la solution à tous les maux, mais le fait est qu’ils ne pouvaient fournir massivement du travail à toute cette jeunesse. Pour tenter de résoudre le problème, le gouvernement français lança le Bumidom, un dispositif consistant à faciliter, voire encourager le départ massif des Antillo-Guyanais vers la Métropole. Hélas, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Beaucoup de ces nouveaux arrivants ont été déçus en raison de l’accueil des français, pas toujours black-friendly, et du fait que les jobs, ou les formations, n’étaient pas toujours été à la mesure des espérances. Sauf que la majorité de ces arrivants, sont parvenus, en dépit des difficultés, à se faire une place dans la société française, sans avoir eu recours à la prostitution, criminalité, ou à la servilité. Et cet aspect des choses, le film de Barny ne le montre pas. Le problème de forme tient au fait que les épisodes sont racontés de manière trop elliptique. Le spectateur doit faire lui-même les liens entre les différents épisodes. Les transitions entre différentes scènes ne sont pas faites, ou lorsqu’elles le sont, ne le sont pas de manière subtile et fluide. Enfin le 3ème problème du film est d'authenticité. On entend peu de créole. Et pour cause, dans ce casting majoritairement fait de personnes « de couleur », il y a très peu de comédiens Antillais. Et paradoxalement, les plus performants d’entre eux, ne sont pas des comédiens professionnels, à la base. C’est le cas de la chanteuse Jocelyne Béroard, alias « Marraine » qui donne ici l’une de ses meilleures prestations.

Dans le titre LE GANG DES ANTILLAIS,

Ou sont les antillais? Nos jeunes talents locaux ,Pourquoi donnons nous pas la chance à de véritable acteur antillais du pays , n'est ce pas plus réaliste et légitime , c est bien leurs histoires ? Quel acteur antillais qui jouerait mieux son propre rôle ?????Je ne comprends pas vraiment ,pourquoi ce forcer à imiter de vieux clichés ou démagogie , nos acteurs antillais locaux sont si mauvais que ça pour la France ? Même pour jouer leurs propres rôles .? .

L idée est excellente ,l histoire est bien raconté ,problème de casting ,
Ultra déçu du cliché ,rien n évolue comme dab , merci ,au-revoir

Le Gang des Antillais aurait dû être tourné il y a quarante ans bien que plus tard soit mieux que jamais surtout quand il s'agit de parler de rage contre l'injustice sociale. Il y a quarante ans rappelez-vous c'était toute la période de la Blackexploitation américaine. Des films réalisés par des Afro-Américains mettant en vedette principalement des acteurs noirs et destinés au public noir. Il n'y avait pas d'équivalent en France à l'époque. Mais la France n'est pas l'Amérique. Maintenant, quarante ans plus tard les temps ont changé et ce genre de choses peut maintenant émerger. Celui-ci est un tout petit budget et cela explique la faible qualité. C'est un film intéressant pour les raisons ci-dessus mais malheureusement, c'est ringard et maladroit tout au plus. Dans ce film on ne voit qu'un seul braquage. La scène unique qui m'a ému dans ce film est celle où le rôle principal est en prison recevant la visite de sa fiancée, il lui demande de lui montrer son anatomie pour qu'il devienne dégoûté par elle et pour l'oublier pour de bon au lieu de perdre dix ans de sa vie en l'attendant. Il sacrifie son amour pour elle pour la sauver. Rien que cette scène mérite bien deux étoiles et demi...

Très bon film qui manque cruellement de budget , malheuresement le sujet traité ne concerne pas la seconde guerre mondiale ou ne traite pas la souffrance éternel donc tout le monde s'en fout .... zéro subvention .

On sent que le budget est petit mais la réalisation honnête convient parfaitement au jeu honnête des acteurs et des actrices.
Le côté minimaliste permet de ce centrer sur les personnages, joué puissamment par Djédjé apali et Zita hanrot, que je découvre ici.
Ce film m'a donné envie de découvrir le cinéma de Jean-Claude Barny et les sujets qui le touche et qui sont encore trop peut montrés.

Histoire qui peut être plus intéressante si le film avait été mieux scénarisé. Du coup on se lasse vite

TROPIQUES AMERS. A dieu l'avenir. Le rêve français des antillais ou l'itinéraire d'un martiniquais en manque. Un travail de mémoire de Jean Claude Barry d'après un travail de sape de Loic Lery. Un meilleur demain, une complexité historique emmêlée. Trop d'obstacle tue une mise en scène passive et lourde.

Adapté d'une histoire vraie, "Le Gang des Antillais" est un bon divertissement français avec de l'action et une reconstitution des années 70 stylée. Mais le scénario reste limité malgré un acteur principal convaincant.

Encore un superbe sujet traité sans authenticité, ni profondeur historique! Encore un film terne, nul, insipide et sans rythme avec des antillais de première génération qui parleraient avec un accent de banlieue française : impossible! Bref, un film où les anachronismes (musique rap à l'époque de la perfecta où le rap n'est même pas né) et le casting (la gamine de type Polynésienne avec un papa noir), une infirmière guadeloupéenne qui ressemble aux filles de maintenant mais pas de l'époque et une maman habillée en créole qui parle avec un accent plus français que le français nous empêchent de prendre le film au sérieux et rentrer dans le sujet! Soit ce film n'est pas calibré pour le public antillais dans sa globalité, soit il insulte notre intelligence! Pourquoi ne pas avoir commencé par faire un film en créole sous titré pour rendre leur véracité aux acteurs notamment ? Le jeu des acteurs est inégal et décousu, je pense surtout à celui qui joue le drogué qui a un physique qui ne va pas avec son jeu et ce n'est pas l'excellente Jocelyne Béroard qui pourra redonner de l'éclat ni au scénario ni au film lui-même! Au final ceux qui sont les plus authentiques dans le gang des antillais, c'est le gang des algériens! On a donc encore loupé une occasion de faire un film sur l'histoire d'une minorité à la hauteur de ce que font les noirs aux USA par exemple! Nou pa adan'y piès!!! Déception quand tu nous tiens!

Tres difficile de noter ce film. On ne peut etre que ravi qu'il existe; qu'il mette en lumière une partie de l'histoire tombée dans l'oubli: le bumidom, et le cruel devenir de ces Antillais jettés en patures dans les rues de France. Ce film soigne deux injustices: tout d'abord celle du bumidom et des luttes indépendantistes des années 70 aux Antilles et ensuite l'oubli de cette histoire par les autorités Françaises. Elle n'est écrite nulle part et ne le sera jamais si ce n'est par les Antillais eux-même.
La réalisation est soignée. Les archives sont bien choisies.
Il y a un petit je ne sais quoi qui fait que l'on accroche pas tout a fait à l'intrigue. Le rythme peut etre un peu trop lent. Ou le parler?

tiré d'une histoire vraie, le film manque cruellement d'action à force de se concentrer sur l'acteur principal. les apparitions d'acteurs de renom ne suffit pas.
PLV : à titre historique plus que de plaisir cinématographique

Le film débute sur des documents de l’époque, un discours du Général de Gaulle qui déclare devant le peuple antillais qu’ils sont français ! Il va alors mettre en place une politique d’immigration(...)
Le film raconte cette époque à travers l’histoire de Jimmy Larivière. Un homme arrivé en France, et « abandonné » par l’Etat. Ne trouvant pas sa place, Jimmy va se retrouver braqueur avec 3 autres antillais pour vivre et survivre. La déception et l’aigreur se ressentent . Le film se voulant aussi divertissant, Le réalisateur raconte l’histoire à travers un thriller dont il est amateur.

Jean-Claude Barny propose un film différent de ce que l’on a l’habitude de voir sur les Antilles et les antillais. Cela change des comédies et de certains rôles caricaturaux . Il y a une vraie ambiance. Les années 70 avec les décors, les costumes, les coiffures , les musiques. Il y a des scènes vraiment sympas, comme lorsque le gang se « professionnalise », ou des plans très beaux. On regrette l’absence de scènes de braquage certainement due à des moyens financiers réduits. (le film a été difficile à financer ). On regrette aussi la voix off trop présente du personnage principal. Moi je l’ai interprétée comme une volonté du réalisateur à faire passer le message, une voix off pour bien appuyer sur les difficultés et les différents sentiments du personnage. Quelques maladresses ou des personnages qui ont une place sans vraiment en avoir une mais rien de "polluant". La fin est particulièrement réussie avec les conversations entre le personnage de Patrick Chamoiseau et Jimmy

On a bien compris ce que le réalisateur veut défendre. On saisit bien ce qu’il dénonce et il appuie bien la ou ca fait mal. Les personnages sont haut en couleur, parfois violents mais jamais antipathiques. Les acteurs ne sont pas tous familiers mais sont tous crédibles chacun dans leur rôle. Quelques visages plus connus comme Mathieu Kassovitz, Eriq Ebouaney, Zita Hanrot, Lucien Jean-Baptiste, ou encore Romane Bohringer.Le film est sincère et on sent l’implication de tous, du réalisateur aux acteurs.

La bande son est top

Le gang des Antillais est un cinéma entre le film d’auteur et le film de divertissement. A voir notamment pour le fond et son sujet dramatique. Le gang des Antillais est un film qui nous concerne tous. Le cinéaste prouve que dénoncer ou se rebeller ne passent pas forcément par la force mais peut se faire par l’art et l’écriture.

Un film sérieux avec une bon réalisation et de très bonne interprétation. J'aurait aimer un peu plus d'action mais bon. Je pense que je vais acheter son livre

J'ai trouvé que c'etait particulierement mal joué ! En outre, çà manque de rythme. Bref, gros ennui.

Réalisation plate..................manque de relief................plans assez pauvres....................1 étoile et demie..............!!!!!!!!!