Mon compte
    Volubilis
    Note moyenne
    3,2
    23 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Volubilis ?

    6 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    2 critiques
    3
    1 critique
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hubertranoux123
    Hubertranoux123

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Tous les clichés de la société marocain Dans un scénario pauvre et prévisible.
    Les scénes érotiques sont particulier ment droles et naives
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2023
    Faouzi Bensaïd filme ce drame de l’extérieur, avec une certaine distance, comme un scientifique qui observerait le comportement de souris de laboratoire, rendant un peu plus schématique voire caricaturale l’opposition entre les riches-méchants-retors et les pauvres-inadaptés au système voire ‘’limités’’.
    Le summum de ‘’l’observation clinique’’ est atteint avec la maison des ‘’riches’’, sorte de gigantesque maison de poupées dont toutes les pièces sont ouvertes vers l’extérieur, impressionnant !
    En contrepoint de cette opposition universelle et éternelle entre possédants et possédés, le film nous fait croiser de façon assez éloquente la violence intégriste comme une tentation pour les seconds...
    La simplification des rapports sociaux à laquelle se livre F. Bensaïd n’exclue pas de jolies images poétiques (notamment Abdelkader dormant sur le linteau de la porte de la maison de sa dulcinée). Le hasard des prises de vue y participe un peu avec une lumière de taxi que certains verront sur la dernière image du film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    CRITIQUE DE LEILA SLIMANI : Le Maroc a des mines de phosphates, des kilomètres de côtes et un climat d’une enviable douceur. Mais une de ses plus grandes richesses, ce sont ses cinéastes. Depuis bientôt quinze ans, une nouvelle génération de réalisateurs filme avec rage et sensibilité les mutations de cette société. Certains, comme Nabil Ayouch avec «Much Loved», ont provoqué des scandales tant il est vrai que le choc des images reste extrêmement violent dans un pays qui a parfois du mal à se regarder en face.
    Faouzi Bensaïdi fait partie des meilleurs réalisateurs de sa génération. Il s’est fait connaître avec «Mille mois», présenté au Festival de Cannes et dans lequel il revisitait les années de plomb sous le règne de Hassan II. Dans «What a Wonderful World», chronique quasi-muette sur le Casablanca moderne, il laissait libre cours à sa veine burlesque et interrogeait déjà les conséquences de la mondialisation sur une société traditionnelle. Il poursuit aujourd'hui son oeuvre avec «Volubilis». Meknès, laboratoire du Maroc moderne
    Il y a quelques semaines, je me suis rendue à l’avant-première de «Volubilis» avec ma mère. Nous sommes sorties de la salle bouleversées, révoltées, fascinées aussi par la capacité de Fouazi Bensaïdi à filmer le Maroc contemporain. Ma mère a grandi à Meknès, cette petite ville de province où se déroule l’intrigue. Ancienne ville de garnison, Meknès fut dans les années cinquante une cité coquette où les colons, qui possédaient de prospères fermes alentour, scolarisaient leurs enfants. Dans les années 1990, l’exode rural a profondément transformé la ville. Des paysans fuient la misère et la sécheresse, et s’installent dans ses faubourgs. La splendeur passée a disparu, la laideur a envahi les rues et le pouvoir est passé entre les mains des conservateurs. Meknès, c’est le laboratoire du Maroc moderne, et c’est là qu’Abdelkader et Malika, les héros de cette histoire, s’aiment d’amour tendre.
    Il est vigile dans un centre commercial que fréquente la petite bourgeoisie. Elle est bonne à tout faire dans une de ces maisons bourgeoises. Il est rare qu’un réalisateur marocain filme avec autant de sensualité une passion amoureuse. Il faut dire qu’il est servi par ses acteurs, Nadia Kounda, d’une beauté à vous transpercer le cœur, et Mouhcine Malzi, qui dévore sa jeune épouse des yeux. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont mariés selon les lois en vigueur et c’est pourtant l’histoire d’un amour impossible. Car leur condition sociale leur interdit d’envisager un avenir heureux.
    Le Maroc a des mines de phosphates, des kilomètres de côtes et un climat d’une enviable douceur. Mais une de ses plus grandes richesses, ce sont ses cinéastes. Depuis bientôt quinze ans, une nouvelle génération de réalisateurs filme avec rage et sensibilité les mutations de cette société. Certains, comme Nabil Ayouch avec «Much Loved», ont provoqué des scandales tant il est vrai que le choc des images reste extrêmement violent dans un pays qui a parfois du mal à se regarder en face.
    Faouzi Bensaïdi fait partie des meilleurs réalisateurs de sa génération. Il s’est fait connaître avec «Mille mois», présenté au Festival de Cannes et dans lequel il revisitait les années de plomb sous le règne de Hassan II. Dans «What a Wonderful World», chronique quasi-muette sur le Casablanca moderne, il laissait libre cours à sa veine burlesque et interrogeait déjà les conséquences de la mondialisation sur une société traditionnelle. Il poursuit aujourd'hui son oeuvre avec «Volubilis».
    Meknès, laboratoire du Maroc moderne
    Il y a quelques semaines, je me suis rendue à l’avant-première de «Volubilis» avec ma mère. Nous sommes sorties de la salle bouleversées, révoltées, fascinées aussi par la capacité de Fouazi Bensaïdi à filmer le Maroc contemporain. Ma mère a grandi à Meknès, cette petite ville de province où se déroule l’intrigue. Ancienne ville de garnison, Meknès fut dans les années cinquante une cité coquette où les colons, qui possédaient de prospères fermes alentour, scolarisaient leurs enfants. Dans les années 1990, l’exode rural a profondément transformé la ville. Des paysans fuient la misère et la sécheresse, et s’installent dans ses faubourgs. La splendeur passée a disparu, la laideur a envahi les rues et le pouvoir est passé entre les mains des conservateurs. Meknès, c’est le laboratoire du Maroc moderne, et c’est là qu’Abdelkader et Malika, les héros de cette histoire, s’aiment d’amour tendre.
    Il est vigile dans un centre commercial que fréquente la petite bourgeoisie. Elle est bonne à tout faire dans une de ces maisons bourgeoises. Il est rare qu’un réalisateur marocain filme avec autant de sensualité une passion amoureuse. Il faut dire qu’il est servi par ses acteurs, Nadia Kounda, d’une beauté à vous transpercer le cœur, et Mouhcine Malzi, qui dévore sa jeune épouse des yeux. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont mariés selon les lois en vigueur et c’est pourtant l’histoire d’un amour impossible. Car leur condition sociale leur interdit d’envisager un avenir heureux.
    Faouzi Bensaïdi nous raconte ce que c’est de s’aimer quand on est pauvre, quand on n’a pas de chambre à soi pour se toucher et se dire sa passion. Comme des milliers de couples marocains, Malika et Abdelkader sont contraints de vivre chez leurs parents, au milieu de leurs frères et sœurs, dans le bruit et la promiscuité. Virginia Woolf avait merveilleusement expliqué, dans «Une chambre à soi», que la question de l’espace intime est politique. Qu’il ne peut y avoir d’émancipation et encore moins d’égalité quand on ne dispose pas d’un lieu où s’extraire de la société, où échapper au regard des autres. Cette frustration, Fouazi la filme magnifiquement dans une scène où les deux amoureux mangent dans un fast-food, haut lieu d’une modernité factice.
    "Comment profiter de la vie quand tu as peur?"
    Dans la première partie du film, Faouzi renoue avec son amour pour le burlesque grâce au personnage d’Abdelkader, si fier de son uniforme, de son autorité, de sa brutalité même. Et puis la légèreté, au fur et à mesure, se fissure. Un voile noir recouvre les personnages et les lieux. C’est cela la fatalité de la pauvreté: un minuscule accident et la vie bascule dans l’horreur. On ne pardonne pas aux misérables de se battre pour leur dignité, il n’y a pas de place pour ceux qui ne supportent pas d’être humilié.
    « Volubilis » est un film qui restera tant il raconte avec acuité et passion à quel point la violence structure les relations sociales au Maroc. Dans ce pays où les inégalités ne cessent de se creuser, les parvenus écrasent plus petits qu’eux, la justice n’est qu’un mot abstrait, l’avenir un mur contre lequel vous vous cognez le front. Le titre est emprunté à ce site archéologique romain qui se trouve à quelques kilomètres de Meknès et où les deux amoureux vont passer un dimanche. «Comment veux-tu profiter de la vie quand tu as peur? Peur de perdre un travail, peur d’avoir faim, peur qu’on te coupe le courant», demande la jeune Malika.
    Le Maroc a des mines de phosphates, des kilomètres de côtes et un climat d’une enviable douceur. Mais une de ses plus grandes richesses, ce sont ses cinéastes. Depuis bientôt quinze ans, une nouvelle génération de réalisateurs filme avec rage et sensibilité les mutations de cette société. Certains, comme Nabil Ayouch avec «Much Loved», ont provoqué des scandales tant il est vrai que le choc des images reste extrêmement violent dans un pays qui a parfois du mal à se regarder en face.
    Faouzi Bensaïdi fait partie des meilleurs réalisateurs de sa génération. Il s’est fait connaître avec «Mille mois», présenté au Festival de Cannes et dans lequel il revisitait les années de plomb sous le règne de Hassan II. Dans «What a Wonderful World», chronique quasi-muette sur le Casablanca moderne, il laissait libre cours à sa veine burlesque et interrogeait déjà les conséquences de la mondialisation sur une société traditionnelle. Il poursuit aujourd'hui son oeuvre avec «Volubilis».
    Meknès, laboratoire du Maroc moderne
    Il y a quelques semaines, je me suis rendue à l’avant-première de «Volubilis» avec ma mère. Nous sommes sorties de la salle bouleversées, révoltées, fascinées aussi par la capacité de Fouazi Bensaïdi à filmer le Maroc contemporain. Ma mère a grandi à Meknès, cette petite ville de province où se déroule l’intrigue. Ancienne ville de garnison, Meknès fut dans les années cinquante une cité coquette où les colons, qui possédaient de prospères fermes alentour, scolarisaient leurs enfants. Dans les années 1990, l’exode rural a profondément transformé la ville. Des paysans fuient la misère et la sécheresse, et s’installent dans ses faubourgs. La splendeur passée a disparu, la laideur a envahi les rues et le pouvoir est passé entre les mains des conservateurs. Meknès, c’est le laboratoire du Maroc moderne, et c’est là qu’Abdelkader et Malika, les héros de cette histoire, s’aiment d’amour tendre.
    Il est vigile dans un centre commercial que fréquente la petite bourgeoisie. Elle est bonne à tout faire dans une de ces maisons bourgeoises. Il est rare qu’un réalisateur marocain filme avec autant de sensualité une passion amoureuse. Il faut dire qu’il est servi par ses acteurs, Nadia Kounda, d’une beauté à vous transpercer le cœur, et Mouhcine Malzi, qui dévore sa jeune épouse des yeux. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont mariés selon les lois en vigueur et c’est pourtant l’histoire d’un amour impossible. Car leur condition sociale leur interdit d’envisager un avenir heureux.
    Faouzi Bensaïdi nous raconte ce que c’est de s’aimer quand on est pauvre, quand on n’a pas de chambre à soi pour se toucher et se dire sa passion. Comme des milliers de couples marocains, Malika et Abdelkader sont contraints de vivre chez leurs parents, au milieu de leurs frères et sœurs, dans le bruit et la promiscuité. Virginia Woolf avait merveilleusement expliqué, dans «Une chambre à soi», que la question de l’espace intime est politique. Qu’il ne peut y avoir d’émancipation et encore moins d’égalité quand on ne dispose pas d’un lieu où s’extraire de la société, où échapper au regard des autres. Cette frustration, Fouazi la filme magnifiquement dans une scène où les deux amoureux mangent dans un fast-food, haut lieu d’une modernité factice.
    "Comment profiter de la vie quand tu as peur?"
    Dans la première partie du film, Faouzi renoue avec son amour pour le burlesque grâce au personnage d’Abdelkader, si fier de son uniforme, de son autorité, de sa brutalité même. Et puis la légèreté, au fur et à mesure, se fissure. Un voile noir recouvre les personnages et les lieux. C’est cela la fatalité de la pauvreté: un minuscule accident et la vie bascule dans l’horreur. On ne pardonne pas aux misérables de se battre pour leur dignité, il n’y a pas de place pour ceux qui ne supportent pas d’être humilié.
    « Volubilis » est un film qui restera tant il raconte avec acuité et passion à quel point la violence structure les relations sociales au Maroc. Dans ce pays où les inégalités ne cessent de se creuser, les parvenus écrasent plus petits qu’eux, la justice n’est qu’un mot abstrait, l’avenir un mur contre lequel vous vous cognez le front. Le titre est emprunté à ce site archéologique romain qui se trouve à quelques kilomètres de Meknès et où les deux amoureux vont passer un dimanche. «Comment veux-tu profiter de la vie quand tu as peur? Peur de perdre un travail, peur d’avoir faim, peur qu’on te coupe le courant», demande la jeune Malika.
    « Volubilis » n’est pas un film misérabiliste car il raconte un combat, pour ne pas céder, pour défendre ces droits, pour vivre dans la dignité. Il n’est pas un film démonstratif et ce sont dans ses interstices que l’on percevra la finesse de son récit. Le film ne cesse de célébrer la force de l’amour, de l’amitié, des solidarités. Mais il dit surtout la disparition d’un monde ancien et l’émergence d’un nouveau, où l’individu est broyé.
    Leïla Slimani
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    Vu à Venise l'an passé, c'est effectivement un très bon film qui permet de comprendre la société marocaine : ceux qui "rament" et ceux qui vivent très très bien. Un beau portrait croisé.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Comédien bien installé dans le cinéma français depuis plus de 20 ans, Faouzi Bensaïdi est également, depuis presque aussi longtemps, un réalisateur reconnu. Après 3 courts métrages, il a réalisé son premier long métrage, "Mille mois", en 2003. "Volubilis", son 4ème long métrage, a été présenté à la Mostra de Venise fin août 2017, dans la sélection Venice Days, l’équivalent de la Quinzaine des Réalisateurs cannoise. Ce film a, depuis, emporté 5 prix majeurs au Festival national du film de Tanger, en mars dernier.
    l y a quelques jours le film "Sofia" est apparu sur les écrans de notre pays, un film évoquant les problèmes posés au Maroc, tout particulièrement aux jeunes filles, par les relations sexuelles hors-mariage et leurs éventuelles conséquences. Avec Volubilis, ce sont les difficultés rencontrées par manque de moyens financiers, par deux jeunes mariés, toujours au Maroc, pour avoir un minimum d’intimité dans leur vie de couple, que le réalisateur a choisi de traiter. Bien entendu, aussi bien Meryem Benm’Barek, la réalisatrice de Sofia, que Faouzi Bensaïdi, le réalisateur de Volubilis, ont profité de leurs films pour brosser, plus généralement, un état des lieux de la société marocaine actuelle. Si les sujets de ces deux films sont d’un intérêt égal, la façon de les traiter est largement en faveur de "Volubilis".
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    La loi ne s’applique qu’à ceux qui ne peuvent pas la détourner. La leçon sera violente. Là est le socle de ce film : l’indignation face à l’extension du gouffre entre riches et pauvres, mais aussi face à l’arrogance et la suffisance des puissants. Loin de tout manichéisme, Faouzi Bensaïdi met en scène des personnages complexes. Son regard sur le monde des riches évoque Fenêtre sur cour d’Hitchcock : nous observons avec lui la luxueuse demeure de son bourreau comme une maison de poupées où se jouent différentes scènes derrière les baies vitrées, de l’autre côté des eaux de la piscine. Lorsque le puissant interprété par Faouzi Bensaïdi lui-même (au demeurant excellent acteur dans de nombreux films et notamment les siens) sort sur le seuil et regarde au dehors, c’est un jeu de miroir qui se met en place, un échange de regards de cinéma, c’est-à-dire d’écrans : la nuit fait écran et rend Abdelkader invisible (et avec lui la classe qu’il représente) et nous ne voyons avec lui que le spectacle de la bourgeoisie. Entre ces deux mondes séparés par des écrans, aucune communication. C’est ainsi le triste spectacle d’un monde en ruines que nous offre Bensaïdi, un monde profondément divisé où la classe dite supérieure coupe les ponts de la communication, ne considérant plus les autres que comme des arriérés conservateurs et grégaires, à châtier au moindre pas de côté . Les autres, pourtant, vivent et vont même jusqu’à s’aimer dans ce monde désespéré, puisant dans leur précarité des trésors de poésie, comme ces mains qui se caressent en gros plan au pied des hauts palmiers, tendresse infinie qui doit trouver dans la métonymie l’expression de leur union.
    Comme à son habitude, Faouzi Bensaïdi donne à ses personnages le temps d’exprimer leur complexité plutôt que d’être absorbés par le feu de l’action. Sa confiance dans le plan large ouvre les perspectives, la profondeur de champ laisse l’image parler d’elle-même. Rien n’est superflu, ni dans les dialogues ni dans une bande-son qui ne fait appel que par nécessité à la musique et privilégie le plus souvent les ambiances savamment travaillées avec Patrice Mendez, son complice de toujours. A l’image de sa propre interprétation, il concentre le jeu de ses acteurs sur la signification du plan plutôt que sur la psychologie. Leur retenue évoque celle des personnages du Finlandais Aki Kaurismaki, voire de Bresson : économie de gestes, importance des regards, dignité de la présence. Mais il ne les fige pas : leurs déplacements forgent l’avancée de l’action, tout en servant l’engagement formel du film. Les lieux de tournage et les décors sont dès lors soigneusement choisis pour soutenir le propos. C’est ainsi que le film accède à un certain lyrisme, c’est-à-dire à dire davantage que ce qu’il dit, montrer davantage que ce qu’il montre, et concerner ainsi tous ceux qui le regardent.
    Volubilis est ainsi un film engagé sur le fond comme sur la forme, et c’est cette cohérence qui fonde sa pertinence autant que sa beauté. Sa prise de risques formelle répond à celle de ses personnages. Posant sans cesse par son côté décalé la question de comment nous regardons, il s’assume lui-même comme un regard interrogateur sur la dérive d’un monde qui se divise de plus en plus entre gagnants et perdants. Et nous encourage à faire de même.
    (lire l'intégralité de la critique d'Olivier Barlet sur les sites Afrimages et Africultures)
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top