Derniers Avis : 68, mon père et les clous - Page 2

Il est rare de voir un film d’auteur qui, malgré une approche directe, nous marque autant par sa sincérité et la profondeur des thèmes abordés. L’histoire est celle de notre rue, de notre quartier ou de notre famille. Nous côtoyons notre environnement et même parfois des proches et amis sans savoir comment briser la glace, nous enrichir de leur vie, de leurs expériences, de leurs histoires. Le film va encore plus loin, il nous pousse à analyser nos comportements d’achats, nos engagements politiques, et notre avenir, déshumanisé ou non... votre monde à t il beaucoup changé?, comment le verriez vous plus tard ? faut il un 68 pour assoir les fondamentaux de notre société, l’importance de l’engagement, de l amitie? A vous de choisir. Ce film vous éveillera, vous éclairera...

Au delà de la dimension familiale pudique de ce documentaire, le regard porté sur l'évolution de notre société est à la fois pertinente et bienveillante. Le personnage principal se livre tout en restant flou sur ce qu'il ne veut pas nous exposer. Il y a une véritable intelligence intellectuelle mais aussi une intelligence du cœur notamment dans la relation aux employés qui sont aussi des personnages intéressants.

Histoire de vie enrichissante avec des personnages attachants. Plongée dans un quartier du ve arrondissement en mutation. On ne s’ennuit pas. A voir.

Un magnifique film documentaire, qui avec humour et intelligence, avec amour et tendresse, nous parle du lien d'un fils à son père, d'un père à son fils, et questionne nos parcours. Un chef-d'oeuvre à ne pas manquer !

un très beau film social sur un magasin de quartier que j'aime arpenter et où j'aimais m'achalander ou chercher des idées ou discuter, etc.

Tres beau film,tres surprenant!
La facétie du destin, ou comment devenir quincailler de quartier à Paris

Magnifique documentaire. A voir absolument !!! Le réalisateur nous emmène dans un univers à la fois touchant et profond sur l’engagement.

Un travail original entre documentaire et implication personnelle puisque le cinéaste est le fils de la figure centrale du film...mais au delà de tout cela il faut saluer une oeuvre majeure dans son genre,qui nous parle d'un monde disparu.

Très beau film, alliant l'intime (le regard d'un fils sur le parcours d'un père), la mise en perspective d'une époque (Mai 68), la pudeur (la réticence du père à se livrer, les liens forts entre les membres de la "famille" Bricomonge). Une très belle réussite pour un premier film, bravo!

Que de choses se sont passées en 30 ans chez Bricomonge, une quincaillerie parisienne d’avant le temps des codes barres ! Caméra à la main, le fils du propriétaire, un marchand de clous pas comme les autres, fait un travail d’archéologue et nous transporte dans le temps où sous les pavés du Quartier Latin il y avait la plage. Le metteur en scène fouille aussi dans les motivations ayant amené son père à abandonner une carrière intellectuelle et un engagement politique pour devenir le gérant d’un magasin de bricolage. Une partie de la réponse est peut-être le magasin lui-même. Au cours des années il est devenu un lieu de rencontre entre soixante huitards AOC, néo-bohémiens, artistes, ménagères, cadres, habitants ayant échappé à la gentrification, baroudeurs, charmeurs, parigos d’ici et d’ailleurs. La camera nous les montre faisant salon entre la coupe de deux planches de contreplaqué et le choix d’une tringle sous l’œil discret et doucement ironique de Jean. Un document attendrissant et drôle, un documentaire de très grande qualité.

Le portrait touchant et sans artifice d'un père par son fils. Des adieux à un quartier, une génération, une vie, des clients, de fidèles employés qui ne laissent pas de marbre. A voir.

Un film qui a toutes les qualités d’un documentaire de création. Il m’a profondément ému, bouleversé, enchanté...J'ai ri et j'ai pleuré. Mais je veux dire aussi combien ce documentaire qui écrit en images et en mots une parole sur le monde, un peu de vérité sur le destin d'un homme ou sur un pan de la société, joyeuse et détestable à la fois. Une parole politique, comme seul peut-être le cinéma est capable d'en proférer, quand il hérite de Dziga Vertov, de Joris Ivens ou Chris Marker, de Richard Leacock et Donn Alan Pennebaker ou Fred Wiseman... Bref pour un coup d’essai c’est un coup de maître !

Super film sur la vie, l'amour, la famille, le respect de l'autre, l'entraide tout ceci enrobé d'humour.

La chronique d'un morceau de vie entre Histoire et histoires.
Le portrait d'un homme resté fidèle à ses valeurs depuis 50 ans.

Film vu en avant première à Paris ! Un très grand documentaire, à la fois social, politique et poétique !