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    Le Fils du désert
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    3,5
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    51 critiques spectateurs

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    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2018
    On reste bouche bée devant ce film puéril et incroyablement moralisateur d’un réalisateur d’âge mûr, avec environ quatre vingts films à son actif et pas des moindres : Les raisins de la colère, Qu’elle était verte ma vallée, La poursuite infernale ou Le massacre de Fort Apache. S’il s’y trouve quelques pincées d’humour, c’est soit du niveau de la cour de récréation: le shérif Sweet ( !) que sa femme appelle « biquet » soit, plus inattendu, John WAYNE en puéricultrice. Comment, par ailleurs, croire un instant à cette fable des trois gangsters dont les capacités évoquent les pieds-nickelés - ou les DALTON-, plutôt que les frères JAMES, et qui se relaient pieusement au chevet d’un nouveau-né lequel, emmitouflé comme en Alaska, supporte avec le sourire le soleil du désert de l’Arizona ? Un grand bravo en passant pour son habileté au revolver au shérif Sweet qui, sur un cheval au galop, réussit à percer l’outre d’eau qui condamne les trois larrons (et leur filleul) à mourir de soif, sans blesser quiconque. Le grand John FORD ne nous avait pas habitués à pareilles bouffonneries. Un autre bravo à l’équipe de Allo ciné qui place en tête de distribution une illustre inconnue, Mildred NATWICK, mourante pour quelques minutes et qui n’a que le temps de confier son bambin aux trois lascars avant de disparaître de l’écran. Ceux-là sont tout de même les principaux personnages, avec le Shérif « Biquet », tireur d’élite, bien évidemment. Songez que John WAYNE en aurait été horriblement vexé !
    En conclusion, on se croirait dans un patronage, au début des années cinquante. Comme le temps passe…
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 février 2018
    Belle mise en scène gâchée par une intrigue dégoulinante de bon sentiments et de références religieuses, comportant aussi de nombreuses invraisemblances.
    Housecoat
    Housecoat

    120 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2018
    Ce qui m'a toujours plu dans les films de John Ford, c'est cette proximité qu'il nous offre avec ses personnages tout en gardant une ampleur romanesque dans ses aventures. Des personnages qui n'auraient aucune place dans notre vie réelle mais qui met à nu notre attachement devant des péripéties authentiques. J'ai parfaitement retrouvé ces sentiments devant Le Fils du désert où trois voleurs au grand cœur se doivent d'élever un nouveau né alors qu'ils sont en pleine situation de survie. Aucun personnages n'est mauvais, ni ces trois rois du désert ni les représentants de l'ordre, ils sont juste amener à penser naturellement pour le mieux et la priorité reste l'enfant. Ford s'en sert pour faire ressortir au public le meilleur d'eux-même, pour les approfondir et mettre en lumière leur compassion et les rendre encore plus proches de nous. Avec ces personnages et son humanisme bon enfant, Le Fils du désert gagne une haute portée symbolique et un apport émotionnel conséquent avec ses parallèles bien pensés avec la Bible, même les trois parrains en ont conscience et ils suivent leur voie incertaine avec l'Etoile comme seule guide, peu importe le risque pour sauver l'enfant qui les relie. Du beau John Ford.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 131 abonnés 5 085 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2018
    Sympathique et gentillet mais pas folichon. Parfois ridicule. Une sorte de cheminement intérieur autour de la rédemption. Assez naïf même si c’est sans prétention.
    velocio
    velocio

    1 294 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2018
    la mayonnaise entre western et l'histoire des rois mages ne prend absolument pas et ce pseudo-western est tout à la fois d'une grande niaiserie ennuyeux à mourir.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    3 bandits, après avoir réussi leur casse, doivent se terrer au milieu du désert pour éviter d'aller en prison. Ils trouvent dans une cariole une femme enceinte et font la promesse de s'occuper de son fils qu'elle nomme comme le nom des 3 hommes qui l'ont secouru et qui deviennent les 3 parrains de l'enfant (d'où le titre original: 3 godfathers).

    Cette histoire résonne comme le début du christianisme, avec la naissance de Jésus. Une femme donne naissance à un garçon, au beau milieu de nul part, sans que l'on nous mentionne le père de l'enfant. Les 3 parrains font bien évidemment écho au 3 rois mages quant à Robert William Pedro, sa naissance a une connotation divine.

    La religion est présente dans tout le film comme quand John Wayne, maintenant tout seul, est allongé et à genoux devant la bible glorifié grâce à la mise en scène.

    A la fin du film, quand Robert parvient à atteindre la ville de la Nouvelle Jérusalem (c'est pas un hasard, vous l'aurez deviné), on apprend que c'est en plus le jour de Noël, jour de la naissance du Christ.

    Le scénario et la mise en scène sont parfaites, et John Ford réalise un nouveau chef d'oeuvre et l'une de ses plus belles oeuvres.

    Les scènes avec le bébé sont fantastiques et bien inédites pour l'époque. Les pensées misogynes d'antan sont bien présentes, la femme doit s'occuper de l'enfant car elle est fragile, l'homme, lui, est puissant, fort et possède sa fierté.
    Benjamin A
    Benjamin A

    704 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Les films s'enchainent mais ne se ressemblent pas pour John Ford, toujours capables de se renouveler ou d'offrir une nouvelle vision dans un même genre. La même année que le génial Fort Apache, il met en scène Three Godfathers où il s'intéresse au destin de trois bandits qui vont se retrouver avec un enfant entre les mains.

    Ford met très vite en place le contexte de l'histoire avec cette attaque de banque et surtout l'errance dans le désert pour nos trois compères où ils vont se retrouver face à la soif, le vent, la faim et surtout une mère enceinte. Et c'est cela qui va intéresser le metteur en scène de Stagecoach, l'histoire de ces trois amis où, à travers cette parabole des Rois Mages, il va faire ressortir l'humanisme des personnages ainsi que l'amitié, le sacrifice, le pardon ou encore l'amour.

    Comme souvent donc, il s'intéresse à l'humain avant tout, délaissant l'action et mettant en scène les qualités humaines sans excès ou caricature. Dans cette fable, il n'y a pas de mauvais hommes, chacun montrant une belle face de l'humanité que ce soit les trois "godfathers" ou le shérif et on retrouve, en plus de l'humain, la religion au centre du récit. Il trouve toujours le ton juste et apporte quelques touches d'humour, de douceur et de sensibilité à son oeuvre et ce, malgré quelques scènes parfois un peu risibles mais sans être préjudiciable. Il arrive à rendre tout cela intéressant, que ce soit grâce aux personnages et leurs évolutions ou aux idées scénaristiques qui savent se montrer inspirées et surprenantes.

    Derrière la caméra il montre à nouveau tout son savoir-faire malgré quelques petites fautes de rythme, notamment dans la première partie tandis qu'il met en avant plusieurs images magnifiques telles celles d'introduction ou dans le désert avec ses tempêtes. Il utilise une belle partition avec brio tandis qu'il retranscrit bien le contexte de son récit, sans oublier non plus les seconds rôles. Si Harry Carey Jr ne montre guère de charisme et de présence, c'est tout le contraire de Ward Bond et surtout Pedro Armendáriz et John Wayne, qui portent le film sur leurs épaules.

    John Ford se réinvente dans le western en livrant ici une oeuvre sensible, belle et surtout humaine, où les quelques petites maladresses ne sont guère préjudiciables face à tant de talents, que ce soit devant mais surtout derrière la caméra.
    loulou451
    loulou451

    119 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Peut-être le plus beau film de John Ford. Un scénario d'une simplicité déconcertante qui permet à l'oeuvre de prendre toute sa dimension symbolique. John Wayne trouve là certainement l'un de ses plus beaux rôles. Lumière, cadrage, photographie, mise en scène épurée, économie des dialogues, tout confère à donner la force au symbolisme souhaité par Ford. Un monument.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Un tissu de mièvrerie, de bondieuserie et d'invraisemblances sans aucun intérêt.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    18 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Western biblique, qui, à travers le thème de la rédemption, traite des valeurs de l'homme bon : l'amitié, le sacrifice, le pardon... Quelques très belles scènes dans le désert (la poursuite à cheval, la tempête de sable). Mais une débauche de bons sentiments qui atteint son paroxysme dans la scène finale, quasi surréaliste. On aime quand même parce que c'est John Wayne et John Ford, en se disant que leur collaboration s'est montrée plus convaincante.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    581 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2014
    Signé John Ford, le film qui lui ressemble le plus. Qui d'autre que lui aurait pu tourner un tel scénario trouvant sa conclusion dans la nuit de Noël? Il est quasiment vide de sens pour un non chrétien. Robert- William- Pedro (Balthazar, Melchior, Gaspard) est le fils cinématographique de ce grand croyant qu’était John Ford. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce film demeure un vrai western malgré un ton souvent empreint de bonhomie. La gravité est souvent présente et la sanction finale pour Robert Hightower de un an de prison à Yuma montre que toute mauvaise action doit se payer par une peine de rachat. Il y a beaucoup de profondeur derrière les apparences et beaucoup d’émotion en fin de film. Evidemment, il ne serait rien sans la magnifique mise en scène de Ford, il y a d’ailleurs tant à voir que l’ennui pour un cinéphile est impossible. La mort de la maman se terminant avec la flamme soufflée par le vent étant une des plus belles séquences. Cela ne me surprend pas qu’un tel cinéma puisse déplaire à certaines personnes ; ce qui me peine, c’est la sévérité de leurs propos envers lui. Que de dire de plus que : « Ce n'est pas mon domaine, je m'y ennuie profondément ». Si Ford est considéré par une majorité de cinéphiles professionnels comme un de leurs maitres, il est formateur d’en connaitre les raisons. Tarantino adore ‘’le fils du désert’’ par exemple, il n’en fait que des louanges.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Le duo John Ford-John Wayne a marqué l'histoire du western américain avec des films comme La charge héroïque, L'Homme qui tua Liberty Valance, La prisonnière du désert ou bien encore La charge fantastique. Quant au fils du désert, ce n'est peut-être pas le meilleur film de leur coopération mais ils nous présentent encore un spectacle de qualité sur le thème du devoir et de la parole donnée, notions qui ont quasiment disparu dans notre 21ème siècle. Le trio Wayne, Harry Carey Jr et Pedro Armendariz fait merveille et met en relief les vertus qui firent la grande Amérique. Ce récit est un vrai conte de Noël et les trois hommes vont se remettre en question jusqu'à mourir pour deux d'entre eux afin de sauver un bébé des affres du désert. Cette belle histoire basée sur un scénario original nous fait passer un excellent moment de cinéma.
    baclo M.
    baclo M.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2013
    Un autre chef d'oeuvre de John Ford, Film sur la rédemption, sur le pardon, sur l'abnégation et sur le sacrifice pour une juste cause. Sur les 3 parrains, 2 sacrifieront leur vie pour cet enfant et le dernier lors de son jugement, par loyauté pour cette mère décédée, refuse de revenir sur sa promesse quitte à passer sa vie en prison. Le fils du désert est un film qui se regarde avec les yeux et le cœur.
    selenie
    selenie

    6 169 abonnés 6 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    D'après le roman "The three Godfathers" de Peter B.Kyne c'est aussi un auto-remake de John Ford. En effet ce film-ci lui est venu en hommage à Harry Carey Jr. décédé en 1947 et qui jouait dans lapremière version de Ford "Maked men" (1919). Le film lui est dédié et on retrouve le fils, Harry Carey, aux côté de deux autres acteurs fétiches du maitre, Pedro Armendariz et surtout John Wayne. John Ford démystifie, ou plutôt, remytifie le western en réalisant une parabole des trois Rois Mages, en période de Noël dans l'Ouest sauvage ! Loin des duels, batailles indiennes John Ford suit trois bandits qui se retrouvent pères de substitution d'un nouveau-né. En cette période de Noël les trois gredins vont prouver qu'ils sont plus humains et plus purs qu'on aurait pu l'imaginer. Pas de fusillades toutes les 10 minutes maus surtout un western de moeurs où la bonté d'âme est le fil conducteur. Des erreurs font sourire, comme la gourde qui doit être sans fond... Ce qui peut-être excusé puisque nos trois cow-boys se retrouvent guidés par la bible ! Western étonnant, original, au message religieux évidemment mais qui au final offre un conte du far-west particulièrement touchant.
    Christian B.
    Christian B.

    17 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Pour les inconditionnels des vieux Western , western gentillet , se laisse regarder mais me laissera un grand souvenir
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