Mais quel film rare et précieux !! Un film bouleversant qui aborde aussi bien les prémices de la parentalité que la carrière complexe et difficile d’une sage femme proche de la retraite. Vastes sujets racontés avec beaucoup de proximité, de tendresse et de sincérité.
Très bon film, Avec un personnage très fort. Sujet tellement d'actualité que je suis très heureuse de voir mis en avant. Une petite réserve sur la séquence de fin qui est un peu bâclé. Mais à voir !
Un film documentaire intéressant et émouvant qui célèbre la vie et l'humanité dans ses joies, ses doutes, ses souffrances et par dessus tout deux valeurs qui dans la bouche de Chantal, sage-femme, prennent une réelle consistance: la liberté et la confiance.
Chantal Birman est sage-femme libérale. A presque 70 ans il est temps de prendre sa retraite. Aude Pépin pose sa caméra sur ses dernières visites. “A la vie” est un documentaire sur ces femmes qui apprennent à devenir mère sous les conseils d’une femme qui a consacré sa vie à défendre le droit des femmes. Avec beaucoup de tendresse et un peu d’humour, la documentariste soulève les tabous en admettant que l’arrivée d’un bébé n’est pas toujours synonyme de joie. Des témoignages forts où bons nombres de mamans se retrouveront. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce film sur les femmes .....devrait être vu par tous les hommes ...pour qu'ils puissent tenter de comprendre leur compagne . Il aborde sans aucun tabou tous ces sujets qui peuvent nous toucher un jour ou l'autre....l'avortement , l'épisiotomie , l'allaitement ou au contraire la non envie de cet allaitement, le mal=être durant l'année qui suit la naissance de bébé...etc..... Un film vrai qui ne parle pas la langue de bois....qui ose.....
Un regard tendre et sans concession, dont on aimerait qu'il fût davantage relayé, pour alerter sur les maltraitances gynécologiques et sociétales dont sont victimes les mères.
Ce film nous permet d'admirer cette femme, son travail et le bien qu'elle fait à ceux qu'elle visite. A noter que je ne m'attendais pas à une plaidoirie féministe mais je l'accepte. Il est heureux que la jeune stagiaire ait pu donner un point de vue contradictoire sans lequel j'aurais eu l'impression d'un déséquilibre.
Aude Pépin, journaliste pour l’émission de France 5 "La Maison des Maternelles", dresse le portrait intime et touchant d’une sage-femme libérale et… féministe ! Le film suit le quotidien éreintant de Chantal Birman (avant qu’elle ne prenne sa retraite). Celle qui fut sage-femme pendant plus de 40ans en Seine-Saint-Denis, fut aussi une icône de la maternité des Lilas (lieu emblématique du combat des femmes pour disposer de leur corps), sans oublier son passé de militantisme puisqu’elle fut militante au sein du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception) dans les années 70.
À la vie (2021) nous entraine dans le quotidien de cette sage-femme pas comme les autres, après s’être battue durant toute sa carrière pour le respect des femmes, elle s’apprête à passer le flambeau. On la suit lors de ses visites à domicile (suivant la sortie des jeunes mères de l’hôpital) aux côtés d’Hortense, une élève sage-femme. Deux femmes, deux générations que tout oppose, deux visions bien distinctes mais réunies par une seule et même passion.
Le film met en lumière son parcours et sa détermination, une féministe engagée et très pédagogue qui n’est jamais avare en conseil envers ces jeunes mères bien souvent désemparées et dépassées par la situation. On y croise des mères à bout de force, les traits tirés, littéralement épuisées ou à fleur de peau, le fameux syndrome post-partum (entre la fatigue et la chute hormonale). Beaucoup de questions taraudent ces dernières, notamment entre l’utilisation du tire-lait ou l’allaitement, quelle solution choisir entre vouloir bien faire et palier à toute douleur que la lactation peut représenter.
La réalisatrice nous donne l’occasion de voir des portraits touchants et surtout, de donner la parole à une professionnelle de santé qui se bat depuis de trop nombreuses années pour améliorer les conditions d’accouchements en France. Elle lève aussi le voile sur des sujets injustement tabou (le mal-être des jeunes mères, la césarienne, l’épisiotomie, les agrafes et autres cicatrices béantes que l’on ne voient jamais lorsqu’il est question du "plus beau jour de votre vie", sans oublier les douleurs aux mamelons (gerçures ou crevasses) liées à l’allaitement). De son côté, Chantal Birman se livre sans fard sur son expérience aussi bien professionnelle (le suicide des jeunes mères) que personnelle (son avortement).
Humainement très intéressant et un bel hommage rendu aux sages-femmes qui méritent amplement de sortir de la pénombre et d’être plus souvent mises sous le feu des projecteurs.
Un documentaire sur une sage femme exceptionnelle ! Aussi courageuse que philosophe. Le ton est simple, fort, juste, drôle ou bourré d'émotions... Courrez y !
J’avais peur que ce film soit trop « fifille » ou trop féministe, mais il est tout simplement humain avec cette femme qui fait de son mieux pour aider les autres femmes. Toute la salle a applaudi à la fin. Bravo Madame.
Ceci n'est pas un film, ni un documentaire. Bien mieux. Ma note concerne la sincérité, l'engagement, la compréhension, la compétence hors normes de cette sage-femme. Il est extrêmement rare qu'un média montre ce qu'est une femme de cette splendide façon.
Incroyable que personne ne s'insurge de certains propos de cette femme : "le jour où [...], j'ai compris ce qu'était une femme". Euh, oui, un cours 101 de philosophie (de maths, même ?) t'aurait montré que NON, une expérience ne permet pas de généraliser. Que bien des femmes (comme tout Homme) sont faibles, lâches. Beaucoup de beaux moments, mais la façon de voir de cette sage-femme est abjecte. Le féminisme, ce n'est certainement pas de glorifier LES femmes, en l'entendant et en entendant sa certitude suffisante et sexiste, on se dit qu'il y a encore du boulot et que les dinosaures du "féminisme" sont encore là, et vivement qu'on en parle entre personnes intelligentes. Par son pseudo-féminisme, elle gâche le film comme elle a dû gâcher l'expérience de nombreuses femmes en leur imposant une idéologie qui n'est pas plus louable que celle d'un infirmier en temps de guerre et qui nous assurerait que les soldats qu'on ampute à vif sont des héros juste parce qu'ils souffrent. Que chacun reste à sa place : elle, n'a compris que des bribes du monde et les pires humains sont ceux qui d'une expérience font un dogme qu'ils avaient décidé à l'avance. Ce n'est que l'avis d'un homme, nous qui sommes tous tellement dénués de tout, sensibilité, amour pour notre enfant, compassion pour notre compagne. À bon entendeur... Ce film m'a insulté, en ce sens c'est une réussite : il est dans l'air du temps.