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    Petite Fille
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    4,2
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    76 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    Je suis du même avis que LE adb, la critique ci dessous.Le reportage met mal à l'aise,non pas à cause du sujet mais à cause du manque de clarté
    Très peu d'apport sur la fratrie, sur les parents,le médecin est péremptoire alors que nous sommes aux balbutiements des recherches sur le sujet.
    Que fait on de cela en tant que spectateur?
    Quels éléments avons nous pour juger les enseignants?
    Tout ceci est bien flou,trop flou et maman a forcement raison oui mais pour elle et seulement pour elle,c'est ce que semble montrer le reportage
    Que du bonheur en tout cas à cet enfant
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    14 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2021
    Encore un documentaire sur la dysphorie de genre. C'est vrai que Sasha semble très à l'aise dans un corps de fille. Le documentaire est dérangeant quelques part. Le père est ectoplasmique, même s'il s'est rangé du coté de son épouse, laquelle phagocyte l'écran. On ne voit qu'elle.. .nul ne s'intéresse au principal sujet de ce documentaire, Sasha lui même, ou elle même. Sait il que même les garçons peuvent jouer à la poupée et se déguisent? Voir font de la danse? IL y a des filles qui jouent au cowboys et aux indiens mais nul ne remet en question la féminité ou la masculinité . Qu'en penses les frères et soeurs dont on n'a vu qu'une ombre? Un documentaire certes intéressant mais beaucoup trop court et surtout vu que d'un angle. Il serait interessant de connaitre le point de vue de Sasha, de l'interroger au moment de la puberté. La mère ayant voulu une fille, ne met elle pas en avant le coté légèrement androgyne de son fils pour satisfaire à son propre désir de manière inconsciente et ne devient elle pas la mère castratrice ?
    Romain P
    Romain P

    26 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2020
    un documentaire très touchant. c'est tellement beau de voir autant d'amour de ces parents pour leur petite fille, d'accepter qui elle est et de se battre pour elle. J'ai tellement pleuré. un grand merci
    Romaric44
    Romaric44

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Film documentaire utile et indispensable pour un sujet très peu abordé mais pourtant réel.
    Il est courageux à cette famille de témoigner, certainement une façon de se libérer eux aussi la parole.
    Henri Brissac
    Henri Brissac

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    Ce film ne parle que d'un enfant pris dans la folie de sa mère. Cette dernière dira d'elle même qu'elle fera du changement de sexe de son fils le 'combat de sa vie'.
    En soi, sans le savoir (?), le réalisateur filme une relation extrêmement pathologique en lui donnant l'aspect d'un amour maternel absolu. Sans aller plus loin dans le vécu du garçon, il le met en position de victime, ce à quoi beaucoup de spectateurs ont pu s'identifier, ce qui a joué dans le succès du film.
    On n'entend pas l'enfant sur le sujet du changement de genre. Il est, par contre, clair qu'il cherche à ne pas blesser sa mère et se soumet à ce qu'il perçoit de ses fragilités.
    La psychiatre pose un diagnostic dès le premier entretien et rédige une attestation pour l'école sans aller plus loin dans l'investigation clinique (c'est une faute professionnelle).
    Le prénom et le nom du garçon sont publiés et sont donc connus du public (alors qu'il n'a que 8 ans!).
    On n'entend pas l'école mais elle est diabolisée parce qu'elle ose se positionner, idem pour le cours de danse.
    Si la qualité de l'image est certainement présente dans le film, son sujet est extrêmement malsain parce qu'il escroque le spectateur sur le fond du problème et détourne la réalité de la souffrance de ce garçon vers une relation mère-fils beaucoup trop sirupeuse pour qu'elle n'en soit pas aliénante.
    Un film à voir pour comprendre ce qu'est l'emprise d'un parent sur un enfant.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Comme dans ses films précédents, Sébastien Lifshitz déploie ici ses incroyables qualités de documentariste, qui lui permettent de s'immiscer avec une facilité fascinante dans l'intimité de ses sujets.

    Petite fille n'a certes pas l'ampleur d'Adolescentes qui s'étendait sur plusieurs années et s'infiltrait dans plusieurs milieux, mais il constitue une sorte de perle qui synthétise l'art de Lifshitz : de la patience, du respect, un sens affirmé du montage, un talent aigu pour concentrer les émotions dans les caractéristiques d'un plan (choix du cadre, de la durée, de la focale, des lieux et des objets filmés).

    Le propos de Petite fille n'est pas militant. Il expose une situation particulière, sur laquelle la pédo-psychiatre pose d'ailleurs des mots simples et éclairants, avec un tact renversant. La vie de Sasha est simplement montrée, et ne peut entraîner aucun débat tellement l'exposition des faits est objective et factuelle.

    On mesure pleinement la souffrance de Sasha, au travers certaines scènes bouleversantes, alors que sa famille est une merveille de bienveillance et d'équilibre : Petite fille nous fait ainsi mesurer avec éclat quel enfer ce serait pour elle de grandir dans un milieu qui la rejetterait, ce qui doit malheureusement arriver bien souvent.

    A voir absolument.
    Isabelle D.
    Isabelle D.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Pas convaincue, alors que je souhaitais l’être. Deux détails : la place du dernier né da cette famille, et comment l’enfant Sasha a réagi à cette naissance ? Ne serait ce pas la l’origine ? Prendre toute la place aux yeux de la mère , et n’y a t elle pas réussi ? Malgré elle sans doute. Car le petit dernier, dans c e film, semble peu présent. Si ce n’est pour revendiquer «  moi, je suis un garçon ».
    Autre détail, le jeu des poupées. Sasha souhaite donner à sa poupée une «  amie-sœur » en la personne de la maman. Ce que l’autre petite fille refuse d’emblée, «  non, ta sœur » . En effet les petites filles donnent rarement ( voire jamais) le rôle d’ « âme-sœur » a leur mère dans ce jeu. La mère ,si elle est jouée, c’est elle! La petite fille prend la place de la mère ! Or Sasha, non.
    Ce que je veux dire c’est qu’elle réagit en garçon,qui veut sa mère pour elle. Et non prendre sa place.
    Le père absent et cette énorme symbiose . N’est-ce pas la preuve d’un œdipe réussi ?
    Je m’interroge, la psychanalyse et la psychologie ... différences ...
    Mais je suis toute prête à me tromper. Mais j’ai vu dans ce doc un petit garçon diablement intelligent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Magnifiques film et famille qui rehaussent pour moi le niveau de l’humanité; une histoire vraie pleine de délicatesse, de sensibilité, d’intelligence et de force chez cette petite fille. Merci d’avoir partagé cela.
    Damien D
    Damien D

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Documentaire manipulatoire. Croyant adopter le point de vue de l'enfant, il adopte finalement celui de la mère, dominatrice, pour me pas dire malsaine et dangereuse. Voir le livre La dysphorie de genre de Melman et Lebrun.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Sébastien Lifshitz venait de nous offrir une chronique de la jeunesse tout simplement belle et juste à travers Adolescentes (2019), son documentaire sorti en salles en septembre dernier. Le voilà de retour avec un autre documentaire qui s’intéresse cette fois-ci, à un sujet qui fait de plus en plus la une de l’actualité, à savoir la « dysphorie de genre » (un terme scientifique pour désigner la transidentité).

    Petite fille (2020) c’est l’histoire touchante et attendrissante de Sasha, 7ans, assignée garçon à la naissance. Née dans un corps de garçon, elle sent dès son plus jeune âge (depuis qu’elle a 3ans) que son plus grand désire est d’être une fille. Sébastien Lifshitz a suivi pendant un an le parcours du combattant de Sasha et surtout, de ses parents, face à un corps enseignant strictement fermé (avec des œillères et ne voulant rien entendre). Pourtant, Sasha vit un calvaire, celui ne pouvoir être la personne qu’elle souhaite, de ne pouvoir être reconnu comme tel, vis-à-vis de son école ou même au sein de son cours de danse (la séquence racontée par sa mère où Sasha se fait mettre à porte du cours est bouleversante).

    L’hôpital (via son pédopsychiatre Anne Bargiacchi) a beau avoir reconnu Sasha comme enfant transgenre, rien à faire, le proviseur et son professeur persiste à ne rien vouloir savoir, fermant toutes les portes au moindre dialogue. Comment faire face à un tel manque de dialogue ? Face à une telle ignorance et face à des jugements ? Sasha souffre, intériorise comme elle peut, face à elle, ses parents se démènent et ne s’avouent pas vaincus pour autant, afin de faire reconnaître leur enfant en tant que tel. Qu’a fait Sasha pour mériter ça ? Elle qui n’aspire qu’à une chose, pouvoir vivre et s’épanouir comme une fille, pouvoir pleinement vivre sa vie de petite fille, sans jugement et sans intolérance.

    Sébastien Lifshitz (Les Invisibles - 2012) nous offre là un magnifique documentaire, ô combien bouleversant. On sent à quel point elle est aimée et soutenu par tous les membres de sa famille, un cocon d’amour protecteur dont elle aura bien besoin car son combat est encore loin d’être fini, ça n’est que le commencement (elle va devoir rencontrer un endocrinologue, afin de surveiller les prémices de sa puberté pour en bloquer à temps les changements qui pourraient se révéler irrémédiables).

    Le dernier plan du film nous dévoile une Sasha sereine, habillée d’une jupe violette avec des ailes de papillon dans le dos. Telle une image subliminale qui viendrait clore en beauté cet émouvant documentaire. On aime interpréter cela à notre façon, comme si Sasha était enfermée dans sa chrysalide et qu’elle allait enfin éclore et s’épanouir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Gouillerelodie
    Gouillerelodie

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Entre les doutes, les brimades, la peur, la colère, les réflexions et les discussions, il y a l’amour qui surmonte tout. Une famille unie, libre, aimante et une jeune fille qui trace déjà son chemin d’adulte avec une maturité et une sensibilité étonnante. Des images proches du cinéma d’auteur, des lumières et une intimité avec toutes ces merveilleuses personnes qui entour Sasha.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Ce réalisateur Stéphane Lifschitz nous fait du bien, il ouvre notre esprit, bouscule nos préjugés.
    Peut-être parce qu'il choisit des sujets délicats et qu'il les traite avec une grande délicatesse.

    Après "les invisibles" et ses couples homosexuels, deux jeunes filles si différentes qui grandissent: "adolescentes"
    cette fois une "petite fille" avec un corps de garçon.
    On est bouleversé par l'attention et la force de la Maman qui renverse les montagnes; un papa attentif et compréhensif, toujours là et cette petite Sasha si heureuse, quand elle peut enfin s'habiller en FILLE!
    Son chemin de vie sera rude...
    Pudique et bouleversant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Magnifique film/reportage, très émouvant. Une famille juste géniale et tellement aimante. Une maman admirable et très forte. Cette petite Sasha a beaucoup de chance d'avoir des proches aussi ouverts car c'est malheureusement loin d'être le cas dans notre société. Bravo et courage pour la suite...
    Film à voir absolument car même en 2020, sujet finalement trop peu abordé. Belle réalisation.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    Sasha, sept ans, est une petite fille née dans un corps de garçon. Ses parents l'ont vite compris. Ils vont se battre pour que la société accepte Sasha et sa différence.

    Après avoir consacré en 2013 un documentaire à Bambi, une célèbre meneuse de revue transgenre, Sébastien Lifshitz creuse le sujet de la transidentité en plantant sa caméra près de Reims dans la maison d'une famille aimante dont l'un des quatre enfants souffre de dysphorie de genre.

    "Petite fille" est autant sinon plus un documentaire sur Sasha que sur sa mère. On y découvre une femme passionnément attachée à son enfant qui mettra tout en œuvre pour lui donner une vie heureuse. On la sent rongée par le venin de la culpabilité : qu'elle ait durant sa grossesse ardemment désirée une fille a-t-il influencé le développement de Sasha ? Mais la pédopsychiatre qu'elle consulte a tôt fait de la rassurer : si la médecine ignore les causes de la dysphorie de genre, elle a quelque certitude sur ce qui n'en est pas la cause, notamment les désirs, conscients ou inconscients des parents.

    "Petite fille" nous montre une cellule familiale profondément aimante et soudée. Karine, la mère, est la plus pugnace dans le combat qu'elle mène contre le directeur de l'école qui refuse que Sasha soit considéré comme une fille, ou contre la directrice du cours du danse qui l'en bannit purement et simplement. Mais son mari, quoique plus mutique, est tout aussi solidaire ainsi que la fratrie de Sasha, à commencer par sa sœur aînée et son grand frère, un petit gars qui comprend sans s'en plaindre que sa mère lui consacre moins de temps qu'à Sasha.

    Tant de sollicitude, tant d'amour autour de Sasha attendrirait un cœur de pierre. Mais pour autant, quitte à paraître plus insensible que je ne suis, j'émettrais deux réserves.
    La première concerne la structure du documentaire qui, une fois présentés Sasha et ses parents, n'a pas grand chose d'autre à dire au risque d'en faire très vite retomber l'intérêt.
    La seconde est une forme de malaise que j'hésite à articuler tant je crains d'être accusé de transphobie. Il concerne la capacité de Sasha, si jeune, à comprendre les enjeux de sa réattribution de genre et surtout la lucidité de sa mère dont on se demande parfois si l'amour si absolu qu'elle porte à Sasha et la passion qu'elle met dans son combat ne l'aveuglent pas.
    Bobbd
    Bobbd

    19 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2021
    C'est l'histoire d'un discours, plein de promesses ; d'une psychiatre, qui prescrit le déni et la haine ; d'une mère, qui s'enfonce dans la culpabilité ; et d'un enfant, utilisé comme vulgaire alibi dans une guerre dont on peut douter de la légitimité.

    On dénonce les préjugés, on s'indigne que le sexe détermine l'être... et on prescrit un changement de sexe pour un petit garçon qui se dit fille. Difficile de s'y retrouver.

    Belle réalisation néanmoins
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