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missfanfan
86 abonnés
848 critiques
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3,5
Publiée le 5 février 2023
Très joli film et plaisir de retrouver Ernest et Célestine toujours aussi malicieux et complices, mais j'accroche moins que le premier , même si j'ai passé un bon moment
Le premier Ernest et Célestine était le premier film que j’avais emmené voir ma fille au cinéma c’est donc avec plaisir qu’une décennie plus tard j’ai emmené voir cette suite à son petit frère. Et la magie opère encore avec ces deux personnages sympathiques et une histoire qui parlera à la fois aux petits mais aussi aux grands avec son discours sur le poids de l’héritage et sur la liberté d’expression. Son esthétique faite d’aquarelle et de dessins qui semblent être réalisés juste devant nos yeux donnent de nouveau un côté artisanal et presque palpable au film. Un plaisir familial pour les yeux et pour la tête, c’est comme ça et pas autrement.
Film magnifique pour enfants mais aussi adultes ! Pas de violence, des images simples, autant dans les couleurs que dans le rythme qui pour une fois est accessible aux enfants pour qu'ils arrivent à comprendre l'histoire. De belles musiques, de la bienveillance, une morale intéressante, bref il a tout pour lui. J'ai adoré et ma fille de 7 ans aussi, captivée du début à la fin. Je recommande +++
Avec un côté militant, tout est réuni, belle histoire, inventivité, jolis graphismes. Si comme moi a 53 ans vous ne connaissiez pas, vous serez emportés par ces personnages et serez captés par tous les détails.
Merci pour ce dessin animé, aux messages compréhensibles sur plus niveaux et tout à fait d'actualité, avec un ton léger et une note de bonheur. Mes enfants ont adoré.
Un bijou d’humour (spoiler: Ernest joue du Stradivar’ours ), de drôlerie et d’ironie, dépourvu de mièvrerie et qui présente 2 niveaux de lecture ; d’abord celle pour les enfants, traitant des rapports familiaux parfois difficiles (ceux d’Ernest avec son père juge et sa mère médecin) et de la reproduction (imposée) du modèle familial. Les réalisateurs ont su recréé l’univers en 2D de Gabrielle Vincent, assez proche de celui du monde animal de Beatrix Potter (1866-1943) qui a créé Pierre Lapin. La Charabie est un pays montagneux qui évoque les Balkans (caractères proches du cyrillique), par son relief, ses maisons et sa musique (superbe bande originale de Vincent COURTOIS, compositeur également des 2 précédents films). Le 2nd niveau est celui des adultes, plus politique, en dénonçant le fonctionnement, bien sûr, des dictatures mais aussi des démocraties, particulièrement en période de crises, telles celle de la pandémie de CoVid-19 (couvre-feu, confinement, pass vaccinal, etc.) où il est appliqué la devise de la Charabie « C’est comme ça et pas autrement » ; son emblème est 2 maillets en bois de juges croisés [Charlie Chaplin avait choisi 2 croix de Saint-André pour son film « Le dictateur » (1940) qui se déroulait en Tomainia] et le pays rappelle aussi le royaume de Takicardie où règne le despote Charles V-et-trois-font-huit-et-huit-font-seize du film « Le roi et l’oiseau » (1980) de Paul Grimault. spoiler: Cela justifie l’interdiction de la musique (seule la note do est autorisée) avec comme corollaire, l’existence d’une police musicale et d’une résistance musicale (dirigée par Mifasol au masque d’oiseau) .
Ce film était tout simplement génial ! Avantagé par un précédent opus datant d'il y a 10 ans (déjà très bien), bourré d'humour et ayant un très bon scénario, ce film est tout simplement incroyable ! Allez le voir si vous le pouvez, va bien pour les enfants de 7 à 78 ans !
Dans le même esprit de douceur et beauté visuelle que le premier film Ernest et Célestine (un coup de cœur qui fête ses dix ans - déjà ! - cette année), Le Voyage en Charabie est l'un des rares films d'animation à s'adresser encore autant aux plus jeunes qu'aux "grands". Car, c'est un peu la particularité de cet opus, il ajoute à son discours poétique un peu d'éveil à la liberté, à la musique, et au droit d'être qui l'on veut, avec toute la finesse nécessaire au sujet adapté pour le très jeune public (pas de panique : ce n'est pas Persépolis). Aussi, on n'a pas honte à dire que l'on a eu souvent les yeux embrumés face à ce discours sur la puissance des Arts, leur nécessité absolue, nous faisant repenser à une récente période où tout était fermé, et triste, et évidemment à tous les pays où l'expression de soi, la musique et le chant restent des utopies (de véritables crève-cœurs). Pour essuyer nos yeux, Lambert Wilson à la rescousse, avec sa voix chaleureuse qui convient si bien à cet ours ronchon (ses grognements et "J'ai faim !" nous font toujours rire, tandis qu'on entend quelques "Ça me rappelle quelqu'un" parmi les parents du fond...), et la voix de Pauline Brunner qui revient dix ans après sans avoir bougé d'un pouce, nous stupéfait. Un petit rôle drôlatique pour Christophe Lemoine est à noter, pour tous ceux que sa voix fait trépigner dans les VF (on plaide coupable). Et évidemment, une place notable pour la musique, celle qu'on attend comme la Liberté guidant le Peuple, et qui file toute l’œuvre amoureuse de son sujet (notre moment préféré : la course-poursuite qui se transforme en notes sur une partition... Aussi beau qu'inventif, la digne héritière de la scène des "touches de couleurs aquarelles" apparaissant avec la musique dans le premier film, la scène qui nous avait emporté, déjà, à l'époque). Même en ayant changé de réalisateurs (Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier laissent leur place aux deux réalisateurs qui ont donné naissance au moyen-métrage Ernest et Célestine en hiver : Julien Chheng et Jean-Christophe Roger), on sent toujours la magie des personnages opérer (qui n'a pas fondu lors des câlins ? Qui ?), la poésie visuelle qui nous embarque comme si on avait de nouveau quatre ans (ce design dessiné - sur tablette, à présent - n'a absolument rien à envier au numérique des grands studio, toujours plus lisses et sans défauts : berk, vive les coups de crayons !) et un combat à mener pour la liberté qui nous a ému.
L'animation est sympathique. L'histoire aussi bien que complètement farfelue. Je l'ai trouvée originale pleine de poésie et de douceur. L'ensemble se regarde facilement pour tous les publics. La BO est vraiment sympathique et le tout met de bonne humeur. Ce n'est pas le meilleur dessin animé qu'il soit mais Ça reste très sympathique et bon enfant et c'est bien le principal
Un concentré de joie et de musique. Je suis allé voir ce film pour accompagner mon jeune frère et je dois avouer que la perspective de voir un film pour enfant était loin de me réjouir. Cependant, j'ai été agréablement surpris par ce dessin animé. Les dessins sont beaux, la musique est belle, l'histoire est amusante et l'on ne s'ennuie pas. Je suis sorti en disant : « Mais il est trop bien ce film. » Je conseille vivement d'aller le voir, en famille ou même seul.
Malheureusement Ernest et Célestine, le voyage en Charabie a perdu quasiment tout le charme du premier film. On garde juste la patte graphique plutôt sympathique, mais tout le reste déconne à des niveaux plus ou moins graves. L'équipe de réalisateur du premier film n'a pas été renouvelée on se retrouve avec ceux qui ont fait Ernest et Célestine en hiver, un film à sketch que je n'ai pas vu... Et fallait pas... L'histoire est bête, la mise en scène n'a rien de bien folle et c'est là qu'on se rend compte des détails qui rendaient le premier film aussi délicieux.
On se retrouve dans un genre de pays russe, qui semble vivre sous une dictature absurde et là, le passage d'Ernest et Célestine va permettre de changer la situation. Mouais... je veux dire, ils ne sont pas obligés d'abattre une dictature à chaque film, on peut raconter autre chose, surtout quand là c'est aussi peu inspiré. Il n'y a même pas de réel obstacle à surmonter, tout ça c'est dans leur tête, personne ne s'oppose réellement à ce que les traditions changent... Là où dans le premier film il fallait combattre les préjugés de deux espèces qui ne se connaissent mal.
On se tape donc 1h20 de film pour arriver à un dénouement bâclé (et hyper prévisible on ne va pas se le cacher) et on a juste l'impression d'être pris pour des cons. Je sais bien que c'est pour les gosses, mais respectez-les ! Ils sont capables de comprendre des trucs un brin plus subtils que ça quand même.
Et vu qu'il y a plein de trucs qui sont à peine esquissés dont on ne fait strictement rien. Par exemple les règles absurdes en Charabie, avec par exemples feux rouges en plein milieu d'une allée piétonne sans intersection. C'est dommage, j'ai vraiment l'impression de voir un acte manqué, de voir plein de pistes à explorer, de gags à faire, pour finalement juste rien faire (ou bien le strict minimum).
ça donne la fâcheuse impression de perdre son temps et d'être une punition pour les adultes accompagnants leur morveux (ou pour les adultes qui ont, comme moi, adoré le premier film).
En fait j'ai plus l'impression d'avoir vu un long épisode d'une série télé, il faut absolument qu'il n'y ait pas d'évolution et que tout rentre en ordre à la fin de l'épisode pour ne surtout pas briser le statu quo. Pourquoi ne pas les faire rester en Charabie ? On-t-il vraiment quelque chose de beaucoup mieux à faire chez eux ?
Et le pire c'est que ça peine à être attendrissant. Un comble.
J'ai demandé à mon dernier si le film l'intéressait malgré qu'il soit plus grand et il a accepté. Et ce fut donc un petit plaisir que de voir ce dessin animé sans grande prétention mais qui est mignon tout plein et qui à un bon rythme. On suit sans peine ses deux personnages dans une ville qui à bien changé depuis le départ du gros ours. Après le film vaut surtout pour les 3-6-7 ans. NOTE : 7/10
Poétique, de beaux messages, une belle balade artistique à travers le son et l'image. Cette douceur est très appréciable à notre époque. Les enfants (9ans) ont eux aussi aimé. Je recommande. Bon voyage en Charabie !