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    La Glace à trois faces
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    3,5
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    3 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 198 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2011
    L'argument est simple, celui d’un homme racontèe par trois femmes! Mais lui en aimait-il une ? Avec "L'affiche" et "Le double amour", Jean Epstein commence à sentir au milieu des annèes 20 le poids des contingences commerciales! il se rattrape avec "La glace à trois faces", moyen mètrage d'à peine 45 minutes qu'il signe en 1927 dont la rèalisation ne manque pas de punch et d’idèes! La citation de Paul Morand qui fut l'un des pères du style moderne en littèrature pourrait à elle seule rèsumer le film de Epstein: "Ainsi j'appris d'un coup que ces aveux reçus de trois femmes ne cachaient qu'un homme et que cet homme c'ètait lui". Autres points forts du film, son entrecroisement d’instants et son montage discontinu qui donne à l’ensemble une deuxième jeunesse! Un classique qui jouit d’une bonne rèputation et c’est mèritè tant la mise en scène est ultra moderne...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Engagé dans une profonde réflexion sur l’image (photographie, peinture, miroir), Jean Epstein s’intéresse ici à la thématique du miroir qu’il décline en quatre temps, comme les trois reflets passés d’un quatrième, lui présent et néanmoins insaisissable, qui se plaît à échapper à toute entaille que l’amour viendrait creuser dans sa liberté. Cette fuite constante est d’abord le fruit d’un éclatement de la structure narrative qui, sous la forme de petits tableaux isolant chacun une femme, incarne trois formes d’amour-passion que l’homme repousse pourtant pour se griser de la vitesse, seule capable de lui fournir ce pouvoir hallucinogène et imagogène à la hauteur de sa fougue intérieure. Nous connaissons d’ailleurs dès le départ le sort qui attend le protagoniste principal, et l’utilisation d’intertitres poétise l’ensemble d’une façon surréaliste – on pense notamment à l’œuvre de Guillaume Apollinaire – et rétablit un mystère, ce mystère intrinsèque à l’existence humaine, que le langage cinématographique à proprement parler (surimpressions, gros plans et autre mouvement de caméra) appuie davantage encore. Notons enfin que la scène où la voiture sort du parking grave la rétine par sa folie libertaire et sa puissance esthétique. La Glace à trois faces élabore un tourbillon d’images qui trouve dans la danse des corps et des décors une déclinaison admirable dont nous aimerions ne jamais sortir.
    Estonius
    Estonius

    2 577 abonnés 5 265 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Formellement ce film de 38 minutes est très joli, photographie magnifique, caméra en folie, jolies femmes… Il manque juste un scénario digne de ce nom pour nous sortir de l'ennui, alors de-ci de-là quelques idées nous surprennent comme ce spoiler: petit singe qui grimpe aux arbres ou ce manche à balai qui semble animé d'une vie propre à l'entrée d'un immeuble.
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