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    Clérambard
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    3,5
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    14 critiques spectateurs

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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    5 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2023
    « Ah non mais tout ça pour vous expliquer qu’il m’a fallu racheter une cuvette. Pour une femme élégante, c’est indispensable, n’est-ce pas ? Aussi bien pour laver ses pieds, sa figue et son entre-sol que pour faire tremper son linge et ses épinards. »

    Au moment où il adapte avec Jean-Loup Dabadie, qu’il retrouvera sur Un Eléphant ça Trompe Enormément (1976) et On Ira Tous au Paradis (1977), la pièce de Marcel Aymé Clérembard, Yves Robert compte déjà quelques succès populaires à son actif : Ni Vu Ni Connu (1958), La Guerre Des Boutons (1961), Les Copains (1965) et Alexandre Le Bienheureux (1967), ces deux derniers déjà avec Philippe Noiret en tête d’affiche.

    A l’inverse d’autres réalisateurs populaires, Yves Robert tourne peu, 21 films en un peu moins de 40 ans de carrière, mais fait souvent mouche, en raison de la légèreté qui nimbe les scénarios qu’il met en images et qui transparaît à la caméra, un mélange d’humour noir et de bienveillance, porté par des interprètes typé·es : ici, outre Philippe Noiret en châtelain ruiné et tyrannique, on retrouve la resplendissante Dany Carrel dont c’est l’une des dernières apparitions marquantes, une fois encore en prostituée, Gérard Lartigau qui deviendra un fidèle d’Alain Resnais, en jeune vicomte timide et bègue et Martine Sarcey, actrice un peu oubliée mais qui restera pour ses rôles télévisés et sa voix qui a permis le doublage d’un nombre incalculable de stars étasuniennes et italiennes, ici dans le rôle de la douce et belle vicomtesse qui pardonne tout. Dans les seconds rôles, on retrouve Lise Delamare en belle-mère outrée, Claude Piéplu en parvenu véreux, Roger Carel, Robert Dalban, Patrick Préjean et… Yves Robert lui-même.

    L’écueil quand on adapte une pièce de théâtre, a fortiori avec des comédien·nes dont c’est la formation (Noiret au TNP, Sarcey, Lartigau et Delamare au Français et dans les plus grandes salles parisiennes), c’est de faire du théâtre filmé, genre statique et souvent de faible intensité cinématographique. Si, effectivement, les interprètes déclament, fort bien d’ailleurs, leur texte plutôt que d’incarner leurs personnages, Yves Robert passe l’obstacle sans encombre grâce à sa caméra fluide qui capte les mouvements à la perfection et aux couleurs vives des scènes en intérieur et en extérieur. Le scénario enfin, entre humour léger et folie mystique, à la fois cocasse et troublante, émouvante même, est d’une impressionnante densité même si les péripéties sont rares. On n’est pas dans du rire gras et c’est l’une des principales qualités du film.

    Un classique indémodable.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    15 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2021
    Un film d'un autre temps, excellent dans sa première partie, percutante, drôle et cynique, qui ensuite sombre dans le n'importe quoi et l'ennui.

    Quel dommage, la première partie était tellement prometteuse !
    Ensuite Yves Robert accepte un grosse erreur scénaristique qui dévie de la pièce originale (qu'il reconnaîtra plus tard en interview) et qui enlève la magie de tout ce qu'on a vu auparavant, et chose plus grave, n'est pas cohérente avec la fin "miraculeuse".

    Peu à peu le film perd de sa saveur et dévie dans la chronique sociale naïve et maladroite, avec des personnages qui concourent à celui qui sera le plus idiot.

    La fin est malheureusement une succession de conneries et d'infâmes bondieuseries, qui enlève tout au ton délicieusement cynique et irrévérencieux qui donnait tellement de force au film, et créé une rupture de ton aussi désarçonnante que désagréable.

    La seule constante de bout en bout est la qualité de l'interprétation de Philippe Noiret, aussi bon en salaud qu'en gentil, même s'il a un peu tendance à en faire des caisses.

    Pour le reste, on a un peu deux films en un.
    Un bon, puis un autre qui s'embourbe de plus en plus jusqu'à un fatras de stupidités religieuses à base de miracles tout pourris et de messages divins manichéens au possible.
    Quel dommage, la première partie était tellement prometteuse !
    Martine R.
    Martine R.

    2 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2021
    Assez d'accortd avec PRAD .Le film se "laisse voir" surtout grâce au grand Philippe Noiret et à Claude Piéplu. Mais les idées "antisystème" qu'il véhicule rendent le tout pâteux et indigeste.On s'ennuie vite!
    P.  de Melun
    P. de Melun

    33 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Une comédie fort sympathique à l’image du personnage principal, Philippe Noiret, tendre et truculent à souhait. La morale est un peu facile, les ficelles un peu grosses, mais resitué dans le contexte de l’époque (1969), ce film se fait pardonner de ses imperfections et de sa loufoquerie.
    Alainjaudronnet
    Alainjaudronnet

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un magnifique film sur le thème du merveilleux avec d'excellents interprètes sur une musique de Vladimir Cosma d'après l'oeuvre de Marcel Aymé, bref un film a voir et a revoir.
    brianpatrick
    brianpatrick

    66 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    C'est un film qui part d'une belle idée. Un film tourné en 1969 avec un décor de 1910. Proche de la grande guerre. L'esprit de village du début du siècle. Le comte et sa dulciné, une histoire loufoque et burlesque à en plus finir. Une très bonne idée originale. La France profonde et tous ses à priori. L'histoire d'un comte ruiné mais vivant.
    Prad12
    Prad12

    74 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2014
    Complètement dans la veine anarcho-libertaire de 68, anti bourgeois, anticlérical, message de paix et d'amour...... bref, tout le bréviaire, une vraie bible dont le messie est Philippe Noiret, Dany Carel en Marie Madeleine prostituée repentie..... Un très grand Noiret qui tient le film à lui tout seul. Ce film aurait pu être bon mais il y a une trop grande morale qui me gêne, une morale qui est trop facile, la richesse et les biens matériels sont de trop et inutiles, il faut s'en débarrasser et vivre de rien voire mendier..... 40 ans après, çà me fait doucement rigoler.... ils sont tous devenus bourgeois.......
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Pour Yves Robert qui vient de réaliser et écrire "Alexandre le bien heureux", la transition avec l'univers de Marcel Aymé paraît à posteriori comme une évidence. Le Comte Hector de Clérambard, châtelain désargenté s'inscrit dans la droite ligne d'Alexandre Gartempe. C'est bien sûr Philippe Noiret qui endosse le rôle alors qu'un moment Yves Robert avait pensé à Louis De Funès. La fantaisie du réalisateur et de son nouveau scénariste, Jean-Loup Dabadie se marie fort bien à l'univers fantastique de Marcel Aymé. C'est bien sûr l'abattage de Noiret qui donne son rythme endiablé au film, livrant un Clérambard haut en couleur, parfaitement crédible dans les deux faces de son personnage, passant allégrement du parcimonieux tatillon, harcelant sa femme, sa belle-mère et surtout son fils au chantre de la pauvreté touché par la grâce divine après avoir eu la vision de Saint Antoine. L'acteur génial qui commence tout juste à se révéler à l'affection du public nous entraîne avec lui comme il le fait de tous les personnages qu'il fait briller par sa folie communicative. Autour de lui une cohorte de seconds rôles de premier choix contribue à la réussite de l'entreprise, de Roger Carel en prêtre incrédule à Claude Piéplu en notaire inquiet de marier sa fille, en passant par Dany Carrel digne héritière de la grande Arletty qui reprend une fois de plus le rôle de la fille de joie prête à la reconversion et au grand amour . Le casting n'aurait pas été complet sans la présence toujours précieuse de Robert Dalban. Le film se déroule dans le joli village de Semur-en-Auxois et au Château de Marigny le Cahouet où s'était tourné quelques années plus tôt "Angélique marquise des anges". Ceux qui ne pas connaissent l'univers si particulier de Marcel Aymé auront ici une occasion de l'aborder de la meilleure des manières.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 743 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2013
    L'insolence dans la tendresse, la poèsie dans la truculence, le duo Yves-Robert-Jean-Loup Dabadie connaisse ça sur le bout des doigts! Ainsi naquit en 1969, "Clèrambard" avec des acteurs aussi volubiles et drôles que Roger Carel, Robert Dalban, Martine Sarcey, Claude Pièplu, tous èpatants! Mais il y a surtout la gentille nonchalance de Philippe Noiret qui a le coffre pour passer de l'odieux personnage du dèbut au Clèrambard humble et doux de la fin en favorisant l'union de son fils Octave (Gèrard Lartigau) avec une prostituèe surnomèe « La langouste » (parce qu'elle a des tâches de rousseur sur le ventre), la formidable Dany Carrel qui donne à la fable ce côtè pimentè! Un film très France profonde, tournè dans la belle ville de Semur-en-Auxois en Bourgogne, avec pour dècor naturel un magnifique château du XIIeme siècle qui appartient à l’Histoire de France, situè à Marigny le Cahouet là où avait ètè tournè "Angèlique, marquise des anges" quelques annèes plu tôt! Musique cèlèbre de Vladimir Cosma avec « La ballade de Clèrembard » chantèe par Marie Laforêt...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    De bonne idée, de beaux décors, un scénario assez intéressant, une BO culte... mais c'est pour moi l'un des films d'Yves Robert auquel j'ai le moins accrocher... Vaut cent fois mieux revoir les bijoux que sont "Alexandre le Bienheureux", "La Guerre des Boutons", ou "La Gloire de mon Père"... les meilleurs films du talentueux cinéaste !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Un film dans la veine d'"Alexandre le Bienheureux", car avec le même réalisateur, le même acteur principale et à peu près la même équipe et une approche similaire. Cependant, il est étrange de remarquer que "Clérambard" est un film quasiment inconnu... En tout cas, il a beau être dans la veine d'Alexandre, il prend un point de vue diamétralement opposé et fonctionne de la même façon, notamment dans ces rebondissements... Il en manque un peu mais le scénario est globalement de bonne qualité. Philippe Noiret est excellent, comme à son habitude, tellement qu'il en éclipse les autres acteurs du casting. Yves Robert commence bien son film avec une réalisation appliquée comme il sait le faire, mais se perd un peu au fur et à mesure que le film avance. Cependant, la reflexion sur la foi est très intéressante et montre que le film dépasse rapidement son statut de comédie reposant principalement autour de l'étrange comte de Clérambard. La bande originale est aussi de qualité.

    Bref, un très bon film français, malheureusement méconnu. A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Un Noiret en pleine forme entouré par une belle équipe d'acteurs, le film commence très bien mais peu à peu on rentre dans un faux rythme et cela devient moins entraînant. Il manque visiblement un ingrédient.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2013
    J'y suis allé un peu à reculons pour voir ce film m'attendant étant donné qu'il est adapté d'une pièce de théâtre à que ce soit du simple théâtre filmé. Et ben très bonne surprise, absolument pas... d'ailleurs si on sait pas que l'ensemble est adapté d'une pièce, on ne pourra pas le deviner car Yves Robert est sorti totalement du carcan théâtral. L'ensemble est en plus assez enlevé, avec la férocité de l'oeuvre de Marcel Aymé et joué par une galerie de comédiens très en forme dominé par un Philippe Noiret immense. Le final est vachard à souhait et la BO de Vladimir Cosma (surtout quand les trois filles du notaire apparaissent !!!) excellente.
    landofshit0
    landofshit0

    242 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2008
    Philippe Noiret incarne un compte tyrannique et complément désargenté.C'est le parfait rustre que personne n'ose contredire par peur de sa réaction. Même pas sa famille qu'il mets au travail jour et nuit,afin de confectionner des tricots.Il se balade toujours fusil de chasse a l'épaule,car ce compte pour nourrir sa famille doit chasser.Il chasse oui,mais ce n'est pas du gibier ordinaire,mais plutôt les chiens et les chats de son petit village.Jusqu'au jour ou son attitude tyrannique ce change radicalement en vrai bonté.J'ai vu ce film y a très longtemps,mais le ton donné par yves Robert et surtout l'incarnation de philippe noiret,fond de ce film une réussite de comique décalé.Le film est sorti depuis peu en dvd c'est l'occasion de le voir,car il ne passe que très,très rarement a la télé,donc si vous le voyez programmé n'hésitez pas le regarder.
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