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Emmanuel Cockpit
37 abonnés
705 critiques
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5,0
Publiée le 27 mars 2024
Un indien tue un shérif raciste en légitime défense. S’en suit une chasse à l’homme où le chassé devient le chasseur, surtout quand la horde de cowboys violents trouvent sa femme et la violent. Ils sont menés par un ancien capitaine sudiste désenchanté mais droit et interprété par Jack Palance. C’est le western dans toute sa splendeur : les gentils et les méchants sont immédiatement identifiés, de la musique, des paysages et des gueules de circonstance. « Un Apache ne laisse jamais de trace, sauf s’il a une raison » : un rôle en or pour Charles Bronson dans le personnage de Chato qui distille sa vengeance à petit feu et mène cette poursuite à sa manière jusqu’au carnage final. Il prononce trois mots dans tout le film et nous délivre son rare sourire, pour notre plus grand plaisir. Michael Winner, le réalisateur, retrouvera son acteur fétiche dans « Le cercle noir » et la série des « Justiciers ». Un des meilleurs rôles de Charles Bronson avec « Il était une fois dans l’Ouest ».
Point départ du film : un indien en légitime défense tue un homme et parce qu’il est indien, donc désigné coupable, il va être pourchassé par une bande de blancs racistes et/ou revanchards. Une chasse à l’homme va être organisée. Comme on s’y attend, elle va tourner au carnage pour les poursuivants. Sur ces terres, de chassé, Charles Bronson (Chato) va se retrouver chasseur. Il va en éliminer certains jusqu’à la fin du film, sans vouloir divulgâcher, où tout va déparer. Par sa seule présence (peu de paroles), il observe, il scrute, il détaille, Charles Bronson crée une tension permanente. Jack Palance est admirable en chef de meute sage et raisonnable mais vite dépassé les événements ; je pense à cette scène de viol et de meurtre assez insupportable. « Les collines de la terreur » (très mauvais titre – « Chato’s land » en anglais) est un film âpre, dur, violent… Même ceux qui, parmi les poursuivants, auront des remords passeront à la casserole. Aucune concession, aucune pitié. Michael Winner offre une vision pessimiste et déprimante de la nature humaine que ce soit du côté de la « victime » ou de la « loi » : le mythe western s'écroule à l'orée des années 70. Les paysages sont magnifiques, secs et étouffants, à l’image du film qui, néanmoins, est un peu lent et manichéen. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Un Western sortit en 1972 à l'époque ou le genre à la mode sont les Westerns Spaghettis ou Westerns violents à la Sam Peckinpah , "Les collines de la terreur" dirigé et produit par Michael Winner s'inscrit dans la seconde catégorie mais qui n'est pas une réussite pour ma part, loin de là !! Un Apache est poursuivi pour meurtre en se défendant d'un blanc et une équipe de cowboys mal rasés et sales tronches sont à sa poursuite. La vedette principale se nomme Charles Bronson qui a un role que je qualifie plutot secondaire car on ne le voit pas souvent jouant à cache cache avec ceux à sa poursuite et n'a que très peu de dialogues dans ce long métrage, idée drole car ne faisant pas grand chose au niveau du jeu d'acteur à part montrer ses muscles et sa virilité. Dans les méchants , il y a Jack Palance et ses collègues qui ont des dialogues vulgaires agaçantes Made in USA du cinéma Américain de l'après Vietnam. Le film est long et ennuyeux, seule la fin réveille les esprits avec de l'action. Un banal Western de série B a éviter.
Un western dur, cruel et assez original puisqu'il dépeint l'évolution tragique d'une horde de blancs haineux et racistes à la poursuite d'un indien solitaire et juste. Branson, hiératique et musclé a fière allure en Apache insaisissable et vengeur.
Chato un métis indien abat le shérif d’une petite ville qui le menaçait. Une milice va se former pour le tuer mais les chasseurs vont devenir les proies. « Les collines de la terreur » tourne le dos au Western à l’ancienne ou l’indien est un sauvage assoiffé de sang, ici il se défend contre un groupe raciste qui a trouvé un prétexte pour assouvir sa haine. Charles Bronson est ultra charismatique dans cette chasse à l’homme violente qui utilise à merveille ses décors désertiques. C’est dérangeant dans le bon sens du terme, froid dans un environnement étouffant, sans issue positive possible, ce fut une belle découverte pour moi.
Ce film est une curiosité. Des culs-terreux partent chasser Bronson et font l'erreur de s'en prendre à sa familles. Les chasseurs deviennent les proies. La thématique est classique, son application sans interêt particulier. Bronson fait du Bronson : inexpressif et dominant. Mention spéciale à Jack Palance en colonel sudiste à la retraite. Pas mal, sans plus.
Le charisme des acteurs, en particulier, celui de Bronson n'est pas étranger à l'aura qu'a ce film auprès des cinéphiles. Car ce n'est ni le scénario, ni la mise en scène de Michael Winner qui est exceptionnelle ici. Les tenants et aboutissants de l'intrigue ne sont pas toujours très crédibles, ni toujours très clairs, (Quelles sont les motivations de Quincey, le leader de la chasse? Pourquoi la proie les amène vers son repère sachant qu'il s'y trouve des éléments le rendant très vulnérable?). Outre le fait que le film est très verbeux, le rythme des scènes est très léthargique. Quand aux dialogues, s'ils sont très nombreux, et longuets, il permettent de se faire une idée très précise du contexte conflictuel des pionniers et des populations amérindiennes.
Un western très bercé dans le délire course contre la montre et course poursuite. Michael Winner nous sort encore un film incroyable avec son compère Bronson. A voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Un western dur, assez glauque, très violent, bien réalisé par Michael Winner (l'Homme de la loi) et qui montre bien la bêtise de certains hommes à vouloir faire la justice eux-même envers quelqu'un qui n'est pas coupable et cela appuyé par des arguments infondés comme le racisme. Pas un grand western, mais une oeuvre intéressante et réussie dans l'histoire du genre. Charles Bronson est impressionnant en Indien silencieux et prédateur.
Un western parfait, très dépouillé, superbement interprété et mis en scène. A certainement inspiré Robert Enrico pour le vieux fusil. A voir et revoir. Un film culte.
...Replaçons le contexte Historique et cinématographique dans un ordre bien structuré et nous avons finalement ce Western atypique de 1971 qui dérange . Il bouscule les bases traditionnelles des westerns codifiés des années 50 et 60 . L'indien est mauvais, méchant ,un tueur, un violeur..une bête sauvage. Charles Bronson est tout simplement majestueux. Sans prononcer plus de 30 mots, il séduit et capte notre intérêt jusqu'au final surprenant d'une scène ouverte, laissant un survivant errer dans les grands espaces qui semblent bien se définir comme sa tombe. La violence est peut être exacerbée, la haine, le racisme, autant de thèmes abordés pour réhabiliter un tant soit peu les Indiens qui ne n'oublions pas, étaient là bien avant l'homme blanc. Il reste J.Palance en Colonel Sudiste qui au fil des images se rend compte de cette bêtise, cet aveuglement humain, il en fait d'ailleurs les frais.
11 968 abonnés
12 157 critiques
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2,5
Publiée le 12 septembre 2014
Charles Bronson...il tue pour se venger! En ètat de lègitime dèfense, cet apache pacifiste abat le shèrif du coin qui le menaçait de quitter le bar! C'est alors que Jack Palance, dont les convictions racistes sont èvidentes, organise une milice pour faire triompher « la loi » et poursuivre cet Indien devenu hors-la-loi qui s'est rèfugiè dans les terres arides du Nouveau-Mexique! ils courent après un ombre, une ombre dangereuse! N'oubliez pas qu'un apache ne laisse jamais de traces sauf s'il a une bonne raison! C'est un livre fermè pour les hommes blancs, terrible et effrayant à la fois! Une chasse à l'homme impitoyable s'ouvre donc, fondè sur le contraste entre un apache pacifiste et un chef d'une petite milice d'hommes! Bien avant d'engendrer une longue suite de « justiciers » , Michael Winner offre à Bronson un rôle sur mesure! Ces « collines de la terreur » sont antèrieures à "First Blood" de dix bonnes annèes mais plus centrè sur la vengeance que sur la mauvaise conscience d'une nation qui rejetait ses hèros d'autrefois! D'ailleurs Bronson n'est pas un hèros amèricain, c'est juste un mètisse qui se transforme en justicier solitaire...
Voici un western atypique réalisé par Michael Winner, chez qui on observe l'influence de la vague spaghetti. Charles Bronson incarne un héros presque inédit du western, un métis pourchassé par une horde sanguinaire de blancs. Bronson déjà peu bavard chez Leone prononce au totale une dizaine de répliques mais incarne avec brio son personnage, de par une démarche très singulière. L'ensemble est bercé dans une ambiance amère de violence brutale et parfois gratuite, qui dénonce la bêtise et la soif sanguinaire de personnages qui se considèrent comme les chantres du monde "civilisé" face aux primitifs "natives". L'ensemble des personnages qui constitue la milice est plus riche qu'il n'y paraît au premier abord. On y découvre Jack Palance (habitué des rôles impitoyables) incarnant un ancien officier sudiste hanté par la mélancolie due à ses vieux faits d'armes mais portant l'élégance et les prétendues bonnes manières de "Dixieland". On y trouve aussi James Witmore, plus vrai que nature en paisible fermier qui ne veut pas passer pour un lâche ou encore Simon Oakland, empli de cruauté. On observe chez Michael Winner le début de ce qui fit ensuite la réputation de sa collaboration avec Charles Bronson, la justice expéditive et violente. Là dessus, on peut notamment reprocher à Winner un style très épuré, souvent trop direct à l'image de la scène d'ouverture, pas franchement réussie. La poursuite semble ensuite narrée avec plus de soin.
Un western efficace dans sa dénonciation du racisme anti indien et, au-delà, de la bêtise humaine. Si la chasse à l'homme a tendance à s'éterniser (d'autant que l'on ne doute pas une seconde du dénouement), le traitement de l'évolution psychologique des personnages (de la haine au remords) est plutôt réussi.
Avant d'incarner le Justicier ou encore "Le flingueur" devant la caméra de M. Winner, la méga-star C. Bronson a été l'indien Chato, personnage au demeurant pacifique et souhaitant vivre en paix mais qui va devoir lutter pour sa survie avant de venger sa femme et son frère. En face, le légendaire J. Palance et quelques rednecks aux motivations diverses. Après avoir découvert les caractères de chacun, au fur et à mesure que la barbarie s'amplifie, on découvre les persos sous un nouveau jour, certains déçoivent (par leur lâcheté ou leur passivité) quand les autres s'affirment dans cette violence. C'est dur, violent, bien rythmé et certaines images sont tout simplement sublimes. Un bon western, qui nous propose une nouvelle lecture de cet Ouest sauvage et nauséabond, qui peut parfois choquer mais qui au moins, tente des choses assez incroyables. D'autres critiques sur