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    Souvenirs de la maison jaune
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    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Souvenir de la maison, jeune.
    J’avais vu tous les films de Monteiro à l’époque où je couvrais Travelling Lisbonne pour Radio Campus Rennes. Je me demande aujourd’hui si mes très bons souvenirs sont liés au contexte ou aux films eux-même. Bref. Ici c’est l’histoire d’un vieux type paumé et un brin chelou, Jean de Dieu. Il vit, erre, traîne dans une pension familiale. Comme il a pas la grande forme, il prend de médocs qui ont l’air de lui coûter un bras. En bon vieux cochon, il mate la fille de la tenancière sous la douche et collectionne ses poils pubiens. Un jour, les choses tournent mal et il se barre. On le retrouve vagabond urbain. On peine à comprendre où va tout ça. Il s’agit surtout d’une chronique sociale. Ainsi, on assiste à des scènes de vie d’une population lisboète désargentée et on saisit l’ambiance du café du quartier. C’est quand le personnage se barre de chez lui que les choses se réveillent. On voit alors un discours cryptique sur l’autorité de l’apparat ou sur la place du mort dans le cycle de la vie. A vrai dire, cet ensemble austère ne rend pas le film très sympathique et on trouve le temps un peu long. Je crois me souvenir que c’est dans les deux suites de ce film que j’avais trouvé mon bonheur. Des films à revoir si l’occasion se présente pour être sûr.
    groil-groil
    groil-groil

    74 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2007
    Premier des trois films qui composent la trilogie "Joao de Deus".
    Ici, nous apprenons l'origine de la collection de poils pubiens du héros.
    Ici, nous sommes aussi informé de l'origine le l'errement métaphysique du personnage et nous comprenons également pourquoi celui-ci sera constamment entre la vie et la mort.
    Ici, nous sommes à l'origine de toutes les maladies qui habitent ce personnage d'une constante apesanteur dépressive.
    Enfin, ici, Monteiro nous convoque entre Duras, Bresson, Tati et même Fellini parfois, pour un film d'une puissance poétique et évocatrice aussi saisissante que burlesque.
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