Derniers Avis sur She Hate Me

Une comédie de mœurs hybride et inégale, plombée par un scénario décousu sans fil conducteur, n’exploitant pas un casting séduisant. 1,75

C'est l'un des films les plus exaspérants que j'ai regardé depuis très longtemps. On dirait qu'un scénariste débutant n'a pas pu obtenir un soutien suffisant et a réalisé son scénario lui-même. Aucune scène n'a de sens lorsqu'elle est mise bout à bout. Le principe selon lequel l'homme d'affaires est payé à chaque fois qu'il met une lesbienne enceinte est absurde et embarrassant. Il s'avère que lesbiennes engagées ou non ces filles adorent les prouesses sexuelles et l'équipement de notre homme principal ce qui est la notion la plus homophobe de tous les films américains de la décennie. Le tout est un gâchis qui est dénué de charme, de sens ou d'intelligence. Anthony Mackie dans le rôle principal est un acteur agréable sans oublier qu'il est incroyablement agréable à regarder mais j'aimerais le voir dans quelque chose de valable...

Une Comédie osée, forte et émouvante, parfaitement mise en scène par Spike Lee. Coécrit avec Michael Genet, son scénario délirant nous conte les déboires de Jack, un AAA : Afro Américain Acculé. Il nous propose des dialogues sans concession sur l'orientation sexuelle, des scènes marquantes, des séquences crues frisant parfois le surréalisme.
Outre une savoureuse BO comme thème commun à tous ses films, Spike Lee évoque la discrimination raciale. Dans " She Hate Me " il dénonce également la discrimination sexuelle et la criminalité en col blanc.
L'affiche, nous offre en Gest Jamel Debbouze. John Turturro, toujours excellent, réalise un superbe numéro de "Parrain" dans le rôle de Don Angelo Bonasera. Il est le père de Simona la future maman incarnée par la belle Monica Bellucci. Anthony Mackie, sobre et parfaitement crédible, assure le rôle principal de Jack.

Franchement j'ai adoré. On a 2 films en un. Un qui se veut politiquement et socialement critique de la société américaine avec plusieurs thèmes principaux, la corruption et le pouvoir de l'argent , le racisme, l'homophobie, l'homoparentalite. On retrouve là la volonté de Spike Lee de faire des films anticonformistes, politiquement incorrects et surtout libres et indépendants. Et puis il y a la comédie pure et je dois avouer avoir reçu ce film comme tel. Une comédie à la fois légère mais aussi caustique, ironique, destabilisatrice et surtout très drôle. Des répliques parfois quasiment cultes et des numéros d'acteurs éblouissants. Et quels acteurs, quelle distribution. En tête le héros du film Anthony Mackie quasi illustre inconnu, présent d'un bout à l'autre et impeccable de crédibilité dans un rôle pourtant caricatural, une vraie révélation. La seconde excellente surprise vient de Kerry Washington, précise, sexy, talentueuse, étonnante, en un mot parfaite. On peut également retenir les remarquables prestations de John Turturro et Dania Ramirez. Impossible de passer à côté de la sublissime Monica Bellucci, et on notera également une incroyable série de rôles secondaires dont la talentueuse Bai Ling et de l'inattendu Jamel Debbouze dans un rôle loufoque et rafraîchissant. Sans doute décevant pour les inconditionnels de Spike Lee comme cinéaste engagé mais une vraie pépite de comédie intelligente, ironique, et franchement drôle.

Casting varié et 3 étoiles, et scénario original. On est un peu à la limite du fantastique... Monica Bellucci qui propose de l'argent pour lui faire un enfant... Le héro réfléchit ! Sinon le sujet est bien traité, les acteurs se défendent mais la mise en scène peche un peu...

excellent film signé Spike Lee. excellent casting, et une bonne réflexion sur la moral et l'éthique...

Le scénario est assez intéressant mais la mise en forme de Spike Lee peine à convaincre. Ce commerce inhabituel sera la seule chose que l'on retiendra même si Anthony Mackie trouve ici un bon premier rôle. Notre cher Spike nous a offert bien mieux ("Malcolm X", "La 25ème heure" et autre "Inside man" pour ne citer qu'eux).

Une comédie dramatique véritablement porté par le formidable mais méconnu Anthony Mackie, et qui arrive plus a faire rire qu'a défendre son propos. Comme une sorte de conte moderne, le scénario raconte comment John Henry Armstrong, ancien membre éminent d'une entreprise de médicaments, va trouver un nouveau job conseillé par son ex devenu lesbienne : mettre enceinte des lesbiennes contre 5000 dollars, une idée saugrenue mais plutôt maline, et des situations amusantes mais une sorte de critique de la société un peu lourde et facile... Comme dit en introduction, Anthony Mackie excelle dans ce rôle d'ancien golden boy devenu homme-objet contre son gré, et il est entouré de seconds rôles assez remarquable comme Woody Harrelson, John Turturro, Monica Bellucci et même Jamel Debbouze mais c'est la sublime Kerry Washington, incarnation quasi-parfaite de la business women ambitieuse et maline qui mène tout ce petit monde avec Anthony Mackie. Cinéaste capable de films brillants comme "Malcolm X" ou de films efficaces comme "Inside Man" et attendu avec son remake US d'Old Boy, Spike Lee réalise cette aventure improbable et assez drôle avec une mise en scène terre-a-terre et parsemé de moments étranges et au final qui s'introduise bien dans le film.
Une comédie dramatique drôle, efficace et porté par un couple Mackie/Washington magnifique.

A éviter, la musique à elle seule suffit à donner la nausée.

Ce film part dans tous les sens, c'est une grande qualité dans beaucoup de film mais pas ici, ici on a droit à un mélange des genres fouillis et pataud. Les parallèles avec l'histoire de l’Amérique sont juste merdiques et ce film fait tout le contraire de ce qu'il veut faire au départ sur l'homosexualité féminine.

J'ai lu plusieurs fois dans ces colonnes que les dialogues étaient géniaux?! Faux.

La mise en scène est bonne, c'est déjà ça. J'avais quelques attentes sur ce films donc la déception n'a été que plus grande et je me suis ennuyé, je laisse deux étoiles pour ne pas laisser de trace ma frustration.

je déteste clairement ce film. la musique est affreuse comme tout d'ailleurs, spike lee des fois il ferait mieux d'allé se couché.

Quelle baffe !
Le genre de film que n'importe quel Baffie ou Chabat aurait pu faire, mais voilà, c'est Spike Lee, et c'est beaucoup plus talentueux, parfois presque du Gondry dans l'approche contemporaine, musicale et
documento-honirico-réaliste.
"24 heures avant la nuit" était une réussite de thriller à la Scorcese, ce dernier opus est un Ovni. Une histoire invraisemblable et incroyable (la BO n'en montre qu'une partie) avec un scénario très solide et très cynique. On n'attaque pas les enfants, aux Etats-Unis, et c'est la grande trouvaille de Spike pour organiser une critique de la Wasp attitude bushienne sur beaucoup de sujets. L'homosexualité n'étant pas le seul, restez jusqu'à la fin du film !
Mais le plus intéressant, c'est que c'est super drôle. Pas pour les enfants, pas pour les coincés, certes, mais pas de choses choquantes. Juste un film léger habité par une profondeur qui étonne, vu le peu de temps d'avec sa dernière réalisation.
La musique est parfaite, les acteurs sympas, même si le casting choque, mais c'est peut-être la grande qualité qui permet d'y croire.
Seule la qualité de pellicule laisse parfois à désirer, trop granuleuse et parfois floue.
Un film sur les libertés, qui aurait été interdit sous certains gouvernements US, preuve que la censure n'est plus l'arme des puissants. Méfiez-vous d'autant plus.

« She hate me » de Spike Lee démarre par une première demi-heure très réussie pendant laquelle est révélée un scandale financier dans le milieu des laboratoires pharmaceutiques. On croit avoir à faire alors à un thriller financier et on salive à l’avance. Mais après que le responsable de la dénonciation de cette affaire ait été renvoyé de son entreprise, le réalisateur opère un virage à 180 degré, en nous servant une comédie de mœurs salace à la moralité douteuse où la puritaine Amérique en prend un sacré coup. Le personnage principal, Jack Armstrong, va en effet servir d’étalon à des jeunes femmes lesbiennes en mal d’enfant. Si Spike Lee semble perdre quelque peu son âme dans ce film atypique, force est de constater que grâce à une narration fluide, on ne s’ennuie jamais durant les presque 2h20 que dure ce long métrage. Grâce également à une bonne interprétation générale, « She hate me » constitue un bon divertissement, mais le réalisateur nous a habitué à des projets plus aboutis.

Quand Spike s’attaque à la comédie c’est pas triste. Et l’histoire est tellement compliquée que ça aurait pu marcher, comme en plus il aime les histoires à tiroirs, tout baigne, sauf que... Ici, on a un hétéro bon teint qui arrive à engrosser au moins 18 lesbiennes, qui se laissent faire et qui en redemandent, sont-se des lesbiennes ? , il mélange ça avec une histoire de malversation dans l’industrie pharmaceutique sur fond de remède miracle contre le sida, une diversion vers la fameuse affaire du Watergate, diversion un peu raté, à mon avis. Il se fait rattraper par son côté militant et rate son coup. Seule la mise en scène tient debout, toute seule, et l’histoire on s’en fout un peu. Tout ce qui fait sa force habituellement, fait que là, ça ne décolle pas. Le héros pas crédible, et maintenant que j’y pense, assez jeune et dilettante, pourtant il occupe un poste important dans une multinationale ?! On ne parle pas d’homoparentalité, mais plutôt de ménage à trois, très glamour et peu vraisemblable. il n’ose pas aller au bout alors qu’il lance lui-même le débat. Comédie un peu raté, qui hésite entre l’envie de nous faire rire, er celui de nous faire réfléchir.

Un film brillant ! Emouvant, drole et plein de vérités sur notre société actuelle !

Film censé choquer la bourgeoise américaine travaillée par ses scrupules puritains. Le souci, c'est que nous ne sommes pas tous des bourgeoises américaines, du coup bof. Second objectif, tenter une pseudo-dénonciation des entreprises pharmaceutiques en prenant pour modèle le scandale du Watergate. Tout cela sent l'amalgame foireux, la démonstration de Spike Lee est peu convaincante. Troisième visée de "She hate me", faire rire. Le ton est léger, surtout au début, et certains passages sont clairement estampillés "comiques". Mais c'est franchement timoré. Bref, je n'ai été convaincu dans aucun domaine. Et je ne parle même pas de la morale à la con qu'on nous sert à la fin du film en guise de digestif, ça rend le repas encore plus indigeste. Une petite remarque pour finir sur l'intrus du film, i.e. Jamel Debbouze. Un rôle de composition qui ne fait que confirmer tout le talent qu'on lui soupçonne depuis des années. A quand une carrière aux States ?