Derniers Avis : Les Poupées russes - Page 30

Pour les grands romantiques, pour leur faire comprendre que la vie ce n'est pas forcément un conte de fée mais un peu quand même. Et pour les autres, pour leur prouver qu'un peu de romantisme de temps à autres n'a jamais fait de mal à personne. Un seul et minime regret, certains personnages de l'auberge espagnole ne font qu'une brève appartition... Mais bon, ce film reste une ode à l'amour sans frontières. A voir de toute urgence !

Un film médiocre, traversé de rares fulgurances amusantes.

Il est raté pour de multiples raisons :

- Le propos est totalement vain : on s'éternise sur les dilemmes amoureux factices de trentenaires se complaisant dans le labyrinthe de leur ego. Traité sans originalité, leurs états d'âmes sont du déjà vus et revus.

- Un récit boursouflé d'effets de style "à la Klapisch" (split, meta-récit, projections) qui lassent : toute la spontanéité et la surprise qu'ils sont censés apporter s'évanouit devant leur accumulation frénétique. Jeunet (autre spécialiste du genre) dans "Amélie" parait presque en user de façon mesurer, à côté.

- La majeure partie des personnages de l'Auberge ne sont là que pour servir de caution : inutiles, ils demeurent après deux films, au stade d'ébauches.

- La fraîcheur et la naîveté du propos du premier s'est évaporé. Pour être remplacée par quoi ? La "gravité" de l'entrée dans l'âge adulte ? Ah bon.

- L'évocation d'une génération caricaturée sous les traits "d'adulescents" attardés, qui se noient dans la profusion (de relations potentielles, de sentiments qu'ils ne parviennent pas à identifier). Et finalement exhalte exactement l'inverse des valeurs défendues dans le premier : un égoïsme forcené, là où, même de façon amorale (par exemple en couvrant la tromperie de Wendy) était mise en exergue la solidarité dans "l'Auberge".

- Les archétypes du premier épisode cèdent la place à des archétypes encore plus...conventionnels. William en est l'exemple.

- Une morale peu inventive : l'amour ne se trouve que suite à un long cheminement, tant spirituel (progression) que physique (il faut essayer et se tromper avant de trouver). Woa. Le bonheur ne se trouve pas dans la perfection mais dans l'acceptation des imperfections des autres. Re-woa. Stupeur : Klapisch se prend-t-il à copier George Lucas, dans cette manie à aligner poncifs et aphorismes assomants, avec une finesse de bûcheron ?

Bref, déçu, une suite très dispensable.

J'aime Klapish, je trouve Duris craquant, donc OK, ma critique est un parti pris évident et même si ça avait été un navet total, je l'aurais défendu avec la meilleure mauvaise foi du monde. En fait, non, pas vraiment, parce que j'avais pas aimé L'Auberge espagnole, que j'avais trouvé "sympa sans plus", bien rythmé mais mal fini, mal léché. Ici, Klapish maîtrise mieux ses personnages, Xavier (Duris) est plus intéressant qu'il ne l'était à Barcelone et les autres personnages sont mille fois plus présents. Même si ce sont les mêmes que nous retrouvons d'un film à l'autre. Donc, même si comme moi vous n'avez pas aimé L'Auberge espagnole (sauf si vous avez carrément détesté), allez voir Les Pouvpées russes, et faites des bises à Duris de ma part.

Fan de Klapisch, je suis sorti particulièrement déçu de la salle. C'est long, sans grand intérêt, très répétitif. Bref, même si on ne doit pas comparer avec l'Auberge Espagnole, je n'ai rien retrouvé ici de ce qui m'avait tant plu dans l'auberge. J'ai même attendu la fin avec une certaine impatience ! Et moi qui me faisais un plaisir de la sortie de ce film ...

Mouais... Disons que la critique de chacun va entièrement dépendre de ce qui nous a attiré dans l'Auberge Espagnole. En effet, en dehors des personnages que l'on aperçoit avec nostalgie, on ne retrouve pas grand chose de ce premier épisode très festif et plus basé sur la synergie que génère la vie en collectivité. Néanmoins "l'esprit Klapisch" est là et son acteur fétiche aussi, d'ailleurs on finit par croire que c'est un ancien copain de lycée à force de le suivre au fil des films et des années ! Bref, ce film reste jovial et sympathique mais plaira sûrement beaucoup plus aux filles qu'aux garçons (à part peut-être pour Kelly Reilly !). A voir sans s'attendre à être autant transporté que par l'Auberge Espagnole...!

Cedric Klapisch a su capter tous ces petits riens de la vie amoureuse pour mieux les retranscrires à l'écran. La réalisation est assez original, sans jamais viré à l'effet de style outrancier. On sent des acteurs investits dans leur rôle de par la justesse du jeu de chacun et l'on tombe immanquablement sous le charme de Kelly Relly. C'est donc avec un petit rictus jubilatoire que l'on traverse ce film de part en part....tout simplement magnifique!

Il serait dommage de ne réduire " Les poupées russes " qu'à une simple suite de " L'auberge espagnole" . Chaque film se suffisant à lui même, on n'est certainement pas loin de Truffaut et des aventures de son Antoine Doinel. Alors sans hésiter on attend un troisième épisode !
Ceci dit restent les mésaventures tragi-comiques de Xavier et de ses amours ratées, ses errements et ses interrogations sans fin sur le sens qu'il voudrait donner à sa vie. Et puis trouver l'amour, enfin. Le vrai ! Romain Duris est excellent (pour une fois), quant à Kelly Reilly, elle est tout simplement à tomber par-terre ! Pourquoi apparaît-elle seulement en 4° au générique, n'est-ce pas elle qui tient le premier rôle féminin ? (Ah, marketing quand tu nous tiens...) Ceci dit, A. Tautou et Cécile de France sont, elles aussi, excellentes.
Bref un très bon film, à siroter avec délices en ces temps de grosses chaleurs !!!

L'histoire est sympatique mais je pense qu'en 1h30, le film aurait été mieux, là il y a trop mais alors trop de longueurs, les acteurs sont bons mais ce film ne m'a pas plu, encore moins que le premier.

On retrouve avec plaisir toute la bande de l'Auberge Espagnole pour un film génial.
Ils ont tous grandi (enfin, ils ont pris des années), mais n'ont pas vraiment muri.
Les problèmes de la trentaine les guétent.
J'ai adoré ce film; il est extrémement représentatif d'une génération (la mienne), et tout comme dans l'Auberge, je me suis parfaitement reconnu dans les personnages.
Les dialogues sont ciselés (ils devraient mettre ça au bac de philo; ça serait plus intéressant que toutes les bétises des prétendus savants des siècles passés !) , les situations comiques s'enchainent, sans pour autant tomber dans le grand guignol de la scéne William - Bruce de l'Auberge. Mais même si l'humour est différent, il reste extrémement présent, et c'est avec inquiétude que l'on voit arriver William, se demandant quelle bétise il va encore pouvoir faire, et c'est avec plaisir que l'on revoit Wendy (Kelly Reilly qui est trop rare sur les écrans français).
Du coté de la mise en scène, il y a quelques effets sympas (Klapish reprend le split screen), et c'est rythmé.
En sortant, on est juste un peu déçu que ça soit déjà fini, et on est impatient de retrouver toute la bande dans 5 ou 10 ans pour la suite. En attendant, je crois que je retournerai le voir une 2ème fois au ciné.
Comme dans le 1, la B.O. est excellente.
En conclusion, je dirais comme Xavier dans le générique : Super Bueno !!!

Quel plaisir de retrouver LE Xavier de "L'Auberge Espagnole" et quelques uns de ses amis. Quel bonheur de voir Romain Duris (mon acteur français préféré) interpréter ce rôle léger. "Les Poupées Russes" n'est pas la suite de L'Auberge, mais comme l'a fait en son temps François truffaut, avec son héro du film "Les 400 Coups", on suit l'évolution de la vie de Xavier. Il mûrit (enfin presque) et nous aussi... On est en terrain connu. On rit avec les personnages comme si on les connaissait. On peut même s'identifier à eux par moment. Pas un chef d'oeuvre (par moment le film s'étire un peu), mais de vrais moments de rigolades, de jubilation... Un chouette film quoi!

Racoleur, démago, bobo, artificiel, tendance... le digne successeur de l'insupportable Auberge Espagnole.

L'auberge espagnole était superbe, on attendait aussi bien, voir mieu, et bah pour ma part, je n'est pa été déçu. Bien sur, incapable de comparer les 2 films, qui sont pour moi totalement différents mais ces poupées russes, quelle beauté.... que dire d'autres, tout simplement beau, dans tous les sens du terme, des acteurs flippant de vérité, ils jouents mais comment dire, c'est mieux que jouer ce qu'ils font, ca fait peur tellement ils sont bons. L'AMOUR, voila le thème de ce deuxième épisode. Et ben l'amour, c'est super beau aussi vu de l'objectif de Klapisch. Enfin je me perd 1 peu mais tout ca pour dire que ce film est une pure merveille ( comme Kelly Reilly : Wendy, je suis tombé fou amoureux d'elle, elle est...éblouissante). Et ce qui disent que ce film est une daube, le très peu de gens qui disent ça, je ne leur en veut pas, mais je pense que c'est pour se démarquer et dire, oui moi je sui pa d'accord et faire style, ce que vous appelé 1 merde, et bah c'est du vrai cinéma, du VRAI. Voila, alor n'hésitez plus, courez voir les poupées, et courez acheter la BO, magnifique également ( mention spéciale à Beth Gibbons et Rustin Man pour leur chanson mysteries ).

Voilà du cinéma français tel qu'on l'aime et la réponse de Cédric Klapisch aux films produits en série sur les trentenaires ! Carré, drole, émouvant, bien interprété avec des comédiens bourrés de charme et une réalisation inventive. On passera sur certains effets de réalisation assez poussés et faisant ressembler quelquefois le film pour une publicité ainsi qu'une construction puzzle quelque fois redondante...toutefois c'est sans compter l'énergie indiscutable des comédiens vraisemblablement heureux de se retrouver après le succès de l'Auberge Espagnole. Des dialogues épicés et très sympas, des situations cocasses, de l'émotion, un rythme alerte (quoi qu'on en pense la durée du film est un point fort quand on est vraiment attaché aux personnages), on ressort du cinéma heureux et divertit. Klapisch s'interroge toujours sur la place de l'individu dans la vie sociale et amoureuse, évoque une fois de plus le temps qui passe et le désir de profiter de chaque instant de vie. 2005 restera l'année Romain Duris : il est quasiment de toutes les scènes. Dommage que les personnages incarnés par les belles Audrey Tautou et Cécile de France se résument à des participations...toujours est-il qu'elles apportent un souffle et un charme importants au film. Kelly Reilly tient la dragée haute à Romain Duris et apporte l'émotion avec sa sensibilité à fleur de peau. Une belle réussite due notamment à la distribution irréprochable qui prennent le dessus sur la mise en scène parfois appuyée de Cedric Klapisch, par ailleurs bon raconteur d'histoire et qui surtout ne prend pas les spectateurs pour des cons.

Je ne suis pas fan des films Français en general...Je ne suis pas fan de "L'auberge Espagnole", je suis loin d'etre fan de Romain Duris (j'ai du mal à le supporter depuis "Arsen Lupin")...Mais ce film est vraiment super!
Touchant, drole...On se sent tous concerné à un moment ou un autre du film...
Vraiment! Si vous ne l'avez pas encore vu, courrez vite prendre vos places!

A coté de l'Auberge Espagnole, Les Poupées Russes n'est pas grand chose. En effet, même en reprenant la même formule qui fit le succès du précédent film, celui ci ne parvient pas à accrocher. Certes les acteurs restent aussi excellents ainsi que le scénario et l'humour, mais répéter la même chose ne marche pas souvent, et c'est le cas avec les Poupées Russes... Même si cela reste un bon film, on s'attendais à mieux. Surtout que des longueurs se font parfois ressentir et donnent au spectateur l'impression de s'ennuyer. Dommage car le scénario vallait vraiment le coup et méritait mieux. Cela dit, en sortant de la salle, on ne regrette rien. Je conseille donc ce film, mais il ne faut pas se faire d'illusions en pensant qu'il sera mieux que l'Auberge Espagnole ^^