Derniers Avis : Snow Cake - Page 9

Qu'es ce que je l'ai attendu ce film !!!
Et je n'en suis pas du tout décue !! ( rare pour un film qu'on attend impatiament d'aller voir ).

Alan Rickman est tout simplement superbe, comme d'habitude il se fond dans son personnage avec un incroyable talent.. Et sigourney est hallucinante dans le role difficile et casse gueule d'une femme autiste..Belle prestation de Carrie Anne ( notre tres chere trinity dans matrix ) à l'oppposé des autres films qu'elle a pu faire...

Nouvelle découverte : Emily Hampshire dans le role éclatant de Vivianne ( la fille de Sigourney ) !! En peu de temps, elle fait de son personnage une personne attachante et lumineuse !! Bravo !!

Voilà la petite surprise de la semaine:"snow cake" est un film sur le quel règne un souffle de
liberté et qui traite de thèmes difficiles comme le deuil ou la culpabilité,et ce avec une grande
intelligence.Sans être un immense film,ce gateau de neige est délicieusement campé par un duo
d'acteurs formidables(Sigourney Weaver est épatante,Alan Rickman émouvant),et des seconds rôles
recherchés.La mise en scène n'est pas d'une grande originalité,le scénario non plus mais l'effet
dramatique fonctionne durant tout le film grâce à une grande sincérité de coeur et un refus de
surenchère remarquable pour un mélo.Même si Marc Evans prend parfois un peu trop son temps,cette
histoire dure et touchante arrive à marcher,malgré des imperfections d'image(le grain est
vraiment laid),mais un beau travail sur la construction des plans et des scènes réellement
comiques(inoubliable le coup du Scrabble!) et émouvantes.Belle b.o.,beau jeu d'acteurs,maitrise
du sujet,développement intelligent...bref,c'est réussi,pas inoubliable mais largement regardable
et surtout très agréable.Comme quoi,on peut encore faire de belles choses aujourd'hui au
cinéma...

Le ton, l'atmosphère, se situent entre "Rainman" et "The horse whisperer", le héros meurtri qui se reconstitue en revivant, sous un angle inattendu, une épreuve. Comment peut grandir l'enfant d'un malade mental ? Quelles valeurs va-t-il privilégier ? Quels traits d'hérédité peuvent aider à aimer ces êtres différents ? Autant de questions... C'est assez "soft", grâce à la musique d'accompagnement, filmé de manière classique mais retenue juste ce qu'il faut, les acteurs ont beaucoup de charme, on évite le larmoiement au point que je me suis surprise à penser "heureux les fêlés" dans la cruauté des destinées, ils ont ce privilège de pouvoir se réfugier dans leur bulle !

Les premières minutes du film sont très prometteuses, on se demande simplement ou sont Sigourney Weaver et Carie-Anne Moss ! A la suite de quoi le film passe sur le "vrai sujet", pas très joyeux bien sur mais ponctué de nombreux traits d'humour. Le tout accompagné par un bon casting, pas mal dans l'ensemble, quelques longueurs toutefois.

Un petit film de rien très agréable et très touchant, bourré de tendresse et d'humour duquel on ressort le sourire figé aux lèvres. Un excellent moment. Bravo à la grande Sigourney Weaver !

Je n'ai qu'un seul mot pour décrire ce film : magnifique !

Beau film, sensible, voir émouvant. Beau sujet, déjà développé par Hollywood dans quelques films antérieurs, Alan Rickman est parfait. La mise en scène est assez sobre, la réalisation est dépouillée, Sigourney Weaver "sur-joue" parfois, un peu trop à mon goût, j'espère qu'elle n'a pas fait cela en vu d'un "oscar", je lui donne le bénéfice de la difficulté du rôle, ce n'est pas évident de pénétrer ces âmes écorchées ! film à voir de toute façon.

Si Snow Cake n'est pas un chef d'oeuvre et n'a pas grand chose à voir avec le très hollywoodien Rain Man qui, en son temps et avec Dustin Hoffmann, traitait du même sujet, le film de Marc Evans a quelque chose qui retient l'attention du début à la fin. Et c'est probablement sa grande simplicité et son humanité qui n'a rien de larmoyante, très loin s'en faut. L'autiste Sigourney Weaver peut être très irritante pour son entourage et pour celui qui est venu la voir pour se faire pardonner de la mort de sa fille, dans laquelle il n'a pourtant pas grand chose à se reprocher. Mais bien souvent, cette malade pas comme les autres qui fond pour les dingoboules au point de croire que la mort de sa fille passe en second plan pour elle est beaucoup plus supportable que ses voisines casse-pieds qui croient pouvoir lui être d'un secours quelconque alors qu'elles ne font que rompre une harmonie qui a été difficilement trouvée à cause de sa maladie qui provoque entre autres une mortelle aversion contre la saleté.
Bref Snow Cake n'est pas un film de série et c'est en cela qu'il est très intéressant. Il nous installe dans un réel très ordinaire finalement et me rappelle personnellement des classiques désormais du cinéma américain, comme L'Epouvantail, Harold et Maud ou bien encore Macadam Cowboy. Bref du bon cinéma qui évoque ce qui mérite d'être évoqué et n'est pas là juste pour faire passer tranquillement deux heures.
Après Snow Cake, on n'est peut-être pas différent de ce qu'on était avant de l'avoir vu, mais on sait qu'on a vu un film qui voulait exprimer une histoire du simple point de vue du coeur. Et de ce côté-là, ce film est très réussi.

Succéder à Rain Man et Dustin Hoffman pour traiter de l'autisme, dur challenge !! Mission réussie pourtant, et de belle manière, par le duo Marc Evans / Sigourney Weaver. Pour un sujet qui pourrait vite tourner au larmoyant, la mise en scène est sobre, faisant la part belle aux émotions intérieures des personnages. Sigourney Weaver est très crédible et semble habitée par son personnage, Alan Rickman parfait en homme abîmé par la vie qui trouve enfin la paix intérieure au contact de cette drôle de bonne femme et de sa voisine la troublante Carrie-Anne Moss. On pourra peut-être reprocher certaines longueurs, mais elles sont indispensables pour installer les relations complexes qui unissent ces personnages. Enfin, une mention spéciale pour la très belle chanson de la BOF.

superbe. Quelle actrice! Elle a fait un travail incroyable et le film tient sur sa performance beaucoup mais les autres acteurs sont aussi bon. C'est simple mais ça fonctionne, il n'y a pas besoin de beaucoup d'effets pour faire un beau film.
Les personnages sont passionnants.
Vraiment bien

C'est un tres beau film avec sa petite ville ou l'on aimerais si promener ses personnage si pleins de tendresse et de bontés ou le temps s'ecoule au fil des flocons et ou l'on regrette cette abandon programmé a la fin de la sceance mais le souvenirs de ces personnages excellement joué nous resterons a gravé dans notre memoire ou l'on sait desormais qu'a wawa des etres humains profite tout simplement de ce que leur present leur offre car le passé est souvenirs et le futur que fantasme.

Un film à pleurer de sourires.

Snow Cake est une comédie dramatique drôle et touchante qui traite le thème de l’autisme avec beaucoup de sobriété, et de pudeur, sans tomber dans le sentimentalisme niais. L’ensemble du film est une bonne surprise.

Un film d'une grande tendresse dont l'huour b'est pas absent. Sigourney Weaver reussit une composition inspirée alternant extralucidité, phobies et joies enfantines.

Contrairement à ce que laissait présager la bande-annonce, « Snow Cake » n’est pas le mélo guimauve, pétri de bons sentiments. C’est avant tout, un film sur la complexité des rapports humains face aux différences, l’isolement face au monde, le sentiment d’être incompris, le deuil et la peur de l’autre. Pour illustrer ces thèmes assez vastes, un peu éloigné, mais qui trouvent tous un point commun : la misère affective, Marc Evans montre la rencontre improbable entre un solitaire anéanti par son séjour en prison, (Alan Rickman d’une sobriété très intense est remarquable) et une autiste gangrenée par ses TOCS (Sigourney Weaver hallucinante) , qui n’a plus que sa fille en qui elle a confiance. C’est justement cette fille qui est décédé après sa rencontre avec le personnage de Rickman qui l’a pris en auto-stop qui les rapproche et fait en sorte qu’ils ont besoin l’un de l’autre afin de combler cette misère affective. Les deux personnages se font une sorte de thérapie mutuelle, l’une d’un côté s’ouvre petit à petit aux autres et l’autre se rend compte que ses qualités humaines qu’il semblait avoir perdu peuvent bouleverser sa vie et celle des autres. « Snow Cake » est un film particulièrement juste sur les rapports humains actuels, ou la misère affective règne et que seul la mort brutal d’un être cher rapproche les gens et fait apprécier la vie dans sa plus grande simplicité, une œuvre touchante, à la mise en scène peut être trop épurée, mais qui frappe au bon endroit.