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    Grizzly Man
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    3,8
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    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pendant près de quinze ans, Timothy Treadwell a vécu au milieu des grizzlys sauvages d’Alaska, militant pour leur préservation. En Octobre 2003, il est retrouvé avec sa compagne, à moitié dévoré par ceux qu’il protégeait. Werner Herzog dépeint le destin de cet individu hors norme qu’était Timothy Treadwell, homme fuyant la civilisation pour devenir véritablement un ours. Il se penche sur les mystères de l’aventure de cet aventurier malgré lui, anciennement alcoolique qui commençait à fréquenter des dealers durant sa jeunesse et qui compris quelle était sa « mission ». Herzog dresse donc le portrait de cet homme, personnage public loin de faire l’unanimité et qui reste une énigme encore aujourd’hui. Mythomane (il mentait sur ses origines), Herzog essaie de comprendre quelles étaient ses premières motivations lorsqu’il a fondé son association. Treadwell, équipé d’une caméra a filmé plus d’une centaine d’heures et se met en scène devant les ours. Les images sont toujours ahurissantes mais derrière ces images, c’est aussi l’occasion pour Treadwell de réaliser une sorte de journal intime et de combattre en direct ses démons, ses frustrations, de se libérer. Herzog, par les images tournées par Treadwell et grâce aux témoignages de son entourage, livre une odyssée humaine hors du commun où l’homme fait face à la puissance de la nature. Un des meilleurs films de l’année, un documentaire hallucinant, saisissant, émouvant, beau et prenant de bout en bout.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Vraiment très rafraichissant. Au centre, un personnage complètement barré, limite funk, à fond dans son trip et qui fait plaisir à voir. Autour de lui, un environnement incroyable, une nature presque apprivoisée, et une vision de l'humanité troublante, intéressante. Et dans la forme, une réalisation sobre qui laisse souvent parler les images, et qui ne tache que par quelques temoignages parfois lourds. Un film qui fait du bien. Pas politique et polémique comme Moore, mais beaucoup plus léger et agréable à la vision.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Au fou !! On ne peut qu’être soit ahuri par l’inconscience de gars, soit fasciné par un courage qui confine à de la folie pure. Mégalo, asocial, artiste raté, individu au discours incohérent, c’est tout ça à la fois. Voilà un gars qui a créé son propre monde en pleine nature, mais paradoxalement, il a toujours une caméra à portée de main, et se met tout le temps en scène. Je vois un être mal dans sa peau, qui a trouvé là le moyen d’avoir son quart d’heure de célébrité. Sauver les ours d’accord, mais exister médiatiquement aussi, nous en mettre plein la vue, être aimé en somme. Le plus étonnant, qu’il est pu survivre 13 ans à ce jeu dangereux. Certaines images sont réellement impressionnantes, car même à la maison, j’ai eut froid dans le dos, de le voir côtoyer la mort d’aussi près. Les défauts du personnage finissent par prendre toute la place, si bien qu’on ne voit plus que ça, et on finit par trouver le temps long. Herzog ne force pas son talent. Il n’a pas peur des sujets audacieux, on la savait déjà, mais il se contente de monter le film, et de donner à Grizzly man le premier rôle dont il a toujours rêvé. A part le sujet en or, ça reste un docu-fiction sur un original qui va finir mal.
    Francois H
    Francois H

    20 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2015
    Grizzly Man est un objet (cinématographique ?) insaisissable où se mêlent inextricablement la prose parfois grotesque d'un individu en proie à la folie, et la poésie d'une fuite rédemptrice. Car il ne faut pas s'y tromper, l'objet c'est l'homme. Porté visuellement par le contraste entre l'immensité de l'Alaska et l'intimité des plans d'un univers sauvage, ce documentaire n'a d'autre sujet que son acteur/réalisateur Timothy Treadwell.

    Destin extraordinaire que celui d'une « personne normale », moyenne même, qui prit dans la spirale de la dépression, la déprise de sa propre vie, embrasse une autre voie. Celle-ci le conduira à vivre pas moins de 13 ans dans le parc naturel du Katmai en Alaska auprès des grizzlis. Dans cette retraite « into the wild », Timothy Treadwell réalisera avec une minutie surprenante une série de documentaires dans lesquels il raconte son adaptation et sensibilise à la « cause » de ses amis grizzlis et renards. C'est bien à 1h40 d'immersion intense et privilégiée dans un espace où se fait rare la présence humaine, que convoque ce documentaire.

    Personnage charismatique qui n'est pas sans évoquer le personnage des Racines du Ciel de Romain Gary, Morel, ardent défenseur des éléphants en Afrique, Timothy Treadwell est un homme qui par la puissance, la radicalité de son engagement à « protéger les grizzlis », a cette vertu de nous confronter au sens de nos existences. C'est là, me semble-t-il la force de ce reportage que de nous introduire dans l'âme tourmentée d'un laissé-pour-compte de la civilisation, d'une figure obscène de la société individualiste, de ce « monde d'individus » (c'est ainsi que la nomme Treadwell) qui trouve un refuge (rédempteur ?) dans ce que personne avant lui n'avait probablement réussi à faire : vivre sans armes auprès des bêtes parmi les plus dangereuses du règne animal. C'est au prix d'une espèce de renoncement à son humanité, ou pire, de son érection en « Ennemi » fantasmé de la cause animale, que Treadwell adopte ce choix de vie radical.

    Mais voilà, l'ours n'est pas un animal de meute, encore moins un animal social. Là où Treadwell devait voir la reconnaissance et la tendresse de ses congénères, parions qu'il n'y avait qu'une « indifférence molle pour une vulgaire source de nourriture ». spoiler: C'est dévoré par ceux à qui il a tout sacrifié que s'achève la vie de Timothy Treadwell. Issue tragique, s'il en est, mais qu'importe, l'essentiel est ailleurs.
    S'il dit « avoir trouvé une vie » auprès des grizzlis, s'il a sans doute vécu heureux, si plus fondamental encore il semble avoir ramené son quotidien à un sens auquel il semble avoir pleinement adhéré, spoiler: si en somme il est mort libre
    , l'abandon de l'homme pour une image fantasmée de l'ours, en vaut-il la peine ? C'est toute la question que suggère en creux ce documentaire souvent poignant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2013
    Très belle histoire, magnifiquement narré par Werner Herzog. Je suis rentré dans le film directement grâce à cet intriguant personnage, complètement fou, et au final dans l'attente un peu perverse d'une violente scène mortelle qui n'arrive jamais. Quelques longueurs par-ci par-là mais dans l'ensemble un bel hommage à un quelqu'un qui a dédié sa vie à une cause noble et unique.
    Stéphane R
    Stéphane R

    26 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2009
    Ce documentaire est étonnant. J'ai l'impression que le réalisateur disposait d'un enregistrement difficile à utiliser : le personnage principal, assez égocentrique et fantasque, se film surtout lui-même plutôt que les ours. On ressent bien la catharsis pour lui-même et la croissance de son auto-destruction. Ce qui fait de ce film un reportage intéressant sur la condition humaine, et le cheminement particulier de cet homme. Les grizzly sont un peu au second plan, malheureusement, et malgré de très belles images et la compensation des petits renards ! À voir si vous vous intéressez à l'histoire du personnage principal. Pour les images de nature, de grizzly, il faut savoir que vous n'en trouverez qu'une quinzaine de minutes (très belles) en tout sur la totalité du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Quoi de mieux pour Herzog que l’histoire de Timothy Treadwell pour traiter de son thème fétiche, l’enfermement. Tim Treadwell est un américain né dans une famille modeste, enfant normal il bascule ensuite dans la drogue et l’alcool. Suite à une rencontre avec les ours il décide d’arrêter l’alcool et de vivre avec eux pour les protéger. Durant 13 ans Treadwell se filme à leur coté jusqu’en 2003, jour de sa mort. Herzog récupère alors les 100 heures de rushs laissés par Treadwell et recueille des témoignages poignants de proches pour en faire un documentaire tout à fait singulier. Ici comme dans Aguirre le personnage est prisonnier de sa condition dans une nature incommensurable. Treadwell au fil de son périple devient de plus en plus marginal, refusant la compagnie des hommes et prônant les règles du règne animal. Herzog ne cherche pas à faire l’apologie de cet homme, il reste objectif. Treadwell, lui, ne réussi pas à prendre le recul nécessaire sur sa situation, sa fascination pour les grizzlys et la beauté naturelle lui empêche toute réflexions lucides. Herzog le montre à deux reprises, une première ou Tim Treadwell pleure la mort d’un renard oubliant la loi de la nature et une deuxième ou il critique sévèrement les gardiens du parc de réserve des ours. Le réalisateur s’efforcera de rester impartial tout au long du film en abordant tour à tour les points positifs de l’action de cet homme et les points négatifs.

    Herzog alimente son documentaire d’une réflexion sur le pouvoir du cinéma en incluant des passages ou Treadwell se met en scène dans le but de dénoncer par l’image. Le paysage devient un décor et les récits de l’homme une réflexion existentielle. Enfin, Herzog met en place une fascination du spectateur effrayé mais impatient de découvrir la mort en direct de Tim Treadwell.

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2009
    Un puissant documentaire à découvrir le plus vite possible...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Surprenant. Vraie ou fausse, cette histoire pose des questions très vastes. Notamment sur la véracité des œuvres filmées.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2007
    Comme l'a souligné Herzog lui-même, les images de Treadwell vont bien plus loin que du simple documentaire naturaliste. Sans vouloir juger notre protagoniste, Herzog nous apporte quelques reflexions sur cet homme. On pourra croire ce qu'on veut, que c'était un fou ou bien quelqu'un en avance sur son temps. Dans les deux cas, on pourra lui reprocher d'avoir été peut être un peu trop naïf et "trop amoureux". Il désirait presque cette fin tragique pour qu'on prenne sa vocation un peu plus au sérieux, et je crois qu'il a réussi... Mais je suis du même avis que Herzog lorsqu'il souligne que l'amour et l'amitié de Treadwell n'allait qu'à sens unique, cette compassion n'avait pas l'air d'être éprouvée par les ours qu'il cherchait à protéger à tout prix. Herzog essai de comprendre l'amour qu'éprouvait Treadwell sans pour autant le juger en tant que personne, tout ceci reste avant tout un point de vue de cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 avril 2013
    Quoi de mieux pour Herzog que l’histoire de Timothy Treadwell pour traiter de son thème fétiche, l’enfermement. Tim Treadwell est un américain né dans une famille modeste, enfant normal il bascule ensuite dans la drogue et l’alcool. Suite à une rencontre avec les ours il décide d’arrêter l’alcool et de vivre avec eux pour les protéger. Durant 13 ans Treadwell se filme à leur coté jusqu’en 2003, jour de sa mort. Herzog récupère alors les 100 heures de rushs laissés par Treadwell et recueille des témoignages poignants de proches pour en faire un documentaire tout à fait singulier. Ici comme dans Aguirre le personnage est prisonnier de sa condition dans une nature incommensurable.
    La suite de la critique ici:
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 octobre 2010
    on en sait un peut plus sur la mort de cet ancien toxico . Ils se sont fait attaquer de nuit , et l'ours (ou ) à commencé à manger treadwell vivant , et son amie a essaye de l'en empècher , l'ours s'est alors retourné vers Amie Huguenard , qui a éssayé de se défendre avec une poèle à frire. L'enregistrement audio dure 6mn mais quand la bande s'est arrètée , Amie Huguenard essayait toujours de se défendre , en essayant de laisser la tente entre elle et l'ours , et elle à vu treadwell mangé vivant (c'est pour ça qu'elle criait), après on peut penser que l'ours l'a tué, et l'a entéré comme pour un garde manger , puisque c'est comme ça qu'on l'a retrouvé. Voila j'éspère que ca vous donnera l'envie de voir ce documentaire , sur un homme inconscient et qui a voulu defié la nature. Comme le dis le narateur , l'univers se n'est pas l'harmonie , c'est le chaos. Il n'y a plus qu'a éspèrer que Amie Huguenard est morte rapidement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 janvier 2011
    Bon, alors je suis plus que déçu par ce film qui n'est pas d'Herzzog mais de Treadwell ! Cela aurait pu être une étude de Treadwell, ce que le film semble être pour le néophyte, mais elle est d'une banalité...Elle n'est qu'un gros prétexte à la mise en jeu des scènes filmées par Treadwell de lui même, et rien d'autre. Les interview qui se succèdent, et qui sont d'ailleurs horriblement mal filmés deviennent vite très répétitives et très lassante, tout comme le film qui en 1h50 veut nous dire quelque chose qui se raconte en 15 minutes, tout ça pour « explorer la complexité de l'affaire Treadwell et du personnage », fin bref n'importe quoi. Le personnage de Treadwell se résume lui même grâce à ses auto-films, et les interviews sont d'une inutilités absolue. Enfin, on arrive pas vraiment à une forme de conclusion, le film s'arrête comme ça, sans se soucier de la logique dans la structure du scénario (j'aurais plutôt tendance à placer le début à la fin, déjà).
    Bref, pour moi c'est un nanar horriblement ennuyeux qui n'apporte rien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Excellent documentaire, axé autour d'un personnage principal complètement fou, d'abord personnage de foire, puis vraie figure sombre, rongée, dérangée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Le souffle qui parcourt "Grizzly Man" emporte tout sur son passage. Le combat ubuesque de son héros et l'entreprise presque irrationnelle de Werner Herzog de voir du cinéma partout, tout le temps, s'allient pour donner naissance à un film d'ne incroyable générosité, sur le sacrifice à une cause (les grizzlys, le cinéma) mais surtout à la puissance et à l'envergure infinies.
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