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    Printemps tardif
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    4,3
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    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2024
    Le récit pudique et délicat d’une relation fusionnelle entre un père et sa fille, mise à mal par les conventions sociales qui pressent celle-ci à se marier, interprétée par la lumineuse Setsuko Hara et son sourire rayonnant. 3,25
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Un père veuf et sa fille vivent ensemble, dans une parfaite harmonie douce et complice. Noriko, la fille est heureuse et souhaiterait que rien ne change. Mais dans le Japon de l'immédiat après-guerre, les coutumes sont tenaces. Noriko doit sérieusement songer à trouver un mari, et fonder un nouveau foyer. En outre, il n'est pas exclu que son père pense à se remarier.
    Ozu pose sa caméra, et l'histoire glisse toute seule. Il avance dans la dramaturgie par petites touches, sans bruit, sans éclats, mais non sans humour.
    Ozu n'oublie pas de nous entraîner aussi dans une découverte de l'art de vivre japonais. Le théâtre Nô, (auquel je n'ai toujours rien compris), même si dans la scène, l'essentiel se passe dans l'assistance, dans un jeu de regards. Le jardin de pierres à Kyoto; Le thé, indispensable, mais aussi les moments savoureux liés aux repas, avec un ahurissement béat provoqué par les énormes morceaux de gâteau lors du goûter partagé entre Noriko et Aya.
    Le "gros" mensonge final, totalement inattendu est un ravissement.
    Traitant de l'amour filial avec une grande délicatesse, Ozu nous donne en prime une leçon de simplicité au cinéma.
    Vive le printemps!
    Pascal Olivier
    Pascal Olivier

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Un des plus beaux films que j’ai vu entre un parent et son enfant.
    La fin m’a brisé le cœur.
    Des plans de toute beauté à couper le souffle.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    "Une fille qui n'est pas mariée, c'est des soucis; une fille qui se marie, c'est de la peine". C'est à travers cet axiome d'un père veuf que peut se résumer le film d'Ozu, dont on sait que le thème du mariage (des filles) est présent dans beaucoup de ses films. Et c'est, comme à chaque fois, à l'initiative de l'entourage que les récalcitrant(e)s se voient tenu(e)s de se conformer à une règle sociale non écrite.
    "Printemps tardif" est le récit d'une complicité attendrissante entre un père et sa fille -avec deux des acteurs fétiches du cinéaste- que la seconde ne se résoud pas à quitter et se montrerait même hostile et jalouse si son père devait se remarier. C'est donc à un double mariage qu'Ozu consacre son film mélancolique. Le mariage, chez Ozu, ce n'est pas le récit de la noce, mais tout à la fin quelques plans émouvants d'une maison vide qui sera désormais celle du père.
    Le réalisateur s'attache à montrer ce que coûte la séparation à l'une et à l'autre, avec ce constat toujours amer que ce dernier devra se débrouiller seul.
    Cette obsession de la solitude et du vieillissement est une composante dans l'oeuvre d'Ozu. Sa mise en scène, même si elle s'autorise quelques rares mouvements de caméra, est celle qui caractérise ses réalisations, tout en plans fixes géométriques. On y trouve de purs moments de poésie et, anecdotiquement, une singulière séquence de théatre nõ. Car le charme diffus du cinéma d'Ozu est inséparable, pour le spectateur occidental, du reflet que le cinéaste donne du japon de l'après-guerre.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2024
    L’un premiers « grands films » de Ozu. De façon très classique, très réfléchie et logique, le cinéaste présente ses personnages et les relations qu’ils entretiennent. Des personnages mus à la fois par leurs envies profondes et par les principes ancestraux de la société Japonaise, superficiellement infiltrée de la culture Américaine, celle des vainqueurs et occupants. Tiraillés entre les deux. Avec simplicité, il fait évoluer les situations, lentement mais surement, jusqu’à la découverte de l’acte qui constituera l’élément dramatique déterminant pour l’avenir de ses personnages. Le discours du père sur le mariage, formidable de simplicité et de vérité, en constitue une étape essentielle. Le style correspond au projet : Ozu filme souvent la caméra à terre, ce qui donne l’impression d’humilité devant ses personnages, et rythme son film de plans de coupe d’une nature -impassible et universelle- moins fragile que les hommes. La dernière séquence est exemplaire, dans sa façon de faire ressentir l’acceptation, ou la résignation… Un exemple de pureté dans le cinéma.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 943 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2024
    Je vous parle d’un des plus beaux films du monde, de ce que je considère comme le paradis perdu du cinéma. Les films de Yasujiro Ozu reflètent avec douceur le long déclin de la famille japonaise et d'une identité nationale. Ils parviennent à capturer avec une nostalgie distanciée la transformation culturelle du Japon sans pour autant dénoncer le progrès. « Printemps tardif », l'un de ses chefs-d'œuvre, illustre parfaitement cette thématique avec son exploration subtile des rapports familiaux et de l'évolution sociétale japonaise après la Seconde Guerre mondiale. L'histoire de Noriko, jouée par la magnifique Setsuko Hara, et de son père, interprété par Chishu Ryu, est une représentation poignante de la pression des conventions sociales. Ozu, avec sa mise en scène minutieuse et ses plans fixes caractéristiques, offre une fenêtre sur la complexité des émotions humaines et sur la beauté du quotidien. Ses films, malgré leur apparence statique, sont d'une richesse inouïe, capturant l'essence même du cinéma avec une simplicité et une profondeur rares. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Ina06
    Ina06

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Beau film poétique sur la relation père-fille. Même si les mœurs et traditions ont évolué depuis les années 40, les sentiments humains restent les mêmes, et on continue d'être touché par les personnages et à les comprendre.
    Pascal
    Pascal

    120 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    Parfois considéré comme un des opus les plus accomplis d'un des maîtres du cinéma japonais Y.Ozu, il est en tout cas ( selon moi) le premier titre de la série exceptionnelle que mettra en scène le cinéaste dans la dernière partie de sa carrière.

    Le scénario se déroule après guerre ( le film date de 1949) et conte la difficulté pour une fille devenue adulte de quitter son père, un ancien professeur ( est il musicologue ? Liszt est brièvement évoqué) au caractère ouvert et aimant, veuf, pour se marier et construire sa vie personnelle.

    Filmé en noir et blanc, mêlant tradition ( fameuses scènes de la cérémonie du thé, celle du théâtre No) et modernité ( scènes dans le train, dans le café) et dont la distribution est dominée par deux des acteurs fétiches du cinéaste S.Hara et C.Ryu ( formidables).

    Le point d'orgue de "printemps tardif" ( la traduction littérale du titre original serait plutôt "Avril") sont (selon moi) les dernières vingt minutes bouleversantes ( à partir du voyage à Kyoto) ou l'on assiste à la rupture symbolique et progressive du lien entre le père et la fille.

    L'échange ou C.Ryu donne les conseils à sa fille pour qu'elle soie heureuse, le regard porté sur le mariage et la construction du couple sont particulièrement émouvantes.

    "Printemps tardif" fait sans nul doute partie des titres majeurs du cinéaste.
    Agnes L.
    Agnes L.

    121 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Film assez nostalgique sur la difficulté pour une fille de quitter son père veuf et, pour le père, de perdre la compagnie de sa fille. La tante va jouer l'entremetteuse afin de pousser sa nièce à accepter un beau parti. Avec beaucoup de sensibilité et toujours dans la retenue chez les japonais, Ozu, met en scène les réticences d'une jeune fille qui se sent coupable de laisser son père vivre seul et redoute ce qui l'attend dans le mariage. Celui-ci va essayer de lui expliquer comment se construit un bonheur conjugal, ce qu'elle doit faire pour y parvenir. C'est, bien sûr, tout en nuances psychologiques et très progressif comme développement, donc à déconseiller à ceux qui aiment avant tout le rythme et l'action.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    Ce film du réalisateur japonais Yasujirô Ozu, sorti en 1949, évoque la relation complexe entre un homme âgé et sa fille au sein d’une société nippone marquée par le poids des traditions familiales. Entre dévouement, sens du devoir mais également amour filial, cette célibataire refuse de se marier et quitter son père. Le formalisme des sentiments est illustré par de simples échanges verbaux, des attentions bienveillantes mais dont l’apparente futilité finit par gagner en profondeur. La maîtrise de ce drame repose également sur une mise en scène appliquée, où les nombreux plans fixes comportant des couloirs étroits rappellent le carcan mental dans lequel est enfermé cette jeune femme. Bref, une œuvre subtile sur la notion du bonheur.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Une mise en route assez lente puis un face à face entre un père et sa fille, magistralement interprétés par Chishû Ryû et Setsuko Hara, qui restituent une palette de sentiments aussi infinie que subtile. Comme toujours chez Ozu, le non-dit tient un rôle important dans les échanges, jusqu'à la verbalisation d'un projet qui ne sera pas tenu, modifiant à jamais l’équilibre des deux personnages. On reste sur le ton de la comédie jusqu'aux derniers plans, suggérant la mélancolie du père, qui se prépare à vivre ses dernières années dans la solitude.
    sylvainlb
    sylvainlb

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    de nouveau ozu évoque la famille; et on retrouve toujours le même thème: la peur de la perte: les enfants ont peur de quitter le nid familial, et les parents ont peur de voir partir leurs enfants; d'ailleurs quand on parle de la peur de la mort, il s'agit en fait de la peur de la perte (on ne peut avoir peur de la mort réelle, physique, car on ne la connaît pas, on ne peut avoir peur que d'une chose connue: nous avons peur en fait de perdre ce qu'on connaît, ce à quoi nous sommes attachés); dans les films d'ozu on retrouve ce thème de la perte, décliné en différentes variations (on prend les mêmes acteurs, les mêmes lieux , parfois presque les mêmes dialogues) comme si ozu essayait de se familiariser lui-même sans vraiment y arriver avec cette peur. Et puis il y a toujours cette beauté dans l'expression émotionnelle de ses personnages, la beauté des choses qui les environnent.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2021
    Mise en scène précise et délicate pour décrire la difficile séparation d’un père et de sa fille aimante (interprétée par Setsuko Hara, l’égérie du maître, un peu âgée pour le rôle). Une plongée à relents expressionnistes dans le Japon d’après-guerre, ses conventions et ses coutumes (incluant un extrait de drame nô), en conflit avec l’influence américaine. Musique prégnante, parfois mièvre.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Parmi les 54 films d'Ozu, Printemps tardi (1949) est plus simple d'interprétation et peut-être plus accessible. Ce chef d'oeuvre est d'ailleurs beaucoup passé les dernières années à Paris et à Londres.
    Le thème est en simple : juste après guerre, une jeune fille de 24 ne veut pas quitter son père pour se marier, un professeur de philosophie allemande de 56 ans, ce qui est âgé alors, récemment veuf. Pour la convaincre il lui fait croire avec la complicité de sa belle-sœur qu'il va se remarier et que sa fille n'aura plus à s'occuper de lui (son riz, ses repas, son linge etc.).
    C'est l’illustration du fait qu'Ozu aborde des thèmes très différents dans le champ qui est le sien : la famille japonaise avant et après guerre. Les films d'Ozu sont donc très variés, contrairement à ce qu'a prétendu la critique pendant des années (Donald Richie, Gilles Deleuze, Godard etc). Seulement, Ozu a adopté très tôt un style particulier en plan fixe identiques dans les maisons, la caméra en légère contre plongée, mâtinés de long travelling quand les personnages se déplacent à l'extérieur et ponctué, pour séparer les chapitres, de plans de la nature et/ou de "plans vides de personnages" qui sont en fait des natures mortes, signifiant le bonheur dans la simplicité.
    Dans ce films quatre séquences remarquables dans un ensemble d'une grande perfection sensible, ces séquences signifie la simplicité du bonheur :
    - La cérémonie du thé qui ouvre le film.
    - La promenade à bicyclette à la plage de l'héroïne avec un élève de son père, séduisant mais qui va se marier avec une des camarades de classes de la jeune fille. Une scène d'une grande beauté qui fait penser à Monika de Bergman (1954). Juste un petit détail sur cette superbe plage, soudain une publicité Coca Cola (même s'il n'y a pas de critique explicite de l'occupation, la note est là).
    - Le spectacle de nô (superbe) où le père salue sa prétendue fiancée, spectacle que semble beaucoup apprécié par le père : né en 1890, donc il a été jeune professeur dans le Japon de l'ère expansionniste où les deux cultures traditionnelle et occidentale, coexistaient, voire s'opposaient.
    - La visite de Kyoto avec le père, où la jeune fille accepte de chercher le bonheur avec son futur mari, dernier voyage de la fille et du père où celui-ci, avec un ami, renoue avec les valeurs zens ; il n'y a de bonheur que dans la simplicité et dans l'acceptation du changement (le mariage en est un).
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    A l’occasion d’un cycle consacré à Yasujirô Ozu, j’ai découvert dans sa version restaurée « Printemps tardif » sorti en 1949 donc juste après la seconde guerre mondiale avec de façon un peu inattendue 2 allusions aux USA : un panneau Coca-Cola assez longuement filmé et Gary Cooper comme modèle de l’homme à épouser.
    L’histoire est simple : un père, professeur de lettres à l’université de Tokyo, qui a perdu prématurément son épouse et commence à vieillir, souhaiterait que sa fille, Noriko, se marie même si – selon la tradition - elle lui est entièrement dévouée s’occupant « de ses faux cols, de cuire son riz … car elle est la seule à savoir ce qu’il veut ». La tante de Noriko va lui présenter un bon parti et grâce à un mensonge de son père qui dit vouloir se remarier, Noriko va malgré les mises en garde d’Aya, une amie divorcée, se laisser convaincre puis hésiter car le mariage n’est pas synonyme de bonheur du moins au début comme lui confie son père « N’attends pas le bonheur … construis le chaque jour ».
    Le film un peu lent au début devient rapidement captivant du fait de cette relation singulière père-fille qui s’achèvera par un dernier voyage à deux à Kyoto avant le mariage. Le noir et blanc, la simplicité des scènes souvent filmées à ras de tatami avec des champs et contrechamps de personnages filmés de dos ou de trois-quarts, des mouvements dans la maison sont d’une grande qualité reflétant les états d’âme des personnages, symbolisé à la fin par un magnifique plan du père qui rentré seul chez lui après le mariage, pèle lentement une pomme. La bande son est également remarquable comme lors de la balade à vélo de Noriko et du fils spirituel de son père. Un gros regret : ne pas pouvoir comprendre la signification de la pièce de Nô qui intervient à un moment charnière du film.
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