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Charmant et agréable, sympathique mais superficiel. Ce petit film est loin des réussites du genre, signées Honoré, Resnais ou Demy. Et son casting n'est guère convaincant. Pourquoi le Festival de Cannes s'ouvre-t-il souvent avec des œuvres mineures ?

Subtile et glaçante, avec un Cillian Murphy magistral, cette évocation d'un scandale religieux est paradoxalement imprégnée de spiritualité tout en empruntant les chemins d'un faux film noir et d'un vrai drame psychologique, sans lourdeurs ni sentimentalisme.

Ne vous fiez pas à la médiocre bande-annonce. Le long métrage est une synthèse réussie de drame historique et social, de blackploitation, de film de gangsters, de comédie musicale et de film de vampires ! Peut-être la meilleure œuvre de Ryan Coogler

Drame romanesque à l'ancienne, agréable, avec jolis acteurs et techniquement soigné. L'ensemble n'est guère novateur mais se laisse regarder.

Un film indépendant intéressant sur le papier mais qui abuse des ficelles mélodramatiques et mises en abyme grossières sur les rapports entre le théâtre et la vie. D'autres longs métrages ont davantage convaincu sur une trame similaire.

Un film d'auteur et populaire, à la fois épuré et romanesque, entre huis clos feutré et scènes d'extérieur oppressantes. Ce drame magnifiquement interprété trouve en outre de troubles et inquiétantes résonances dans l'actualité.

Une comédie délicieuse qui vaut mieux que sa bande-annonce poussive. Egratignant aussi bien le patriarcat qu'un certain militantisme revanchard, Michel Leclerc et sa coscénariste signent un vaudeville enlevé et superbement interprété par Benjamin Lavernhe.

Un film attachant, bien écrit et bien joué, avec un bon dosage entre art suggestif et approche psychologique. On regrettera juste quelques séquences maladroites (la dispute entre les deux hommes, le cours au collège) et un dénouement convenu.

Bouleversant documentaire. Sur la base d'un projet qui aurait pu paraître anecdotique, les deux cinéastes proposent une sorte de film enquête passionnant et une belle réflexion sur l'anonymat, le destin et l'imagination. À ne pas manquer.

À la fois émouvante et visuellement réussie, cette chronique familiale somalienne mérite plus qu'un détour. Encore l'un des nombreux moments forts de la section Un Certain Regard 2024.

Trois récits poignants, tout en délicatesse et dénonciation sans concessions sur le sort de la communauté afghane en Iran. Un film recommandable

Un premier long métrage attachant et maîtrisé, prenant un axe narratif original sur le milieu hippique. Et la révélation d'un jeune acteur prometteur.

Mal jouée, surécrite et sans rythme, cette comédie néoféministe enfonce des portes ouvertes et ressemble à un mauvais épisode d'une série voulant singer "Friends". Seul l'intérêt sociologique (comment expliquer le succès au box-office chinois de ce produit à l'esthétique Netflix ?) pourra attirer l'attention sur cette bluette.

Une belle réussite, modèle de fiction utilisant un cadre rural et de montagne. C'est frais, subtil, profond et nuancé. Loin de tomber dans les pièges du pittoresque et de surfer sur un thème dans l'air du temps, la réalisatrice offre un réjouissant moment de cinéma.

Les plus : une mise en scène magistrale (les plans séquences dans la voiture, le préparatif vestimentaire à l'hôtel, les scènes de corrida) ; une technique époustouflante (la présence des caméras dans l'arène) ; une absence de voix off explicative ou narrative (démarche similaire à celle d'un Wiseman) ; une mise en abîme doublée d'une manipulation : le matador semble se croire la vedette d'un film à sa gloire alors que la caméra ...
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Du grand art et très touchant. Le portrait tragi-comique de cette quinquagénaire aigrie et névrosée est l'un des meilleurs films de Mike Leigh qui retrouve le ton et l'inspiration de "Secrets et mensonges".

Un film de samouraïs qui vaut plus par,son scénario, ses dialogues et la psychologie de ses personnages, qu'à sa mise en scène somme toute classique. Loin de la puissance des Kurosawa et autres maîtres du genre, mais efficace et élégant.

Élégant et efficace, et so British, ce film d'espionnage sur fond de chronique conjugale et extra-conjugale est un véritable délice, qui confirme l'éclectisme et le savoir-faire de Steven Soderbergh.

Après un début déroutant et agaçant, le film prend une direction surprenante, à mi-chemin entre l'introspection et l'onirisme bergmaniens (dont le réalisateur est le petit-fils) et le suspense psychologique. Une révélation qui n'a pas volé la Caméra d'or à Cannes

Une fable poussive, à la métaphore facile, incompréhensible et surjouée. Pas un rire dans la salle pour ce produit vendu comme une comédie SF et réalisé sans conviction par un cinéaste qui semble s'endormir sur sa Palme d'or surévaluée.

Impressionnant. Un récit insolite d'une rare richesse thématique sur les déséquilibres urbains ou l'idée de rédemption. Magistrale mise en scène. Le Prix Un Certain Regard décerné à ce film chinois a été amplement mérité.

Un dispositif gracieux et respectable mais il est permis d'éprouver un ennui poli face à l'errance fantomatique d'une Catherine Deneuve en exil. Eric Khoo avait fait mieux par le passé.

Très touchant et charmant, ce petit film est dans la veine de "Close" mais un peu plus lisse. Un long métrage recommandable pour tos les publics.

La première heure est pénible, par son montage à la truelle, ses dialogues grossiers, sa musique assourdissante et la volubilité de Jamel Debbouze. La suite est moins fatiguante et bénéficie d'un mini-suspense narratif plutôt efficace.

Bel hommage de Francesca Comencini à son père, et autobiographie touchante, sans pathos ni lourdeurs. Une réussite

On peut préférer ceux de Visconti ou de Wolf Rilla mais ces Damnés-là ont également de l'allure. Faux film de guerre et vraie introspection sur des âmes en peine, avec ambiance minimaliste appréciable. Du grand art !

Malgré un ton didactique et des dialogues explicatifs inhérents au film à thèse, le long métrage est réussi en son genre et bénéficie d'un matériau de base adapté avec intelligence.

Osons le mot chef-d'œuvre, qui n'est pas ici galvaudé. Ce récit hors norme est captivant et d'une richesse thématique inouïe, avec une mise en scène de grande classe. Aussi beau et fort que les meilleurs Kazan, Cimino et Paul Thomas Anderson réunis.

À la fois drôle et bouleversant, un autre récit prenant des ravages de la dictature iranienne. À déguster sans modération.

Efficace, bien documenté, oppressant. Un modèle du genre, qui pose des interrogations pertinentes sur l'éthique en milieu journalistique

Un film de fantômes insolite, plus proche du style suggestif de "The Hauting" de Wise que de la machinerie hollywoodienne, et qui confirme la diversité d'inspiration de Steven Soderbergh.

Un délicieux portrait de femme ambiguë et une radioscopie decalée des névroses de la société japonaise. Une réussite.

Un dispositif intéressant qui passe avec bonheur de la distance semi-documentaire à une réelle émotion. Quelques mois après "Tehachapi" de JR, "Sing Sing" laisse espérer en l'humanité du système judiciaire américain et confirme la vitalité d'un certain cinéma indépendant se situant hors des sentiers battus.

Un bon Guédiguian, tout en nuances, loin de la lourdeur militante et lacrymale de ses derniers films. Ascaride, Darroussin, Meylan et autres fidéles se meuvent avec bonheur dans le dispositif.

Un récit prenant, à la fois touchant portrait de famille et description subtile des ravages de l'extrémisme. Une mise en scène de grande classe, alternant ellipses et séquences longues ; et un scénario mêlant non-dits et intensité psychologique. Lindon et Voisin au top. Bref du grand art !