Cinememories
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Nous passons rapidement outre les faits des Guerres Mondiales dorénavant. De nouveaux conflits d’actualité interpellent les producteurs et le public visé, à juste titre. Nicolai Fuglsig est ce nouvel ambassadeur chargé d’exploiter un filon méconnu, à la suite du drame du World Trade Center. Les assauts se multiplient sur les écrans et les plateformes de streaming afin de ne pas oublier ? Ou est-ce pour rendre hommage ? Le genre de projet échoue souvent maladroitement dans les discours idéologiques et des symboles qui constituent la flamme d’une nation.
Au cœur du territoire afghan, douze hommes des forces spéciales américaines sont chargés de soutenir une alliance contre un ennemi commun. Entre les positions stratégiques et le désir de venger une nation, il existe une balance d’écriture qui n’est pas pertinent, ou du moins ce n’est pas lisible dans l’ensemble. On néglige la cohésion entre les membres du détachement afin de valoriser les principes militaires du capitaine Mitch Nelson (Chris Hemsworth). Sa prestation fait écho à la nostalgie des westerns d’autrefois. Ces hommes montent des chevaux et partent négocier, car tous les échanges seront le cœur de cette aventure singulière, premier engagement en réponse d’Al-Quaïda. Mitch saisit tout l’enjeu, mais c’est dans la passivité qu’on finit par prendre position. On le développe peu et très lentement, comme son adjoint confirmé, Hal Spencer (Michael Shannon). Et l’ensemble de l’unité est quasiment mis à l’écart lors des opérations qui requirent de la sagesse militaire. Spectateurs dans un premier temps, il faudra attendre un moment avant d’étudier des confrontations qui vaillent la peine d’être soulignées, sinon le reste est mis en scène pour une narration bancale.
Nous discutons des valeurs d’un soldat. Nous discutons des valeurs d’un peuple oppressé par une conscience destructrice et incontrôlable. Mais toute la mise en scène insiste lourdement sur les intentions de chacun, les bienfaits des acteurs américains sur le sol étranger. Ceux-ci sont accueillis en héros, ce qui n’est pas plus nuancé afin d’élargir le champ de réflexion. Tout est à sens unique dans ce drame, où les guerriers se perdent un peu dans une querelle qui arrive bien trop tard sur les écrans. De plus, on enchaîne des archétypes sans réellement questionnement leur présence sur les lieux. Évidemment, il existe une cohérence avec les attentats qui ont précédé, mais l’objectif reste encore inchangé de nos jours, où l’on tente de combattre un fantôme.
« Horse Soldiers » (12 Strong) échoue ainsi par manque de consistance rythmique et scénaristique. L’opération reste anecdotique au possible, car le projet est ambitieux et démontre quelques moments de grâce lors d’un affrontement final, où les protagonistes frôlent les explosions et les projectiles. Le récit de bravoure cabotine, mais aura l’audace de divertir certains d’entre nous le temps d’une déclaration solennelle sur l’art de la guerre.
Au cœur du territoire afghan, douze hommes des forces spéciales américaines sont chargés de soutenir une alliance contre un ennemi commun. Entre les positions stratégiques et le désir de venger une nation, il existe une balance d’écriture qui n’est pas pertinent, ou du moins ce n’est pas lisible dans l’ensemble. On néglige la cohésion entre les membres du détachement afin de valoriser les principes militaires du capitaine Mitch Nelson (Chris Hemsworth). Sa prestation fait écho à la nostalgie des westerns d’autrefois. Ces hommes montent des chevaux et partent négocier, car tous les échanges seront le cœur de cette aventure singulière, premier engagement en réponse d’Al-Quaïda. Mitch saisit tout l’enjeu, mais c’est dans la passivité qu’on finit par prendre position. On le développe peu et très lentement, comme son adjoint confirmé, Hal Spencer (Michael Shannon). Et l’ensemble de l’unité est quasiment mis à l’écart lors des opérations qui requirent de la sagesse militaire. Spectateurs dans un premier temps, il faudra attendre un moment avant d’étudier des confrontations qui vaillent la peine d’être soulignées, sinon le reste est mis en scène pour une narration bancale.
Nous discutons des valeurs d’un soldat. Nous discutons des valeurs d’un peuple oppressé par une conscience destructrice et incontrôlable. Mais toute la mise en scène insiste lourdement sur les intentions de chacun, les bienfaits des acteurs américains sur le sol étranger. Ceux-ci sont accueillis en héros, ce qui n’est pas plus nuancé afin d’élargir le champ de réflexion. Tout est à sens unique dans ce drame, où les guerriers se perdent un peu dans une querelle qui arrive bien trop tard sur les écrans. De plus, on enchaîne des archétypes sans réellement questionnement leur présence sur les lieux. Évidemment, il existe une cohérence avec les attentats qui ont précédé, mais l’objectif reste encore inchangé de nos jours, où l’on tente de combattre un fantôme.
« Horse Soldiers » (12 Strong) échoue ainsi par manque de consistance rythmique et scénaristique. L’opération reste anecdotique au possible, car le projet est ambitieux et démontre quelques moments de grâce lors d’un affrontement final, où les protagonistes frôlent les explosions et les projectiles. Le récit de bravoure cabotine, mais aura l’audace de divertir certains d’entre nous le temps d’une déclaration solennelle sur l’art de la guerre.