Avec Maîtres Swen de Pauw nous offre une comédie humaine qui en dit long sur l’accueil réservé aux étrangers fraîchement intégrés et sur l’étiolement de notre système judiciaire, tout en nous rassurant sur l’insatiable acharnement de quelques bonnes volontés à le rendre plus égalitaire.
Le Piège de Huda peut se regarder comme un simple film d’espionnage. Plus profondément, il faut l’envisager comme un thriller complexe et tendu où, à travers les personnages tiraillés par leurs contradictions, toute la Palestine est questionnée dans les fondamentaux culturels et politiques qui la sous-tendent.
Malgré une froideur qui pourra rebuter, ce dernier film de Davy Chou propose un regard singulier et intéressant sur l’identité et les racines culturelles.
Une fois qu’on a dépassé le cadre assez rigide de l’entretien filmé de face, Alis se révèle être un documentaire puissant et sensible sur l’absurdité de la violence commise contre les enfants.
Un chef-d’œuvre d’animation pour saluer le courage de ces Italiens exilés bien déterminés à se faire une place dans la France xénophobe du début du XXe siècle.
À travers un récit tout empreint de sérénité, le réalisateur japonais Ryota Nakano place l’art au rang des meilleurs remèdes contre la violence et l’incompréhension.
Au cœur de paysages lumineux, la réalisatrice Carla Simon évoque avec tendresse et sans misérabilisme la fin annoncée de l’agriculture traditionnelle, au profit d’activités plus lucratives.
Avec une énergie hors du commun, Chazelle signe déjà, à quarante ans à peine, un film fleuve aux tournures testamentaires. Aussi ambitieux qu’étonnant, Babylon est le dernier opus d’une filmographie exceptionnelle.
Radio Metronom est un grand film, urgent et nécessaire, qui résonne comme un avertissement face aux privations de liberté dans le monde et aux empêchements de création qui sont opposés encore à nombre d’artistes.
Le sujet douloureux de la mort à prochaine est traité de main de maître par Oliver Hermanus qui en fait une opportunité à la vie. Un film d’une grande intelligence.
Un biopic honnête qui a le mérite de prendre ses distances avec la réalité historique pour proposer le portrait attachant d’un précurseur de la liberté artistique.
Si l’ambition du projet n’est pas contestable, le didactisme et l’académisme de la mise en scène nuisent à un propos déjà entendu maintes fois sur les écrans de cinéma ou de télévision.