Il fallait un grand cinéaste comme Steven Soderbergh pour faire de cette histoire de maison hantée par une présence ésotérique mainte fois montrée au cinéma, un petit bijou d’ingéniosité et d’habileté. Une vraie réussite.
The Flats est un documentaire âpre, profondément difficile à soutenir. Mais voilà une œuvre nécessaire à l’heure où nombre de communautés en Europe ou ailleurs voudraient céder aux sirènes du populisme et du nationalisme.
S’il n’est pas aussi convaincant que ses prédécesseurs, ce nouveau Paddington reste une honorable proposition familiale, à l’image des sandwichs à la marmelade qui font le bonheur de l’ourson et se dégustent entre joie de vivre et gourmandise.
« Un monde violent » constitue une sorte de balade désespérée de deux pieds nickelés, laquelle pourrait avoir de l’intérêt si elle n’était pas truffée de maladresses scénaristiques aussi nombreuses.
Assez ingénieux dans la forme et le fond, ce thriller fantastique, situé de loin entre « Her » et « Terminator » n’est pas sans poser de questions sur l’avenir de l’Intelligence Artificielle dans nos vies tout en dénonçant avec force les violences commises contre les femmes.
Entre la poésie et le documentaire, cette œuvre militante, au bénéfice d’une tribu amazonienne qui tente de résister aux orpailleurs blancs, est une merveille absolue.
Après Jackie Kennedy et Diana Spencer, deux figures de femmes absorbées dans la mythification, Pablo Larraín sauve Maria de La Callas. Un pur opéra vivant d’une beauté confondante.
Tout à la fois gracieux, délicat, tragique et cruel, Mon gâteau préféré fait passer le spectateur par toutes les émotions possibles au cinéma. Une œuvre iranienne absolument courageuse.
Dans une langue cinématographique plutôt épurée, Jacques Otmezguine met en scène les tourments de la musique, de l’amour et de la guerre. Assurément une œuvre pour les amoureux de la musique de Chopin.
Guédiguian fait du Guédignian dans une comédie dramatique marseillaise, douce amère, où encore une fois, il réunit ses comédiens favoris qui se donnent à cœur joie pour illuminer leurs personnages.
La vitalité du cinéma japonais se distingue désormais à travers des personnages féminins rebelles et complexes associés à des thématiques sociales jusqu’alors peu évoquées. Film tout à la fois drôle, touchant, et mordant, le jardin zen contribue à cette émergence et vaut, à coup sûr, le détour.
Si la question des organisations mafieuses, sous couvert de trafic de drogue, est largement d’actualité dans le sud de la France, Akaki Popkhadze en offre une variation dans un thriller mené tambour battant, mais dont la violence gratuite finit par épuiser.
Glaçante et touchante à la fois, cette œuvre est un avertissement sur la montée du radicalisme dans une certaine jeunesse française désenchantée, avec trois comédiens merveilleux.
Hélas, si le propos général a tout son intérêt, le portrait de cette jeune femme gâtée qui ne sait pas ce qu’elle veut, quand elle ne crache pas dans la soupe, a de quoi faire fuir les spectateurs.
Délicate et remplie de fraicheur, cette première œuvre de cinéma tournée entre Le Caire et Alexandrie a des airs joyeux et sensibles d’un film d’Almodóvar. Une réussite.
Ce petit film d’action en altitude vaut moins pour son aventure pas déplaisante mais bien vite oubliée que comme témoignage de ce que peut produire esthétiquement l’ambiante réactionnite chronique appliquée au cinéma américain.