Si le sujet de la rencontre de deux mères, l’une naturelle, l’autre adoptive, autour d’un fils demeure un magnifique sujet de cinéma, le traitement assez froid, à la limite de l’expérimentation, ne facilite pas l’adhésion complète au récit.
Here est un film quasi contemplatif qui offre au spectateur une bouffée heureuse de paix et de douceur. Bas Devos réussit un véritable coup de maître grâce au soin particulier apporté notamment aux images et au son.
Après la trilogie australienne Le Seigneur des Anneaux succède un autre conte baroque et étincelant, Creation of the Gods I tout droit sorti de l’imaginaire chinois. Une œuvre inégale mais tout à fait attrayante.
Une comédie anglaise mollassonne et convenue. On peine à s'intéresser aux péripéties policières et conjugales de ces personnages médiocres et égocentriques.
Charmant et singulier, ce long métrage se situe dans lignée des cinémas de Tati et Iosseliani. Sa poésie un brin fabriquée et ses situations redondantes sont compensées par une louable concision.
Facétieux et théâtral, ce portrait haut en couleur d’un professeur de philosophie raté ne témoigne pas moins d’une Argentine rongée par la crise économique et la chute abyssale du dollar. Une œuvre drôle et originale.
Santosh mérite véritablement d’être vu par le plus grand nombre. C’est aussi l’occasion de découvrir un cinéma d’auteur indien, peu ou mal connu en Europe, et de réfléchir aux enjeux de progrès social qui continuent de peser sur une majorité des pays dits émergents.
Karmapolice est peut-être le long-métrage d’auteur le plus original de cet été 2024. Il faut d’emblée saluer le très beau travail de photographie et de lumière, sans lequel le long-métrage aurait pu être relégué à une vulgaire balade urbaine.
André Téchiné arrive toujours à nous toucher en alliant narration fluide et mise en scène élégante, dans un récit fidèle à son univers, avec une Isabelle Huppert une fois de plus impériale.
Les péripéties et les gags fusent à un rythme effréné, compensant les banalités du récit et permettant au spectateur de ne pas voir le temps passer. On n’en attendait pas moins, mais sûrement pas plus.
Du road movie au huis clos familial, sur la fine ligne entre comédie et drame, l’auteur de BD Jim aborde le cinéma avec ce portrait réussi d’une famille dysfonctionnelle.
Si rien n’est donc déshonorant, l’ensemble manque de souffle et s’apparente davantage aux productions westerniennes, estimables, mais mineures, signées naguère par Henry Hathaway ou Don Siegel.
Plus qu’un récit policier sur une série de meurtres au bord d’une rivière, Only the River Flows est une traversée dans la psychologie tourmentée d’un flic, confronté à la misère humaine et au dysfonctionnement des institutions publiques. Un film fascinant et mystérieux.
Originale et délicate, cette incursion poétique d’Eléonore Saintagnan au cœur d’un camping à l’année adossé au fameux lac de Guerlédan est un petit joyau de sociologie humaine.