Leïla Kilani, par cette œuvre magistrale, nous raconte autant qu’elle nous console, dans une double dynamique de terreur et de libération. À nous de l’accueillir avec joie.
Que notre joie demeure tombe dans le piège du film hommage, et ne va pas au fond des questionnements passionnants qu’il effleure. En résulte un film intéressant, mais un peu plat.
Le récit fascinant d’une comédienne, Marilú Marini, dont on ne sait pas où la vérité se situe, des rôles qu’elle joue et des évènements qui traversent son existence. Un documentaire qui ravira les passionnés d’art dramatique.
Si Orso ne nous avait vraiment pas convaincus, Citadel s’invite sur les écrans comme un thriller labyrinthique, empreint d’une esthétique impressionnante, avec, au cœur du récit, une comédienne de grande tenue.
En superposant une Amsterdam contemporaine, étouffée par la pandémie de la Covid, et celle de l’occupation et de la barbarie nazies, Steve McQueen parvient à créer une œuvre monumentale et prodigieuse, sans doute aussi importante que celle de Lanzmann en son temps, Shoah.
L’écartèlement d’un adolescent entre les référents culturels traditionnels et les codes de sa génération est traité avec une mise en scène sincère et courageuse mais un peu linéaire.
Quand l’art chorégraphique se confronte aux limites et aux fragilités somatiques de l’homme, cela donne ce documentaire inspiré et généreux sur la renaissance physique et psychologique. Une véritable expérience de vie et de cinéma.
Si la représentation qui est faite de la Corse par Stéphane Demoustier est assez calamiteuse, le film dégage une puissance narrative digne des meilleurs thrillers.
Résolument sombre, et comme le titre l’indique sans espoir, le premier film de Kim Chang-hoon présage du meilleur à venir chez ce jeune réalisateur un peu passé inaperçu au dernier Festival de Cannes 2023.
Par certains aspects, « Nous, les Leroy » a des airs de films générationnels comme « La boum » mais ne va guère au-delà d’une simple comédie familiale, honnête et bien jouée.
À la fois suite du reboot de 2021 et (ultime ?) hommage aux chasseurs de fantômes originels, La menace de glace ne parvient à réellement convaincre sur aucun des deux tableaux. Un volet oubliable, encore un, d’une saga de plus en plus... fantomatique.
Pas de publicité mensongère : le titre vend bien le film, constitué d’affrontements bestiaux entre deux grosses bébêtes. À part ça, hélas, pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Comme à chacun de ses longs métrages, Sébastien Lifshitz transforme ses personnages anonymes en de véritables héros du quotidien, grâce à la magie de son regard et la puissance émotionnelle de sa caméra.
Avec ce dernier volet sur la maladie psychiatrique en Île-de-France, Nicolas Philibert termine en beauté ce qui ressemble à un conte où la souffrance mentale s’incarne dans les objets du quotidien.
Une nouvelle date dans la représentation de la guerre au cinéma avec un récit d’anticipation d’une puissance rare sur l’annihilation de la conscience humaine.
Hamaguchi réussit toujours à nous surprendre tout en restant fidèle à son style. Cette fable écologique doublée d’une étude de mœurs est réellement fascinante.