Un bijou de poésie et de délicatesse qui raconte la France des petites villes à travers le portrait lumineux et touchant d’une tenancière de bar, Nathalie.
Si Jean Dujardin ne lésine pas sur les efforts pour rendre crédible et sensible cette marche d’un homme abîmé à travers la France, le film ne parvient pas à dépasser le sentiment d’un reportage touristique.
De grandes espérances est une œuvre politique et haletante qui résonne comme un roman à la façon d’Émile Zola où la lutte des classes convoque à bas bruit le désir d’amour et d’émancipation féminine.
Une première œuvre dense, belle et cruelle à la fois, qui rappelle ô combien que la jeunesse, la plus déstructurée soit-elle, est un joyau à préserver.
Premier long métrage d’une jeune réalisatrice grecque, Holy Emy surprend d’un point de vue formel tout en laissant un goût d’inachevé en termes de narration. Mais le film est suffisamment troublant pour que l’on suive avec attention la carrière d’Araceli Amos.
Un feel good movie agréable, qui déjoue les clichés inhérents à sa thématique, avec un subtil dosage d’émotion contenue et d’humour fin. Une bonne surprise.
Si le réalisme historique est de très loin l’effet recherché de Frances O’Connor, le traitement hyper romantique de ce récit réinventé d’Emily Brontë nuit véritablement à l’intérêt du propos.
Virtuose et parfaitement maîtrisé, ce documentaire couronné du Lion d’or à Venise est tout autant le témoignage de vie d’une grande artiste que le combat militant et radical d’une photographe rongée par les hérésies de l’industrie pharmaceutique américaine.
Si Mounia Meddour confirme être l’une des plus importants porte-voix de la cause féminine au Maghreb, son nouveau film a perdu un peu de la faconde du précédent.
Quand les studios Marvel flirtent dangereusement avec Star Wars et Avatar, cela donne un vaste gloubi-boulga d’images de synthèse, de bruits et de musique.
Si Sébastien Bailly offre un grand rôle à Julie Gayet, le propos s’égare hélas dans une sorte de fable fantastico-réaliste censée réconcilier le spectateur avec le vieillissement et le temps qui passe.
Aussi anti-conventionnel que les personnages eux-mêmes de cette fiction, le premier film de Vladimir Durán raconte dans un ton mystérieux et inédit le drame d’une famille privée de la présence de la mère.
Dans Un varón, l’errance du jeune Carlos dans les rues de Bogota offre un cadre idéal à son jeune acteur pour se révéler, et à son metteur en scène pour nous envouter.